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NIGHTWISH - Marseille Avec : Nightwish, Pain |
Date du concert : 11-04-2008 | |
Lieu : Le Dôme - [ 13 ] | |
Affluence : | |
Contact organisateur : | |
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Chronique : 14 avril 2008 , réalisée par AVALON - Photographe : | |
Les fans -ou non- de NIGHTWISH attendaient le groupe finlandais de pied ferme après les déboires et le départ de dame Tarja. Ce soir sur Marseille, le dôme accueille les suédois PAIN en première partie. Aux abords de la salle, il n’y a pas foule, la soirée n’affiche pas complet, certains fans se sont donc perdu en route - musicalement parlant bien sûr.
PAIN, sous un décor fluo et très moderne, commence le bal, avec un tube dès le départ pour accrocher le public, puis une reprise des Beatles « Eleanor rigby » fort sympathique. Le quatuor est en place, c’est propre, carré, le son bien puissant, pourvu que vous soyez sensible à leur métal très mélodique et lorgnant vers la pop avec des titres tous aussi « commerciaux » les uns des autres. C’est plaisant, prenant, Peter Tägtgren - fondateur d’ Hypocrisy et des tas d’autres groupes (!) - grâce à sa voix parfois death sauve le style de la guimauve sans relief. Bref une excellente première partie qui a reçu un bon accueil d’un public allant de 7 à 77 ans… Viens ensuite le groupe devenu « mythique », et je sens que mes propos vont surement en faire râler certains (les fans inconditionnels), mais tachons de rester objectif. Premièrement j’avais déjà assisté à une prestation du groupe le 21 octobre 2000. A cette période, le groupe possédait une magie palpable à chaque seconde, une osmose, une âme servie par une chanteuse d’exception et qui restera forcement en mémoire. Et nous revoilà 8 ans après, avec un changement de taille puisque c’est à Anette de convaincre et de faire « oublier » la chanteuse lyrique. Ok, sur cd, tout cela est bien arrangé, bien mixé, on se dit que sur scène le résultat doit forcement être à la hauteur. Et bien c’est à ce moment là que je vais me faire détester. Je comparerais tout cela à un soufflé qui n’est pas monté, et qui reste désespérément plat. Dès les premiers titres, le groupe nous explose les yeux. Le show est impeccable, ca fume, ca flambe, ca illumine, bref, on se dit que notre billet est bien amorti. Le batteur gesticule toujours autant et en fait parfois trop, même si tout est impeccable; le fondateur Tuomas reste toujours humble et discret aux synthés, et le trublion guitariste Emppu nous amuse beaucoup. Jusqu’à là, rien de changé. Vient le nouveau bassiste-chanteur Marco, qui m’avait un peu cassé le délire sur leur album, en me disant que le lyrique, c’était fini et qu’il prenait une trop grande place dans les chants. Erreur. C’est sur scène que ce monsieur prend toute sa valeur et je dois dire que sans sa prestance et son chant, les titres auraient étés plus fade encore. Car oui, n’y allons plus par quatre chemin, même si le groupe assure, que le show est rodé, reste que les titres d’origine plutôt « épiques » ont tous perdus leur âme. Je ne suis pas du tout rentré dans leur univers cette fois ci. Si univers il y a. On reste spectateur, lointain, et sur le bord du chemin. Pourquoi ? Et bien Anette y est malheureusement pour quelque chose. Attention, je ne dis pas que c’est une mauvaise chanteuse, loin de là : elle tient la route sur la longueur, mais sa voix se prête plus pour des titres plus rock et doux que dans du métal rentre dedans. Car là, on frôle le désastre auditif et le perçage de tympans. Peut-être que le son du micro était poussé à bloc pour que nous puissions bien l’entendre, mais justement, à force de trop pousser cela devient insupportable parfois, à la limite du strident. Rien à voir avec du lyrique donc, et du coup le compos épiques et symphoniques deviennent plus banales. Je passerais vite sur son look « foir’fouille » et son aura proche d’une danseuse de cancan-guinguette, là aussi il va y avoir du travail pour arriver à ne pas tomber dans le ridicule. Car si Tarja auparavant était peut-être froide et distante, elle imposait un respect et une grande classe, qu’ici nous avons également perdu. Donc, hormis le fait qu’Anette est une bonne chanteuse pour groupe plus rock que métal, le show lui continue, avec une petite baisse de régime au milieu – slows et compos calmes oblige- pour tout exploser vers la fin, neige, confettis et crêpes flambées de rigueur ( !). Un show surement sponsorisé par EDF-GDF… C’était sympathique, mais voilà… sans plus. Et c’est ce « sans plus » que je regrette sincèrement, car Nightwish mérite bien plus que cela. Certains auraient dit « de la poudre aux yeux » en voyant le show. Mais jouer pour jouer, sans âme ni émotion, c’est un petit peu ennuyeux et bon nombre de fans d’antan se contenteront de rester bloqué sur les précédant albums et de s’en satisfaire, sans suivre la nouvelle évolution du groupe. Espérons donc pour l’avenir que le jeu et le chant d’Anette vont arriver à prendre enfin leur place, et que le groupe arrivera à nous faire vibrer, comme à une certaine époque…Moi je parie sur le retour de Tarja dans les années qui viennent, et vous ? no images were found ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Chroniques de concerts – details