CHRONIQUES CONCERTS

THE ARSON PROJECT est actuellement en tournée Européenne intitulée « Disgut European Tour 2017 » et l’asso Dirty Seven Conspiracy (D7C pour les intimes) a eu la riche idée de les inviter à se produire à Lyon ce Samedi 15 Avril. Le GZHLM accueille donc les Suédois avec pour leur tenir compagnie les franc-Comtois de WHORESNATION, les Vosgiens de DOOMSISTERS et évidemment les Lyonnais de WARFUCK que l’on ne présente plus. La salle sera pleine comme un œuf pour cette petite sauterie extrême du samedi soir avec au menu, du grind, du grind, du grind saupoudré de death, de doom, de sludge aussi. Les quatre formations vont s’éclater en live, et le public aussi pensez-donc, tout ça dans la bonne humeur et le sourire ben voyons !

Nico et Mak, duo de choc de WARFUCK ouvre le feu dès 21heures 30 devant un public encore bien « sage », un public qui va s’agiter par la suite bien entendu. Mais Warfuck a la lourde tâche de « chauffer » tout ce beau monde venu se faire « câliner » les conduits auditifs à l’aide de grindcore et autres joyeusetés décibelliques dénonçant les dérives de notre belle société dégénérée.
Ce soir Warfuck m’a semblé encore meilleur que d’habitude, pourquoi ? Je ne sais pas mais leur prestation était peut-être plus punk, la batterie encore plus monstrueuse et la guitare plus décapante, les invocations gutturales plus arrachées aussi. Est-ce l’ambiance de la soirée qui se met en place illico, tout ça, tout ça, tout ça… En tous cas cette soirée a donc démarré à fond les « cannettes » avec eux et ce fut bien.

DOOMSISTERS, trio de l’Est de la France s’installe sans perdre de temps sur la scène du GZHLM et nous rentre dedans sans prévenir à l’aide de son grind/crust sans compromis. Euh si, il a mâtiné ses compositions avec du doom/sludge malsain qui sert de prétexte à des dérapages speed punk qui ne tardent pas à déclancher le pogo bien musclé, ça promet alors garez-vous ou entrez dans la « guincherie ».
Avec sous son bras EP, LP et Split CD, nos Vosgiens préférés tournent comme des « montres » et enflamment les scènes partout, partout, en répandant la bonne parole engagée et enragée. Et ce soir ce sera gagné pour eux, vous revenez quand vous voulez les gars, vous êtes les, bienvenus avec votre set qui en a surpris plus d’un ici à Lyon.

C’est au tour des Bisontins WHORESNATION de venir enfoncer le clou dans nos cervelles aseptisées afin de nous apporter leurs bons messages à l’aide notamment de « porked tongue », « chiens dedans, chat dehors », « cuiller argent » et « matraque ! matraque ! », sur des mélodies inoubliables mêlant allègrement death, punk, crust et grindcore, je ne vous fais pas un dessin. Un dessin de quoi d’ailleurs, des pays Européens qu’ils ont visité où de leur présence scénique depuis presque dix ans ?
Malgré leur présence sur de nombreuses scènes ils ont pris le temps d’enregistrer un split/cd « whoresnation/Chappa’ai » fin 2016 afin de nous démontrer que leur virulence verbale et musicale est toujours à la pointe du grindcore hexagonal, et ce soir à Lyon ils n’ont eu aucun mal à le prouver.
Set-list en photo.

Avec 50 shows dans 20 pays, voilà la tournée de nos grindcoreux de Malmö, Suède, THE ARSON PROJECT. Et ce soir c’est au tour de Lyon de recevoir un direct « in your face » car tous ceux qui les ont déjà apprécié en live savent à quoi s’en tenir.
La sortie récente d’un nouveau « méfait » intitulé « Disgut » est l’occasion pour eux de venir dans toute l’Europe nous secouer les cervicales à l’aide de leur grindcore millésimé fruit du brassage en cuve close de punk, hardcore, crust, power violence et j’en passe et des meilleures.
Bien entendu ça va jouer vite et fort dès les premiers titres dans une salle en ébullition qui transporte non-stop des membres du public dont l’un viendra même pousser la « chansonnette » au micro, public de connaisseurs donc. Ici tous les « potets » sont dans le rouge, et le mur sonore bien thrash à l’occasion ne peut laisser personne indifférent.
Boisson houblonnées renversées, dérapages incontrôlés, empoignade en toute amitié, agitation continue avec un frontman dans le public durant presque la totalité du show, le set est chaud comme la braise dans une ambiance remarquable comme on n’en voit pas souvent ! Il n’en fallait pas plus à votre serviteur pour attribuer un coup de cœur à ce concert incroyable du 15 Avril dernier.

Ne me reste qu’à remercier D7C et GZHLM pour cette soirée qui a réuni tous les ingrédients de réussite comme nous n’en voyons pas souvent. Quatre formations motivées, public en nombre et surtout un public concerné qui a instauré une ambiance d’enfer imparable.