APOCALYPTICA Avec : APOCALYPTICA |
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Date du concert : 14-02-2017 | |
Lieu : Le Grand Rex - Paris [ 75 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 19 février 2017 , réalisée par ceresdenis - Photographe : TRASFI Denis | |
Ce 14 février était fait pour les amoureux… les amoureux d’Apocalyptica !!!
C’est bien en cette soirée de Saint Valentin que nous nous retrouvons dans la grande salle du Grand Rex à Paris 02 pour célébrer l’amour de la musique métal. Salle mythique parisienne datant des années 30, elle a la particularité (pour un concert métal) de ne pas avoir de fosse. Des sièges (des fauteuils même tellement que l’on y est bien installé) arrivent jusqu’à 5 mètres de la scène. Particulier comme configuration pour un concert métal ?! Non c’est normal, il faut un contexte particulier pour accueillir un groupe singulier comme Apocalyptica ! Groupe métal finlandais, ce groupe se démarque de la scène existante en jouant du métal au violoncelle. Au début de leur existence, il se sont fait connaitre en reprenant principalement des morceaux de Metallica. C’est ce point précis que les fans sont venus fêtés ce soir car pour les 20 ans de leur premier album « Plays Metallica by four Cellos », ils sont venus le jouer sur scènes dans son intégralité. Cela rappellera une certaine tournée basée sur les 20 ans d’un certain « Black Album »…. Les connaisseurs feront le rapprochement ! Donc voilà, le cadre est posé avec le deal de jouer l’album en entier. La salle se remplie doucement mais surement pour finir presque pleine à quelques minutes du début. Le noir se fait et les 4 protagonistes arrivent sur scène armés de leur violoncelle prêt à en découdre avec le public. La chemise et le costume sont de sortie (enfin pour presque pour tous). On est parti pour une petite heure (50 minutes environ) où ils vont nous jouer les 8 morceaux de l’album, à savoir : - Enter Sandman - Master of Puppets - Harvester of Sorrow - The Unforgiven - Sad but True - Creeping Death - Where I May Roam - Welcome Home (Sanitarium) Ces morceaux sont de très grands classiques de Metallica. L’exercice est périlleux de les jouer tous en live (solo compris) mais ils relèvent le défi. Dans la salle il se passe quelques choses de bizarre… de particulier. On observe une évolution, non une mutation de l’ambiance. Le public évolue avec les morceaux pour passer d’un mode spectateur récepteur passif pour finir en fan envouté expressif. En même temps, écouter l’interlude de « Master of Puppets » jouer au violoncelle… ça met les poils !!! Le jeu des musiciens est précis. Puis l’ambiance est vraiment lancée avec « Sad but True » et l’incontournable « Creeping Death ». Ça cri, ça bouge, ça saute (malgré les sièges). Au niveau son, l’effort a été mis sur la qualité. Cela permet de bien apprécier les nuances et la beauté du violoncelle. Côté lumière, elles sont correctes mais assez timides. Cela va aussi avec le jeu scénique qui est assez en retrait. Bon c’est sûr on ne peut pas slamer dans un public assis tout en jouant du violoncelle mais ils semblent être sur la réserve… Mais en réalité elle est là l’idée. Ils se sont bridés pour être « propre », pour être en corrélation avec l’idée de leur premier album. Le classique dans le métal. A la fin de ce set, Eicca Toppinen nous annonce une pause de 30 minutes. Les plus déshydratés vont faire le plein au bar. Nous apercevons une batterie apparaitre sur le plateau. Les pions sont en place, le noir se refait. Les musiciens réinvestissent la scène mais, cette fois, pour en découdre avec le public. Les choses sont claires. Le costume est remplacé par des débardeurs. Les lumières crépitent, le son est balancé, la guerre est déclarée. D’autres morceaux mythiques de Métallica sont envoyés comme « Fade to Black », « For Whom the Bell Tolls », « Seek and Destroy », « Fight Fire With Fire », « Until It Sleep ». Ces morceaux sont particulièrement appuyés avec l’arrivé du batteur Mikko Sirén. Nos 5 musiciens sont lancés. Ils mettent le feu au Grand Rex. Le public est debout est en redemande encore et toujours plus. Alors ils enchainent avec d’autre morceaux qui sont plus rarement jouer sur scène : « Orion » et « Escape ». Le jeu scénique et le son sont toujours très bon. Les jeux de lumières se sont amplifiés au même rythme que l’ambiance générale de la salle. Sur scène les cheveux tourbillonnent, les archers sont malmenés. On joue même en pinçant les cordes avec les dents. Le headbanging est partout dans la salle. Ils clôturent le set en mettant le feu avec non pas des moindres « Battery » et « Seek and Destroy » toujours de Metallica. Est-ce la fin ? Non il faut en rappel. Et quel rappel !!! Apocalyptica revient sur scène en nous offrant les 2 monuments de la musique Métallienne : « Nothing Else Matter » et « One ». Cela clôture réellement cette soirée où tous les genres et toutes les émotions ont été mises à l’honneur. Une très très belle soirée de Saint Valentin pour l’amour de la musique et du métal ! Merci à Live Nation pour l’accréditation et au Grand Rex pour son accueil. |
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