CHRONIQUES CONCERTS

Le Teatro Fiasco tour faisait étape ce Dimanche 12 Février au Transbordeur de Lyon, tournée actuelle de RIVAL SONS. Les californiens ont emmené dans leurs valises deux personnages amis qui ouvriront la soirée. Il s’agit de HOWER PYRO (DJ rock vintage) et de DERRICK C. BROWN (comedian/poet). Et si à 19 heures l’affluence se faisait encore timide devant les films rock vintage, il n’en sera pas de même lors de l’arrivée sur scène de RIVAL SONS pour un transbordeur bien remplit !

Durant une petite demi-heure, HOWIE PYRO ancien bassiste de Danzig et résident actuel de Intoxica Radio aux manettes va nous proposer sur deux écrans géants des films noir et blanc en adéquation avec des rocks vintages des 50 et 60’s, du rockabilly au r & b en passant par le psycho surf et le rock garage. Sympathique entrée en matière en l’occurrence.

Quant à DERRICK C. BROWN présenté par Jay Buchanan, chanteur de RIVAL SONS, prend le relais. Ici place au poête qui, accompagné aux claviers ou avec des samples choisis, déclame ses textes devant un public qui ne comprend pas forcément la langue de Shakespeare, mais un public interpellé par la performance scénique du comédien.

Et puis, et puis, le public semble s’impatienter avant la venue des californiens de RIVAL SONS. RIVAL SONS qui tourne actuellement afin notamment de nous présenter son nouvel opus intitulé « Hollow bones »
Alors certains, me diront « boaf, encore un groupe de rock-blues revival des 70’s », et tourneront les talons. Mais allons plus loin, certes ils ne peuvent renier leurs influences Led Zeppelin, The Doors, ou encore Black Sabbath pour certaines rythmiques bien lourdes. Mais après s’être fait connaitre, non pas par leur deux premiers albums « before the fire » (2009) et « pressure & time » (2011), mais par des ouvertures de tournée en compagnie d’AC/DC, Alice Cooper ou encore Kid Rock et Judas Priest, ils ont bien avancé dans leur démarche. Ces rockers fans de blues un peu « hard » sur les bords travaillent dur afin de nous démontrer qu’ils savent composer des musiques plus personnelles, et ça marche !
Alors ce soir en live ils essaient de nous faire partager leur rock-blues teinté parfois de psyché. Le chanteur Jay Buchanan possède une voix phénoménale éraillée juste ce qu’il faut, et puis le guitariste Scott Holiday nous inonde de riffs bien placés, mais surtout se lance dans des soli sans fin qui vont ravir tous les guitaristes présents dans la salle.
Mais, car il y a un mais, pour certains dont je fais partie, ballades et slows trainent en longueur et au bout d’un moment deviennent un peu trop répétitifs. Et à ce moment- là ne restent dans la tête que quelques titres qui font la différence et c’est un peu dommage. Trop de longueurs en live pour résumer la situation.
Mais ne crachons pas dans la soupe du rock-blues fus-t-il « revival », RIVAL SONS fait son chemin à l’aide d’un chanteur charismatique et de musiciens hors-normes. Leur show vaut donc le détour pour l’instant à l’aide de compositions s’améliorant d’albums en albums. A suivre assurément pour tous les nostalgiques des 70’s et par tous ceux qui n’ont pas connu cette époque passée si riche musicalement parlant dans l’histoire du Rock.
Set-list : hollow bones pt 1, tied up, thundering voices, electric man, secret, pressure and time, you want to, fade out, tell me something, face of light, torture, open my eyes, hollow bones pt 2, keep on swinging

Merci aux organisateurs de la SAS Productions et merci au transbordeur pour l’accueil.