MAX & IGOR CAVALERA
Avec : Max & Igor Cavalera, Scarred
  Date du concert : 01-12-2016
  Lieu : Rockhal - Esch sur Alzette [ Luxembourg ]
  Affluence : 1050
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 06 décembre 2016 , réalisée par Lex - Photographe : Lex
   
« Putain 20 ans ! ».

23 novembre 1996 Zénith de Nancy. 20 ans et 8 jours plus tard : « vous en reprendrez bien un p’tit peu ! », je me dirige enthousiaste et à vrai dire curieux, vers le Rockhal club, pour un p’tit coup de nostalgie et voir de quel manière les frères Cavalera et leur album «Roots » résonne aujourd’hui…

Première très bonne surprise : j’apprends, quelques jours plus tôt, la présence du groupe luxembourgeois Scarred qui aura l’honneur d’ouvrir les hostilités. Un thrash/death puissant et mélodique mêlé à une technique sans faille… Des musiciens hors normes, dont notamment la présence des deux guitaristes virtuoses, Diogo Bastos (ex-Abstract Rapture, Satyricon) et Vince Wilquin (Fractal Universe, Dehumanize) ne font que conforter la claque « live » que j’avais prise deux ans auparavant. Un nouveau venu au chant, en la personne de Yann Dalscheid, doté d’un charisme époustouflant, s’intègre parfaitement à ce combo magique. Cette première partie nous fait très vite entrer dans le vif du sujet, défendant toujours leur dernier album en date « Gaia/Medena (2013) ». Le public en partie déjà bien amassé ne peut qu’être conquis par cette pure leçon de puissance scénique. Pour ma part, je ne sais plus si je suis venu pour la nostalgie des 20 années passées ou pour Scarred qui ma littéralement laissé sans voix… (Un peu des deux, je l’avoue !)

Sepul’ pardon! Les frères Cavalera, assistés de Marc Rizzo et Johny Chow, envahissent à leur tour la scène de la Rockhal, en entrant dans le vif avec un « Roots Bloody Roots » qui ravit très vite une bonne partie des milles personnes présentes. Les titres s’enchainent sans trop d’interludes : « Attitude », « Cut-Throat », « Ratamahatta » et j’en passe. Je ne vais pas faire la track list « Roots »… Force est de constater que l’album n’est pas le seul à avoir pris 20 ans, enthousiasmé par les premières notes de leur set, je me rends vite compte que nous sommes en bonne partie présent au nom du souvenir de ce qui fut.
En 20 ans, les fans ont eu largement le temps d’apprendre les paroles par cœur, et Max, qui a le don de mener les foules, incite le public à chanter pour et avec lui. Personne ne s’en prive et j’ai rarement vu une salle communier de la sorte avec un groupe aussi rapidement.
Tout au long du set, la tension ne se relâche pas : circle pits et head banging de rigueur.

Lorsque le set de Roots prend fin, les Cavalera régalent le public avec des « Procreation », « Orgasmatron », « Ace of Spade », pour clôturer par un dernier « Roots bloody roots ».

Concert incontournable pour fans inconditionnels.


Un grand merci à toute l’équipe de la Rockhal.