POPA CHUBBY
Avec : POPA CHUBBY
  Date du concert : 16-11-2016
  Lieu : LA CIGALE - PARIS [ 75 ]
  Affluence : 1200
  Contact organisateur : http://www.nuevaonda.fr/
  pavillon 666
 
 
  Chronique : 20 novembre 2016 , réalisée par riffraph - Photographe : riffraph https://www.facebook.com/Rapha%C3%ABl-B%C3%A9nard-220743188341895/?fref=ts
   
Suite à la sortie de son dernier album « The Catfish », Popa Chubby dans le cadre de sa tournée « A Diamond In The Rough » s’arrêtait à Paris à la Cigale en ce 16 novembre 2016. Après ma chronique de son dernier opus et également mon interview avec l’enfant terrible du bronx (lien sur ce live report), je me devais donc d’être présent pour assister à ce live et réaliser ainsi la passe de trois. Pour des raisons logistiques ne j’aurai malheureusement pu assister à la première partie assurée par son claviériste Dave Keyes.

Popa Chubby, de son véritable nom Ted Horowitz était donc de retour. En effet suite à des soucis de santé et une opération l’ayant éloigné des salles de concert, le bougre avait hâte d’en découdre à nouveau avec sa Stratocaster de 66. La Cigale est d’ailleurs quasi sold-out. Au jugé, d’après sa capacité officielle, j’estime environ que 1200 personnes se sont déplacées pour admirer leur guitariste atypique et haut en couleur. Il faut dire qu’entre Paris et le New-Yorkais c’est surtout une longue et grande histoire d’amour pour la ville préférée de notre homme.

C’est donc par un solo de guitare que débute ce live qui va durer tout de même environ deux heures avec une vingtaine de titres joués dont évidemment plusieurs du dernier album. Je pense à notamment au morceau « Motörhead Saved My Life » en hommage à Lemmy. Il y aura bien évidemment du Jimmy Hendrix, guitariste préféré de Popa avec l’habituel « Hey Joe » qu’il fera durer pour le plus grand plaisir du public. Nous serons témoins également d’une battle entre la strat et les vocalises de son claviériste Dave Keyes. Mais il y aura aussi un autre interlude entre notre frontman à qui on avait installé quelques fûts pour qu’il puisse dialoguer à coup de baguette avec son batteur. Sans rentrer dans le détail de cette longue setlist, notre écumeur de scènes aura distillé tout son talent et sa large palette musicale le tout dans un décor sobre et minimaliste. Après tout ce n’est que logique car seules les notes de blues, jazz, country, soul, funk comptent et il faut bien avouer que le mixage du son et l’excellente acoustique de la salle étaient parfaits.

Alors certes nous sommes en terrain conquis et bien connu mais Popa Chubby c’est comme un bon vin qui se bonifie avec le temps, qui doit se laisser décanter à température ambiante pour en saisir l’arôme sur une longue caudalie. Une très bonne soirée donc unanimement appréciée par un public (à la réflexion moi aussi) qui quittait à regret la Cigale le sourire aux lèvres…

Tous mes remerciements à Nueva Onda Productions et Louvet Sophie pour l'accréditation et le pass photo et cette excellente soirée.