SONATA ARCTICA Avec : Sonata Arctica, Twilight Force |
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Date du concert : 16-10-2016 | |
Lieu : La Machine du Moulin Rouge - Paris [ 75 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 22 octobre 2016 , réalisée par inglewood - Photographe : inglewood photographie | |
Quoi de mieux qu'un dimanche d'octobre ensoleillé et chaud comme au printemps pour se rendre à un concert Parisien de Sonata Arctica ?
Je ne suis pas encore à l’intérieur de La Machine du Moulin Rouge que je ressens déjà cette vague d'ondes positives. Alors, posons tout de suite les faits suivants : 1/ à la vue de la massive communauté de fans du groupe, je vais tenter de ne pas dire trop de bêtises. 2/ à la base le power métal, ce n'est pas ma spécialité, mais je dois dire que(comme à chaque fois), je me suis laissé avoir. 3/ ce fut une excellente soirée, distrayante et méchamment maîtrisée par les 2 formations présentes. Ce sont les Suédois de Twilight Force qui furent en charge du préchauffage de la Machine. Ne connaissant pas ce groupe, je ne m'attendais pas à un tel spectacle. Tout y était, les costumes, une épée, un mage au bâton lumineux, les oreilles d'elfe et des textes parlants de dragons et d'épopées mythiques. Ouai, je n'ai pas mis longtemps à capter le délire heroic-fantasy-médieval ! Chrileon au chant (oui c'est son petit nom) maîtrise une voix suraiguë, caractéristique du style et vraiment efficace. Quant à ses compagnons d'aventure, vous ne serez pas surpris si je vous dis qu'ils maîtrisent grave leurs sujets, ça galope à la batterie et ça tricote aux grattes. C'est quasiment un concept opéra qu'a proposé Twilight Force, avec ses textes clamés par le claviériste, Blackwald (un mix entre Gandalf et le père Fouras), ses pas de danses évocateurs et le jeu de scène pertinent même si drôlement réduit par la petite scène de la Machine. J'ai vraiment aimé et ce groupe qui m'a évoqué des souvenirs adolescents quand je faisais tourner Keeper of the seven keys. Une heure qui est passée comme une fleur, Twilight Force est un groupe positif et joyeux qui fait quand même mal aux cervicales et qui mériterait une plus grande scène et quelques effets pyrotechniques. Un grand blond avec une guitare noires. Le temps que les ménestrels Suédois remballent leurs bardas et ce sont quelques mesures de « We Are What We Are » qui retentissent. Sonata Arctica est dans la place. Une intro (sur bande, le titre sera joué plus tard), qui eut le mérite de secouer un peu le public. Au passage, un public relativement calme et attentif, je suis plus habitué à la baston, même si , ça ne s'y prêtait pas vraiment, je suis d'accord, faut se secouer un peu parfois ! Par contre, à part moi sans doute, tout le monde à chanté pendant l'heure et demie de concert, une vraie communion, impressionnant et digne de la superbe fan-base du groupe. Que dire ? Des pros, les mecs, rien ne dépasse, tout est sous contrôle. Musicalement, c'est parfait, les musiciens sont des bêtes (petit plus à Elias Viljanen à la gratte, sobre et véloce) et déroulent un répertoire fortement axé sur le dernier album « The Ninth Hour » sans toutefois oublier les classiques (voir set-list en fin de chronique). Un contact sympa du chanteur Tony Kakko qui a ponctué les morceaux de simples mercis. Un poil froid à mon goût, même s'ils semblaient tous heureux de performer à Paris. Mis à part un petit moment complice avec une fan qui eut le privilège de choisir un titre (« Tallulah », comme c'est étonnant), pas trop d’interactions. Un concert qui m'a vraiment donné beaucoup de plaisir, les nappes de clavier et la superbe et puissante voix de Tony doivent avoir percé mon cuir. Sonata Arctica, s'il fallait en douter, n'est pas là depuis si longtemps, pas hasard, un répertoire magnifique interprété par d'excellents musiciens soutenus par des fans à toute épreuve, la recette de la figure de proue du metal finlandais « Life is better alive It is a dumb thing to say But the fact won't wane away Sing with someone today When your team makes a game winning goal Get ready to sing » C'est beau quand même ! Set-list Sonata Arctica: Intro (We Are What We Are) Closer to an Animal Life The Wolves Die Young In Black and White Tallulah Fairytale FullMoon Among the Shooting Stars No More Silence Abandoned, Pleased, Brainwashed, Exploited We Are What We Are The Power of One Rappel : I Have a Right Don't Say a Word (avec Vodka) Merci à Cyril de access.live pour l'accréditation donnée à Pavillon666. |
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