NAPALM DEATH Avec : THE DISTANCE, NAPALM DEATH |
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Date du concert : 19-09-2016 | |
Lieu : L'Empreinte - Savigny le Temple [ 75 ] | |
Affluence : | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 01 octobre 2016 , réalisée par Maulny77 - Photographe : Phil (Maulny77) | |
Le démarrage de la saison est toujours un point crucial dans la choix de l'évènement, l'équipe d'organisation de l'Empreinte est toujours au rendez vous que ce soit en début d'année ou lors de la rentrée des classes. Confirmant la règle, la soirée est aux couleurs de l'union Jack en accueillant les britanniques de Napalm Death.
Malgré un décalage musical avec les pionniers du grindcore, The Distance qui évolue dans un milieu rock musclé est décidé de ne pas louper l'opportunité. Proposant des compositions plus rugueuses que sur album, le quatuor envoie des brûlots tant au niveau sonore que dans l'expression scénique. Les musiciens sont déchainés et veulent atomiser l'assistance avant l'assaut final de Mark « Barney » Greenway et ses compères. En l'espace de neuf titres, les franciliens vont positionner le public dans l'ambiance attendue pour la venue de la tête d'affiche. Tout au long du set, Mike (chant, guitare), Sylvain (guitare) et The Drummer (batterie) vont agir sans retenues. Duff (basse) n'est pas en reste, mais son attitude est plus en contenue. Le final en est la preuve. Musicalement, leur rock stoner est attirant et accrocheur, les metalleux présents reçoivent et appréhendent les assauts avec plaisir. Il est évident qu'une première partie plus death, plus hardcore aurait pu convenir, mais The Distance a réussi à convaincre par une prestation sans demi-mesure, par un charisme certain. Le groupe a su faire monter l'adrénaline et mettre en condition l'Empreinte avec brio. Il ne faut pas louper le démarrage du set car celui-ci est relativement court et intense. En une heure et vingt quatre titres dont deux reprises, Lowlife (Cryptic Slaughter) et Nazi Punks Fuck Off (Dead Kennedys) , Napalm Death assomme pour notre plus grand plaisir la fosse. The Drummer (The Distance) attise la poudre en venant slammer tout au long du set et en conviant le public à le rejoindre. Soixante minutes de pure énergie, de metal en fusion, de bombes envoyées avec précision. Mark « Barney » Greenway prend régulièrement le micro pour échanger avec le public, ces courtes interventions ne brisent pas le rythme engagé. La fosse en réponse sollicite plusieurs standards et répond aux attentes du frontman. Shane Embury (basse) délivre une gestuelle probablement épuisante headbanguant durant tout le show, en ayant la basse plus proche de ses tibias que du buste. Le musicien tient parfaitement le mouvement. Derrière les fûts, Danny Herrera frappe sans frémir en toute quiétude, sans en faire des tonnes, le batteur tient la mesure et embarque l'ensemble quelque soit le tempo. Mitch Harris n'étant pas de la partie pour cette tournée, c'est John Cooke qui assure la relève. Le guitariste anglais ne démérite pas et tient son rôle sans faux pas. Il est un peu plus en retrait au niveau prestation mais cela ne dénature pas l'ensemble. A la vitesse d'un éclair, à la mesure d'assauts brutaux et délectables, le show se déroule sans temps morts dans une ambiance torride, slam, pogo et danses metalliques en tout genre, la fosse est occupée pleinement par l'assistance. Le spectacle se fait aussi devant les planches. Comme annoncé, ce début de saison a été de bon gout et agréable en ce mois de septembre. L'Empreinte a proposé aux amateurs de musiques présents une affiche de qualité, dans un contexte de proximité. Pour info, les prochaines affiches s'annoncent aussi formidables... |
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