Après une petite heure de route en direction de l’Ain, Bourg en Bresse pour être précis, j’arrive enfin sur le parking de la Tannerie, qui , une heure avant le début du concert est déjà parsemé de petits groupes qui semblent attendre quelques chose…
En effet, ce soir on va avoir du lourd, les bénévoles de « La Truffe et les Oreilles » ont invités le gratin lyonnais (et non le gratin dauphinois) à réchauffer cette fraîche soirée de Janvier.
On comprend mieux les chants entonnés par les spectateurs impatiens de pénétrer l’arène…
Ce seront tout d’abord les locaux d’ACETYLENE qui auront la lourde tâche d’ouvrir la cérémonie bressane. Dès leur arrivée sur la scène, le public se rapproche tranquillement de l’estrade pour venir découvrir ou redécouvrir ce combo qui officie dans un style Thrash très épuré, avec de teintes de rock bien appuyé. Le frontman est bien décidé à chauffer l’ambiance et après un début timide, le pogo se lance. Le ton est donné, ce soir le pit sera présent. Du côté de la scène, ça envoie bien, les rythmiques tranchantes de guitare la batterie appuyée ne décevront pas. Forts de la promotion d’un album qui sortira mi-mars, le combo se donne à fond et ne veux décevoir personne. Les titres s’enchaînent avec la même énergie, « l’aiguille du temps », « cowboy » et enfin pour finir leur titre éponyme. Le défi est relevé, la salle est réchauffée, le public présent. Un combo à suivre de près…
Après la pause cigarette syndicale prise à l’extérieur, les lyonnais de DESTINITY investissent la scène. L’excitation de l‘auditoire est palpable, ils sont attendus et le pit est prêt à en découdre. Et là, la boucherie commence, au premier riff lancé, la fosse s’énerve et cela devient violent, les photos se feront de coté ce soir car pour rester calme devant il faudra repasser. A la veille de leur tournée avec Dew Scented, ils sont décidés à nous mettre une bonne claque. Chaque morceau est vécu comme un combat, tous les musiciens y mettent leurs tripes, Mick est survolté et lorsque retentissent les titres « Evolution Devilution » ou « Enemy Process », c’est une véritable orgie, les circle pit et les barvehearts seront sanglants. La communion entre le combo et le public est à son paroxysme et DESTINITY est ravi de cet accueil. C’est un grand show ce soir, les 170 personnes présentes ne s’y tromperont pas et c’est avec quelques kilos de moins que tout le monde sortira prendre sa bière le sourire béat figé aux lèvres. Malgré les demandes du public, ils laisseront leur place à la formation suivante. Rendez vous le 14 février à Lyon et merci !!
Reste-t-il de l’énergie pour la tête d’affiche de la soirée ? C’est encore du très lourd qui arrive, la soirée n’est pas terminée, loin de là. BENIGHTED fait ses derniers réglages et déjà le public les réclame, la réponse est claire, il y en a encore sous le pied…. On rentre dans un registre plus grind avec nos autres lyonnais préférés, la finesse ne sera pas de mise. En gros BENIGHTED est encore plus brutal et l’énergie est énorme. Ils vont directement à l’efficace, aux premiers résonnements on a compris que le death groovy grind ne fera pas de quartiers. Le public mettra 2 chansons avant de se mettre au combat, et quel combat ! Julien invite tout le monde à venir slammer ce qui se fera de plus en plus massivement. Les grattes sont tranchantes, le chant hurle comme si le diable voulait sortir de son corps, la batterie résonne tel le cavalier de l’ombre et notre ami bassiste utilise toute la scène pour faire bouger l’auditoire. Bref c’est du bon du gros du lourd, ils sont la pour achever les survivants. Le show se terminera avec la scène envahie par le public, une bien belle image qui clôturera cette soirée.
Au final, une très belle soirée organisée par nos amis bénévoles de « La Truffe et les Oreilles », la scène commune entre BENIGHTED ET DESTINITY n’était pas arrivée depuis très longtemps et le résultat a été énorme.
Merci aux bénévoles pour l’organisation, merci aux groupes pour leur énergie car tout le monde rentrera serein et sur un petit nuage.
Stay Brutal…
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