GET RICH OR DIE - Lyon
Avec : GET RICH OR DIE, Left Hand Legacy, DEADLYSINS, Dogmat
  Date du concert : 19-01-2008
  Lieu : Lyon's Hall - [ 69 ]
  Affluence : 80
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 20 janvier 2008 , réalisée par Black.Roger - Photographe : Black Roger's
   
Un Samedi soir métallisé au Lyon's Hall, il ne devrait pas y avoir de problèmes d'affluence, même si à vingt heures il n'y a que quelques groupes de discussion à l'extérieur. Oui, car après le froid de Décembre, c'est presque le Printemps en Janvier, alors on prend son temps dehors avant d'entrer au bar. Ce soir c'est l'association Deadlysins 777 qui invite et organise, pas de problème en vue.

Tranquillement à 21 heures, un des piliers du Lyon's hall, le groupe Lyonnais DOGMAT, démarre avec comme à son habitude, un petit instrumental, puis le frontman monte sur le ring. La nouvelle devise du groupe, c'est "Les autres groupes jouent, Manowar, pardon Dogmat tue" Mais ce soir il n'y aura pas de morts dans la salle, simplement une cheville cassée un peu plus tard. Dogmat, vous les connaissez, c'est toujours lourd, puissant, core, metal, rock, enfin beaucoup de choses dans le style. Le combo nous balance ses titres phare, Sweat Disease, Cursed, 480, et le fameux Wild Bunch. Mais en première partie, ce n'est pas gagné, et même si le frontman va dans le pit exciter les gens, ça ne bouge guère. Sauf un peu quand même à la fin avec le morceau "Leave The Pain Behind". Alors, à bientôt sur scène pour de nouvelles aventures.

Un peu plus tard voici, les Thrasheurs, toujours aussi fous, de Lyon, j'ai nommé DEADLYSINS, qui vont mettre à feu et à sang, notre salle préférée. Mat, le chanteur, a échangé le schtroumpf du micro pour un lapin coquin, et une poupée gonflable descend du plafond comme aux manèges de la Croix-Rousse, à la vogue des marrons. Deadlysins, à encore repris du poil de la bête, et dès les premiers titres, c'est la boucherie dans le pogo, il faut le voir pour le croire. Le bon vieux Thrash, devient Death dans les mains de nos musiciens qui savent appuyer la où ça fait du bien, ou du mal, c'est selon. L’échange avec le public est vraiment phénoménal. Mat se balance dans les premiers rangs et bouscule de ci et de là. Charisme donc qui fait bouger non-stop un public en sueur qui arrive presque à plat ventre jusqu'au bar. Voici donc un groupe qui prend de l'ampleur pratiquement à chacun de ses shows. Bravo ! Ca va être dur pour le combo suivant.

Les suivants, ce sont les métalcoreux Lyonnais de LEFT HAND LEGACY. Left Hand Legacy, c'est jeune, c'est frais, spontané, à leur âge on veux tout casser OK !Il y a une petite tendance ce soir, à l'échange de public. Celui du combo précédent sort, et les potes de L H L, arrivent tout frétillants pour s'éclater devant l'estrade. Ce n'est pas péjoratif, c'est simplement le principe des vases communicants, hein les étudiants ! Notre combo, joue bien, celà s'est bien amélioré du côté de la batterie et des grattes. Leurs compos ont l'air de bien passer dans le style qui leur est propre, ma foi, et beaucoup d'amateurs sont là devant eux. Mais, car avec moi il y a souvent un mais. C'est au niveau du chant clair que j'ai le plus de mal à apprécier. Certes le frontman, va bien maintenant dans les parties growlées, mais je pense qu'il faudrait améliorer le chant tout simplement. C'est un conseil gratuit, que je me permet de donner à ce jeune combo qui, comme on dit au collège, peut mieux faire.

Le temps a passé, et il est déjà tard. Le dernier bus de 23 heures trente, va partir et avec lui, une bonne partie du public. Alors ça ne va pas être de la tarte pour les Thrash-coreux de Montpellier GET RICH OR DIE. Les premiers titres sont acceptés avec curiosité par ceux qui sont restés devant la scène. Et sur le troisième titre, l'ennui technique avec la basse, ne va pas contribuer à remonter la pression. Pourtant, tout repart avec ce hardcore fortement métallisé, qui envoie sévère. Pour vous donner une idée de leur musique, faites un bon mix avec Hatebreed, Walls Of Jericho et Lamb Of God. A force de persuasion sonore et avec une rythmique très rentre dedans, puissante qui fait dégringoler les projos, le pit s'énerve enfin et cette fois ça bouge vraiment. Le comble, c'est qu'après une première partie mollassone, on arrive à une seconde partie bien crachante et la sueur est au rendez vous sur, et devant l'estrade.Ca devient tellement bon que nos amis du Sud, sont obligés d' effectuer un premier, puis un second rappel, c'est vous dire. Le groupe a vaincu par K.O au dernier round !

Au final, la soirée fut bien animée, et surtout remuante. Tout le monde à la fin avait l'air content, et c'est bien là le principal il me semble.


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