Ce soir le rendez-vous était donné aux Trinitaires à Metz pour une affiche de fou proposée par Metz En Scènes et Le Phare Prod.
Les premiers à jouer sont les locaux de TESS. J’avais pu les voir en décembre à Rombas, en support de LOFOFORA et j’avais plus qu’apprécié leur prestation. C’est donc avec une hâte non dissimulée que j’attends le combo ce soir.
Fidèles à l’image qu’ils m’ont donnée il y a quelques mois les Messins vont mettre tout le monde d’accord dès le premier morceau « Rejoins l’émeute ».
TESS c’est une boule d’énergie, de rage et d’électricité. Oui tout ça à la fois. Tu prends ça en pleine tête et c’est tellement fort que tu sens tes cheveux se décoller de ta tête…
Thibault, au chant, accompagné de Vincent, un des deux guitaristes descendra même dans le public pour un titre.
Inutile de te dire que TESS, jouant qui plus est à domicile, n’a pas eu à supplier le public, ce dernier étant fin heureux de les voir.
Au-delà de la performance sur scène, TESS fait partie de ces groupes qui chantent en français et rien que ça, ça force le respect !
Les textes sont tranchants et acerbes, la rage que Thibault nous transmet de par son interprétation est contagieuse.
Les autres membres du groupe ont une énergie qui n’a rien à envier à celle de leur frontman et chacun semble monté sur pile.
Ils nous offriront ainsi 13 titres (Merci à Vincent pour la setlist !) :
1. Rejoins l'émeute
2. La nuit de jack
3. Au-dessus des débâcles
4. La confrérie
5. Soupe de plastique
6. Otage
7. Gibier céleste
8. Mon sourire au cutter
9. Vinz
10. Zeplin
11. Stupide fièvre
12. Du mensonge au désastre
13. Le mauvais mort
Le moment que tant attendent depuis si longtemps arrive enfin. SNOT.
Au cas où tu ne connais pas SNOT (sait-on jamais…), le groupe californien, fondé en 1995, a une histoire particulière. A leur actif un seul album : « Get Some » sorti en 1997.
Mais cet album n’est pas une simple galette, c’est une masterpiece, un « must have ». Quinze titres de nu metal, de fusion, dans lequel on retrouve toutes les influences possibles et un groove indéniable.
En novembre 1998, Lynn Strait, le chanteur se tue dans un accident de voiture et le groupe ne se remettra que difficilement de cet événement tragique.
En effet ils ont, à plusieurs reprises, tenté de revenir sur le devant de la scène avec de nouveaux chanteurs mais ça n’a pas vraiment fonctionné. Ils nous reviennent donc en 2015 avec au chant Carl Bensley (VITIATE, CONSUME THE FIRE).
Vocalement c’est différent de Lynn. Il ne faut pas s’attendre à du copier-coller. Cependant, Bensley apporte sa touche au son de SNOT ainsi que son énergie et je peux te dire qu’il en a à revendre.
Après si tu t’attends à un clone vocal de Lynn Srait, honnêtement ne vas pas les voir. Maintenant si un SNOT du renouveau t’attire alors fonce.
Mikey Doling (guitare, Channel Zero) est déchainé ce soir, et chacun semble vraiment heureux de retrouver la scène au sein de SNOT.
Le sol de la chapelle tremble sous les jumps du public. Les membres de SNOT se montrent communicatifs et échangent beaucoup avec le public.
Les Californiens étaient attendus de pied ferme par le public et vont tout simplement mettre le feu aux Trinitaires. Leur dynamisme fait plaisir à voir et est communicatif !
Le groupe interprètera les quinze titres composant « Get Some » :
1. Snot
2. Stoopid
3. Joy Ride
4. The Box
5. Snooze Button
6. 313 - 2:25
7. Get Some
8. Deadfall
9. I Jus' Lie
10. Get Some O' Deez
11. Unplugged
12. Tecato
13. M.. Brett
14. Get Some Keez
15. My Balls
Merci à Metz en Scène et le Phare Prod pour l’accred et pour cette belle affiche !
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