PAPA ROACH Avec : Papa Roach, Glamour Of The Kill, Holophonics |
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Date du concert : 28-11-2013 | |
Lieu : Trabenddo - Paris [ 75 ] | |
Affluence : 700 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 02 décembre 2013 , réalisée par cycy - Photographe : cycy | |
C’est avec une excitation assez dingue qu’en ce jeudi 28 Novembre 2013 je me rendais au TRABENDO pour la seconde date française de l’année d’un groupe que j’adule tout particulièrement. En ce beau soir glacial, pluvieux, et ultra méga embouteillé (saleté de périphérique), me voilà donc en train de faire le pied de grue pour retrouver PAPA ROACH sur scène. Ils avaient mis le feu au Hellfest en juin dernier, bien qu’avec un set beaucoup trop court pour l’envergure d’un tel groupe, il y a fort à parier donc que ce soit de nouveau le cas ce soir.
« Ce soir c’est blindé » m’indique la miss à l’accueil tandis que je récupère le sésame Pass durement obtenu le jour même, un grand merci à Olivier Garnier & à notre cher Roger pour leur implication, c'était pas gagné d'avance. Complet, et depuis des lustres, forcément le TRABENDO c’est maxi 700 personnes, et PAPA ROACH est un groupe qui a quand même un background et une envergure suffisamment grande pour remplir légitimement un Bataclan voir même bien plus, mais le groupe affectionne tout particulièrement les scènes « intimistes » et je dois bien avouer qu’avoir la chance de les voir de si près, sans artifices, à « l’ancienne », c’est quelque chose de génial. Et effectivement, ce soir c’est « blindé », et très vite il devient difficile de circuler dans cette salle atypique. Mais revenons à nos moutons et à cette affiche puisque PAPA ROACH est accompagné sur sa tournée par GLAMOUR OF THE KILL, et pour l’occasion au TRABENDO par un groupe Français, HOLOPHONICS. HOLOPHONICS C’est donc aux Français de démarrer les hostilités devant une salle quasi comble, chose rare pour une première partie. Le groupe, originaire de Grenoble, existe depuis 2005 et officie dans un style Metal Rock de très bonne facture. Ils nous offrent une ambiance assez sympa où les guitares composent quelques sonorités aériennes sur des bases rythmiques bien ROCK US. Et le public ne s’y trompe pas, si bien que l’accueil des cinq musiciens est très chaleureux. D’ailleurs, et là encore ce n’est pas souvent le cas pour un bon nombre de première partie, la demi-heure qui leur est impartie passe à une vitesse dingue, une sorte d’impression que sitôt commencé, le show se termine en cinq minutes sous les acclamations unanimes d’un public qui, pourtant, n’a d’yeux que pour le « Papa Cafard ». Un groupe à suivre. GLAMOUR OF THE KILL Vient alors le tour d’un groupe que j’attends au tournant depuis un certain temps, les anglais de GLAMOUR OF THE KILL, GOTK pour les intimes. Groupe fondé en 2007 outre-manche, ils n’ont cessés d’être encensés ou descendus par bon nombre de critiques un peu partout en Europe avec leur Metal à tendance Metalcore/Emocore qui n’est pas sans rappeler leurs aînés de BULLET FOR MY VALENTINE ou leur très contemporain BLACK VEIL BRIDE, en concert au Cabaret Sauvage le 13 décembre soit dit en passant. Aussi, enfin dirais-je, l’occasion m’est donné de découvrir live ce groupe qui nous a pondu un dernier album, « Savages », aux antipodes de leur tout premier méfait, « The summoning » (2011), que l’on pouvait à juste titre considérer comme des plus poussifs. Emmené de main de maître par un Davey Richmond des plus en forme ce soir, aussi bien au micro qu’accroché à sa basse, le groupe va nous offrir un set court mais suffisamment percutant pour que l’on en redemande une louche. Evidemment, ce type de metal, ne s’adresse pas à tout un chacun, mais force est de constater que le groupe sait jouer Live et qu’il déploie une énergie et une bonne humeur communicative évidente, notamment sur le titre phare du dernier album « Second Chance », véritable titre à reprendre en cœur et à tue-tête. Ils ont d’ailleurs tellement tout compris qu’ils sont parvenus à chatouiller les oreilles des plus vieux en reprenant un des titres de KISS des plus emblématiques, le grandissime « LOVE GUN », avant de finir par un évident « Feeling Alive », extrait du premier album, très BFMV dans l’âme. En résumé, le groupe a fait le job, voir plus et en ce qui me concerne, aura très probablement droit à du rabe lors de leur prochaine venue dans la capitale. Setlist : Break Supremacy Second Chance If Only she Knew Love Gun (Kiss) A Freak Like Me Feeling Alive PAPA ROACH : C’est devant un public acquis à sa cause que PAPA ROACH déboule sur scène dans une forme olympique, balançant au passage un véritable uppercut à tous les fans présents dès le premier titre de la soirée, un BURN qu’il sera difficile d’oublier. Et ce sera ainsi tout du long du show. Revue en détail. PAPA ROACH fête ses 20 ans d’existence, décidément le temps passe vite, et c’est avec une setlist mélangeant savamment des titres ancestraux au tout dernier album en date, « The Connection », que les quatre californiens vont se charger de fêter dignement ce point d’orgue d’une carrière menée de main de maître. Sous les acclamations d’un public qui, malgré les envies de certains sera contraint de ne pas slamer par un service d’ordre vindicatif, Jacobix l’incarnation même de zébulon, enchaîne avec un « Silence is the Ennemy » et un « Blood Brothers » qui démontre bien qu’aucune période du groupe ne sera laissée de côté ce soir. Alliant finesse, « Scars » ou encore « Forever », aux hymnes percutants et indétrônables « Between Angels and Insects » ou encore « Getting Away with Murder », tout sera l’occasion pour le groupe de démontrer, si cela était encore nécessaire, que la musique de PAPA ROACH se vit bien plus en live que tranquillement assis chez soi et qu’il est évident que bien des détracteurs du groupe, hélas bien trop nombreux en ce monde, devrait prendre le temps de venir voir avec quel entrain Jacobix et sa bande se chargent de mener la danse, d’avoir ce contact unique avec un public déchaîné (deux fois le tour du Trabendo), voir même de baiser la main de votre serviteur (Je ne la laverais plus jamais, c’est acté) tandis que je quittais le Photo Pit. Tout y passe, pour le plus grand bonheur des fans, le groupe enchaînant des « Where did the angels go », « Still swinging », « Life Line » ou encore « un Give me back my life» qui entrera dans l’histoire tant il fut tonitruant, emmené par une rythmique du feu de dieu que nous délivrent Jerry, Tobin et Tony. Et d’ailleurs Jacobix ne s’y trompe pas lorsqu’il déclare en substance qu’il « n’imaginait pas vivre une soirée pareille quand il s’est levé ce matin » avec des étincelles dans les yeux qui ne trompent pas. Les lumières s’éteignent lorsque le groupe termine un « To Be Loved » toujours aussi efficace en live. Le public se lance alors dans un appel du pied que le groupe ne saura pas ignorer, « Papa Roach !!! » « Papa Roach !!! », voyant ainsi ces premiers déchaînés dès lors que les premières notes d’un des titres phares de la carrière du groupe, « Getting away with Murder », se font entendre pour un rappel d’anthologie. Jacobix, comme tout du long du concert, abuse encore et toujours cette gestuelle limite « rappeur », debout sur son estrade plantée là au beau milieu de cette scène minuscule du TRABENDO. C’est son style, on le reconnait entre mille et affublé d’une ribambelle de tatouages, il enfonce définitivement le clou avec un « Dead Cell » mais surtout un titre final qui saura puiser jusqu’à la dernière goutte d’énergie des musiciens mais aussi d’un public qui a pris très cher en ce soir glacial de novembre. Ce titre n’étant rien de moins que le méga tube du groupe « Last Resort ». Ce sera le point final d’un concert comme on aimerait en vivre souvent où la communion entre un public venu en nombre et un groupe qui a tout sauf la grosse tête fait qu’on ressort avec une banane totale. Merci à PAPA ROACH d’avoir une nouvelle fois donné tant d’énergie et de passion dans ce style qu’ils maîtrisent de la tête et des épaules. De toute façon, les fans ne se sont pas trompés en ayant répondu présents. Vivement la prochaine fois. Setlist : Burn, Silence is the ennemy, Blood Brothers, Give me back my life, Between Angels and Insects, Where did the Angels go, Forever, Leader of the Broken Hearts, Still Swingin, Born with Nothin, Scars, Life Line, To Be Loved, Rappel : Getting away with Murder, Dead Cell, Last Resort. Nb : encore un grand merci à l’organisation. |
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