CHRONIQUES CONCERTS

Le "Pest Pandemic Contamination Over Europe Tour" faisait étape à Lyon en ce Lundi 24 Septembre. Belle affiche qui va attirer un public nombreux. En effet à mon arrivée sur le parking du Lyon's Hall, il y a déjà beaucoup de véhicules provenant d'autres départements.

Ouverture des portes vers 19 heures 30 et c'est à 20 heures 15 que nous entendons une intro samplée qui annonce la venue du premier combo de la soirée. Ils viennent de Grenoble, ce sont HELEGION. Le groupe nous délivre un "true black metal" inspiré des mythologies nordiques et celtes. Mais nous proposent aussi des titres blasphèmatoires fustigeant les dérives du dogme chrétien. Le public est pour l'instant assez statique, malgré les coups de boutoir des musiciens qi bénéficient d'un bon son pour l'instant. Dans certains passages de leurs compos on croit reconnaitre des riffs et sonorités qui ne dépareilleraient pas dons des morceaux de Watain. Hélégion ouvre bien cette soirée ou seront représentées plusieures tendances de la scène black.

Après une courte pause, ou dehors ou au bar, voilà sur les planches un groupe qui fait beaucoup parler de lui par le style pratiqué.Il semblerait qu'il n'y ai pas de compromis, on aime au on aime pas. Il s'agit bien sûr de BLACKLODGE de Grenoble également. La première chose qui nous frappe c'est la meilleure qualité de son par rapport à leur précédent passage dans ces lieux, il y a quelques mois. Dans la veine black-indus avec batterie programmée, leur musique à des côtés bien technoîdes, bien groovy, mais du côté spectateurs c'est assez immobile. Pour faire court, on va dire que leur set fut bon mais un peu bref.

Changement de matériel, mais aussi de registre avec cette fois du black-death très puissant qui nous est offert par VORKREIST de Paris. Pour le coup la salle qui a encore enflé, commence à bouger enfin. Les compos du groupe sont en effet très propices au headbanging. Deux guitares bien en avant, une bassiste qui en veut, batteur au top, alternance de passages lourds et soudain plus speed, il n'en faut pas plus pour déchainer les premiers rangs. Grandes envolées et puis rouleau compresseur, les musiciens sont bien en phase. Par moments on pourrait penser à du heavy black à la sauce Immortal. Le set est assez long et tout le monde semble comblé. Belle prestation donc, pour ce soir.

Dépéchez-vous de vous désaltérer car le stock de bière commence à s'épuiser au bar, vu l'affluence de ce soir ! Et c'est dans un Lyon's Hall blindé, plein comme un oeuf autrement dit, que les Finlandais de HORNA,viennent déballer sur scène leurs titres empreints de paganisme, satanisme et occultisme. C'est le choc frontal, le cran supérieur vient d'être franchi. Pendant plus d'une heure, c'est le grand frisson nordique dans toute sa puissance. C'est du lourd et des mélopées viking aux climat pesant en passant par les parties plus speed qui rendent folle l'assistance de ce soir. Stages diving à gogo, les "retours" sur scène sont déplaçés et le frontman doit protéger le pied du micro. Pendant tout le gig, la mouvance devant l'estrade sera la même, dans cette étuve où les murs ruissellent de condensation.
Et puis malheureusement, tout a une fin. Les musiciens décrochent et s'en vont. Mais personne ne sors, attendant un éventuel comme-back. Et puis rien, on doit se résigner.

Ce fut excellent, bonsoir, "see you soon", c'est quand vous voulez !