METALDAYS 2013 - JOUR 4 Avec : iced earth, hypocrisy... |
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Date du concert : 25-07-2013 | |
Lieu : open air - tolmin - slovenie [ Hors-France ] | |
Affluence : | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 05 août 2013 , réalisée par Black.Roger - Photographe : Black.Roger | |
JEUDI 25 Juillet
Pour débuter la quatrième journée du Metaldays, je me rends devant la mainstage pour un groupe pour le moins curieux et original. Il s’agit des islandais SOLSTAFIR. Mais que fait ce groupe musicalement parlant ? Du rock n’roll, du métal épique, du folk-metal ? Un peu tout ça à la fois dirons-nous. Les islandais après avoir débuté dans le black metal durant les 90’s a trouvé son style unique depuis deux ans environ avec la sortie de « Svartir Sandai », album de 2011. Ce mélange de puissant et d’aérien, ces sonorités hors norme et ce chant clair atmosphérique peut surprendre, mais au final avec un minimum d’ouverture d’esprit, on adhère à leur démarche surtout en live. Comme aujourd’hui à Tolmin où c’était bien. Autre groupe curieux, SUBWAY TO SALLY venu de Germanie qui prend la suite à 16heures40 sur la grande scène. Autre curiosité, de la pyrotechnie en plein après-midi, ce n’était pas bien nécessaire mais bon. Déjà 20 ans au compteur pour cette formation de Potsdam avec un mélange de folk et de métal gothique. Les textes au départ en Anglais seront ensuite exclusivement écrits et chantés en Allemand par la suite et même quelque fois en latin ou en gaélique. Du monde sur scène (7 musiciens) avec cette formation aux influences médiévales pour un résultat difficile à apprécier personnellement. Groupe peut-être réservé à un public Allemand majoritairement… Je dévie ensuite ver la seconde scène pour du grind/death british, celui de THE ROTTED. Les Londoniens n’y vont pas avec le dos de la cuiller, ça passe ou ça casse, mais au final ça passe très bien avec ce mélange ultime de death brutal saupoudré de grind, avec cette urgence punk à toute épreuve. Ben le frontman en fait des tonnes sur les planches et semble à chaque fois vouloir nous cracher à la figure, aargh ! Derrière lui, ça tabasse sec, ça blaste à mort non stop. Riffs « dirty », voix graveleuse, le thrashcore sous amphétamines n’est pas bien loin par moment, le vieux death à la ENTOMBED non plus, sans oublier des déviances black n’roll à l’envi. Alors bien entendu on adhère pleinement à leur set au mélange détonnant bien ficelé, un direct « in your face » tout simplement, gloups ! On nous propose, toujours sur la grande scène, à 18 heures LEPROUS. J’avais déjà vu sur scène ce groupe Norvégien à Lyon l’an dernier le crois en première partie d’Amorphis et j’avais trouvé leur démarche originale non dénuée d’intérêt. Mais aujourd’hui leur métal/rock/prog avant-gardiste ne m’a pas accroché du tout. Le chanteur claviériste au chant très théâtral est accompagné par des musiciens aux accords minimalistes. Si leur précédent album « Bilateral » de 2011 proposait des compositions bien travaillées, le petit dernier, « Coal » se veut plus atmosphérique et là, ce groupe qui expérimente à fond m’a laissé de marbre, est-ce grave docteur métal ? LEPROUS va ensuite accompagner sur scène IHSAHN, mais je n’ai pas assisté, ou de loin à leur concert ayant eu ma dose de Leprous… Vite, je m’en vais à la seconde scène pour voir ANAAL NATHRAKH où je suis pratiquement sûr de ne pas être déçu. Ayant vu le groupe au printemps dernier à Lyon, je savais en gros à quoi m’en tenir évidemment. Ce sera donc l’apocalypse « on stage ». Alors, c’est parti pour 45 minutes de dévastation black/grind/death avec un V.I.T.R.I.O.L. en pleine forme. Le son nous arrache la cervelle, ça joue vite, ça joue fort et tout remue sur scène. Le son est donc très bon, les titres ravageurs. Mick Kinney envoie riffs sur riffs plus saignants les uns que les autres. Nous ne sommes pas « au théâtre ce soir » malgré certaines déviances vocales du frontman, mais bien dans un trip ultime de métal exacerbé aux dimensions inhumaines. On aime, que dis-je on adore Anaal Nathrakh. Set-list : Drug-Fucking Abomination, The Blood-Dimmed Tide, In The Constellation of the black Widow, In Coelo Quies, Tout Finis Ici Bas, Of Fire, and Fucking Pigs, More Of Fire Than Blood, The Lucifer Effect, Todos Somos Humanos, Between Shit and piss We Are Born, Volenti Non Fit Iniuria, The Destroying Angel, Forging Towards the Sunset. A 20heures ce sera (presque) aussi brutal avec les canadiens d’ANNIHILATOR venus défoncer littéralement la mainstage du Metaldays et je pèse mes mots. D’entrée de jeu sur les premiers titres on se regarde entre photographes avec des clins d’œil complices, le son est énorme et les envois d’une efficacité redoutable. Moi, qui n’avait encore jamais vu en live ce groupe légendaire de heavy/thrash, je me régale tout simplement, leur show est imparable, quelle baffe ! C’est une locomotive lancée à pleine vitesse qui vient nous percuter de plein fouet. Le choix des titres est bien vu dans leur variété, et bien entendu Jeff Waters, guitariste sous-estimé, fait le spectacle en faisant hurler sa guitare avec des riffs ciselés et des soli hors normes. Après 30 années d’existence, le groupe très prolifique en matière d’albums semble vouloir revenir en force après une certaine période de « flottement » en fin des années 90. Avec un superbe album « Feast » aux compositions dignes de l’Annihilator des débuts, et des prestations comme celle d’aujourd’hui à Tolmin, les canadiens remettent les pendules à l’heure et ça va faire mal, très mal, préparez vous pour les prochains shows, Waters et Padden remontent au top niveau du thrash. Set-List : King of the Kill, No Way Out, Set the World On Fire, W.T.Y.D., The Fun Palace, Alison Hell… Ambiance, ambiance, ambiance…
23heures15, c’est le moment de voyager un peu dans le temps avec les vétérans Américains du Heavy-Metal ICED EARTH, groupe fondé en 1984 ne l’oublions pas. Le leader du groupe Jon Schaffer, malgré les nombreux changements de line-up survenus au sein de la formation en trente ans tient bon la barre du navire. Ce navire qui a vu défiler de nombreux chanteurs dont Gene Adam, John Greely, Matt Barlow, Tim « Ripper » Owens et le dernier en date Stu Block qui possède de réelles possibilités c’est sûr. Malgré cela, ICED EARTH tient la scène et ses compositions ne souffrent d’aucune approximation en live. Ce soir Iced Earth, légende vivante du power-metal US nous donne une leçon de heavy en border-line du thrash par moment. D’ailleurs leur dernier opus en date « Dystopia » marquait un retour aux sources apprécié, et ce soir nous avons donc un Iced earth dépoussiéré et rajeuni devant nous, c’est sans appel, mais avec 4 rappels au menu. Set-List : Dystopia, Dark Saga, Pure Evil, Burning Times, I Died For You, V, A Question Of Heaven, Dracula, Prophecy, Anthem, Boiling Point, Watching Over me, Iced Earth, My Own Savior.
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