SONISPHERE 2013
Avec : limp bizkit, korn, slayer, in flames, motörhead, amon amarth, bring me the horizon, sabaton behemoth, karnivool, crucified barbara, dagoba, headcharger, airbourne, iron maiden, children of bodom, megadeth, epica, stone sour, dragonforce, mastodon, ghost, hacktivist, voodoo six
  Date du concert : 08-06-2013
  Lieu : snowhall park - amnéville [ 57 ]
  Affluence : 50000
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 11 juillet 2013 , réalisée par Doc.Douggy - Photographe : Doc.Douggy
   

SAMEDI :


 


Retour sur un week-end ensoleillé à Amnéville...


Il fait près de 30°c ce samedi midi sur le site du Galaxie et après avoir passé 25 minutes à trouver une place pour se garer, remonté tout le camping (cette année, je suis hébergé à 20 minutes de là), arrivé à l'entrée du site qui est contre toute attente (alors que le Fest off démarrait la veille sur la scène du camping ) blindé de gens en train de patienter car ceux-ci passent au compte goutte ; arriver à l'entrée « invit » pour m'annoncer que pour la presse, faut faire tout le tour du site par l'extérieur (en montée s'il vous plaît, ça fait travailler les mollets ! ) Et enfin arrivé, j'ai déjà mouillé le maillot !
Voilà comment démarre l'édition Sonisphère 2013 ! Mais plus sérieusement, cette année, l'affiche a de quoi rameuter du public de tous les bords, entre les Hard/Heavy de CRUCIFIED BARBARA, MOTÖRHEAD, MEGADETH ou encore AIRBOURNE, les contemporains peuvent se régaler avec BRING ME THE HORIZON, STONE SOUR, KORN ou encore une des « têtes » d'affiche LIMP BIZKIT, et enfin un peu plus de metal « extrême » comme BEHEMOTH, AMON AMARTH, MASTODON et consorts... Mais pour tout le monde c'est bien la présence d'IRON MAIDEN à l'affiche (alors que ceux-ci jouaient à Paris quelques jours plus tôt) qui rameute les troupes. Ou peut-être que je me trompe. Mais dans tous les cas, un beau week end qui s'annonce, ne serait-ce que part la présence du soleil, mais aussi de la reprise du site de l'édition 2011, vue à plus grande échelle bien sûr !


 


Mais revenons au présent. Alors que je remonte toute la pente pour accéder à l'accès VIP, j'entends de loin CRUCIFIED BARBARA. Et aux vues du report publié sur le site lors de leur passage à Saint Etienne en mai dernier, c'est avec grand regret que même en me dépêchant, j'arriverai à la fin de leur set... Tant pis. Et à vrai dire, KARNIVOOL qui joue juste après, c'est pas ma tasse de thé, un pseudo « prog/metal », mais dans lequel je n'entre pas... Je croise quelques têtes connues et direction la Scène Apollo (soit la main stage) pour attendre BEHEMOTH. C'est d'ailleurs étonnant de les retrouver en milieu d'après-midi quand on sait que leur lightshow est le plus souvent impressionant ! Mais bon.


 


Et ça démarre pile à l'heure. Alors que l'intro retentit, chacun des membres arrive sur scène, grimmés et parés pour la déferlante qui va suivre. Une déferlante tellement rapide que je ne vois pas les morceaux passer ! Même si le lighthow cité précedemment n'est pas de la partie, Nergal & co s'en donnent à cœur joie durant les 30 minutes qui leur sont impartis. Au programme, retour rapide sur la disco même si le peu de temps accordé leur fait zapper, à mon grand dam ne serait-ce qu'un morceau de « Thelema 6 ». Mais ils ont quand même le plaisir de nous sortir le vieux morceau qu'est « Moonspell Rites » (« And the Forest Dream Eternally », 1994) bien pensé entre « Conquer all » et « Demigod ». Nergal, quand on sait qu'il a vaincu sa leucémie, aime nous dire qu' "It's good to be alive !" et le public le lui rend bien ! S'en suit « Chant for Eschaton 2000 » et... c'est déjà la fin ?! 7 titres, 30 minutes, ah bah oui... Pour une fois, j'en aurai bien demandé plus ! Une entrée en matière plus que réussie pour BEHEMOTH !


 


SETLIST : Ov Fire and the Void / Demigod / Moonspell Rites / Conquer All / Alas, Lord is upon Me / Ar the Left Hand Ov God / Chants for Eschaton 2000


 



 


Sacrée bonne surprise de retrouver BEHEMOTH à presque 16h, et le soufflé retombe un peu quand je vois que ce sont SABATON et BRING ME THE HORIZON qui suivent... Bon SABATON, je vais jeter un oeil curieux, mais décroche vite... J'y reviendrai que lorsque j'entendrai leur chanteur (sacrée performance soit dit en passant) annoncer et remercier la présence de... Snowy Shaw derrière les fûts?! Hein? Aussi sec, je me lève pour me frayer un chemin dans le public et me faire une raison... Ah bah oui, après vérification, Mr Shaw tourne avec le groupe depuis quelques mois... Bah si j'avais su, je m'y serais penché plus sérieusement ! Allez pour le plaisir et avec quelques photos du public :


 



 


Bon par contre, je fais l'impasse sur le Deathcore de BRING THE HORIZON (pour ne pas faire un jeu de mot foireux) et en profite pour visiter le site en attendant AMON AMARTH.


Voilà quelques années que je n'ai pas eu l'occasion de voir les Vikings Suédois sur scène, mon dernier concert devant dater de la tournée “With Oden on our Side” (2006-08) c'est dire, et depuis je trouve que la qualité de leurs albums a quelque peu baissé, là où leur notoriété sur les planches n'a fait que monter en flèche et c'est bien normal, la troupe de chevelus mené par un Johann Hegg en forme a de quoi se targuer de sa place : un show et un son souvent béton, et cette fois, quelle n'est pas ma surprise de découvrir la proue d'un drakkar sur scène... Ah mais oui, ils démarrent la promotion du petit dernier “Deceiver of the Gods”. Le quintette est très présent sur scène, malgré un rendu sonore faiblard par rapport aux prestations que j'ai déjà pu voir... Et pourtant, ils ne jouent qu'un titre du nouveau en date ! Mais heureusement, les Suédois seront le premier groupe de la journée à me faire détacher les cheveux sur “Death in Fire”. Passé ça, une setlist surtout tournée vers leurs dernières sorties (moins mémorables pour ma part) que sont “Surtur Rising” et “Twilight of the Thunder God”. Mais pour autant le public est dedans, et AMON AMARTH nous fait une très belle représentation ne serait-ce que par Johan dans ces grands jours à trinquer à la corne ou y allant de sa petite grimace. Mais une légère déception quant aux choix des morceaux, trop tournés vers les derniers opus en date.


 


SETLIST : War of the Gods / The Pursuit of Vikings / Destroyer of the Universe / Live for the Kill / Deceiver of the Gods / Runes to my memory / Death in Fire / Twilight of the thunder God / Guardians of Asgaard


 




Et voilà qu'arrive l'heure des groupes attendus ! Avec en tête le père Lemmy et ses deux lurons Mikkey Dee et Phil Campbell qui vont à eux 3 emplir l'ambiance comme si ils étaient 10 sur scène... Eh bien en fait non. MOTÖRHEAD arrive sur scène, et là pour moi, rien ne se produit. Si ce n'est que Lemmy me donne l'impression d'une bête qu'il faut exhiber tant qu'elle tient debout. Quand on voit ces légendes, on ne peut qu'aquiescer et s'incliner face à une telle carrière, ces morceaux et le public présent le prouve : entre l'enchaînement “Metropolis/Over the Top” suivi d'un solo de guitare “rock'n roll” de Phil, MOTÖRHEAD met en avant “Overkill” avec pas moins de 4 titres au compteur, puis survole près de 40 ans de carrière avec ses 9 titres restants. MOTÖRHEAD est la légende, peut-être aurait-il fallu que je reste sur les souvenirs que j'avais il y a quelques années, parce qu'entendre “Ace of Spades” ralenti parce que Lemmy est épuisé, c'est les aléas de l'âge. Mais beaucoup auraient déjà raccroché et rien que pour sa présence, je lui tire mon chapeau. Mais ça s'arrête pour moi ici.


(Une pensée pour la personne décédée dans le public des suites d' une opération antérieure lors du show...)


 


Bon, sur ce, on continue et on se retourne vers la Saturn pour y voir IN FLAMES. Voilà maintenant quelques années que j'ai totalement lâché l'affaire les concernant allant d'albums très moyens en albums peu inspirés. Si on passe sur les problèmes d'alcoolisme, etc... (Ce qui a été le cas du passé de nombreux groupes ce week-end) On met tout de côté et je donne une chance aux Suédois.


Mais je me ferai des illusions si je me mets à les comparer à leurs homologues DARK TRANQUILLITY qui tiennent encore bien la route. Ici, les balances juste avant le début du concert ne me tiennent pas vraiment en haleine : guitares faiblardes, batterie mal dosée, ce qui se ressent au premier titre. Mais le tir est rectifié et cette fois c'est la prestation d'Anders qui, au fil des titres sépuise inutilement, au point que l'on peine à l'entendre. 4 titres m'auront suffi, d'autant que ceux-ci sont tournés vers les dernières productions du groupe... J'ai vraiment fait une croix sur IN FLAMES et je suis pas le seul quand je vois la queue aux stands de nourriture...


 



 


Une fois rassasié, le soleil se couche et il est temps de rendre hommage à Jeff Hanneman qui depuis quelques temps déjà a été remplacé sur scène au pied levé par Gary Holt (EXODUS), et sans en vouloir à notre guitariste disparu, il paraissait que ça rendait bien. Si on y ajoute Paul Bostaph derrière les fûts, on peut s'attendre donc à un grand concert !


Et entrée en matière avec “World Painted Blood” tiré du dernier album du même nom, son quasi parfait, batterie qui “tape”, Tom Araya toujours accroché à son micro, et on est reparti pour 1 heure de Thrash en bonne et dûe forme ! La première partie du set met en avant quelques uns des titres de la période 90's comme “Disciple” ou “Stain of Mind” et dès lors des premières notes de “Mandatory Suicide”, c'est la déferlante, ou plutôt un enchaînement dans le pit et ailleurs (pour ma part, je reste assez éloigné, mais me retrouve à cotoyer nombre de heandbangers, moi y compris) pour un enchaînement qui restera des plus mémorables, mais voyez plutôt : “Mandatory Suicide”, “Chemical Warfare”, “The Antichrist”, “Seasons in the Abyss”, “Dead Skin Mask”, “Raining Blood”, “South of Heaven” et “Angel of Death”... En voilà un long moment empli de cheveux virevoltant dans tous les sens à reprendre certains des morceaux en coeur ! De quoi faire travailler les cervicales, voilà ce qui avait manqué ce jour jusque là... Mais lors de l'exécution de ces titres, je me rends compte qu'aucun hommage n'est fait pour Jeff... Ah mais si, le Backdrop, qui pourtant prend tout le fond de la stage aux couleurs du sponsor de Jeff avec un HANNEMAN écrit en grand, non en fait on pouvait pas faire mieux. Jeff,  j'espère que ce concert tu l'as vu de là où tu es, paix à ton âme, j'espère que chez toi il pleut du sang, car ici, il aurait pu !


L'un des meilleurs concerts de SLAYER qu'il m'ait été donné de voir et aussi un très bel hommage...


 


SETLIST: World Painted Blood / Hallowed Point / War Ensemble / Hate Worldwide / Stain of Mind / Disciple / Bloodline / Mandatory Suicide / Chemical Warfare / The Antichrist / Seasons in the Abyss / Dead Skin Mask / Raining Blood / South of Heaven / Angel of Death


 



 


Et l'heure vient aux groupes des années 90 qui représentent les têtes d'affiche de cette première soirée : KORN et LIMP BIZKIT. Autant le dire de suite, je ne suis pas particulièrement fan de KORN, et encore moins de LIMP BIZKIT. Mais après avoir appris quelques jours plus tôt le retour de Head à la basse, je me disais que ça devait valoir le coup d'autant qu'apparemment c'est l'un de ses premiers depuis son retour. Je n'ai jamais vraiment apprécié jusque là les prestations des Américains en festival ( en fait mon seul souvenir est celui du Graspop en 2007) mais alors que retentit l'intro qui est de suite enchaîné par “Blind”, je suis soufflé ! Un son parfait, Jonathan Davis souriant et possédant une hargne que j'ai rarement vue, le trio de tête Davis/Munky/Head prend sa splendeur ! Exit les morceaux “dub step” du dernier album ( ah bah si, ils en ont fait deux...) le combo reste surtout à ses premiers amours qui les ont fait connaître avec leurs 3 premiers albums ( Korn, Life is Peachy et Issues ) qui représentent à eux seuls la moitié de la setlist ! S'ajoute à cela un retour sur la discographie qui suit avec un morceau de chaque album  ( bon, ces albums là, je les ai moins pratiqués)... Mais qui font du concert de KORN l'un des meilleurs de ce week end, voire de l'année pour ma part ! Et comme dirait Flo, un collègue que j'ai croisé le lendemain, “C'était le concert que l'on aurait souhaité voir étant adolescent”. Tout est dit !


 


SETLIST :Blind / Twist / Chi / Falling Away From Me / Dead Bodies Everywhere / Narcissistic Cannibal / Coming Undone / Did my Time / Shoots and Ladders – Somebody Someone / Here to Stay / Helmet in the Bush / Need To / No Place to Hide. RAPPELS : Get Up ! / Got The Life / Freak on a Leash.


 



 


Après cette méchante claque, il m'aura été très difficile d'aller voir LIMP BIZKIT, d'autant qu'excepté “Take a Look Around” je ne connais mais alors, absolument pas... Et ne m'intéresse que très peu à la vague “Nu Metal” (et oui, les goûts et les couleurs...) Bref, je jette un oeil de loin, le son n'a pas l'air mauvais, mais je m'arrête là, d'autant que le collègue attend dans la voiture et que j'en ai encore pour 25 minutes de marche et un bon repos qui m'attend !


 


DIMANCHE :


 


Une bonne nuit de repos, un petit apéro, un KFC et on retourne sur le site, cette fois garé sur le parking presse, ce qui évitera la montée une seconde fois... VOODOO SIX et HACKTIVIST m'intéressant peu, je vais plutôt faire un tour du côté du merchandising, qui cette année est plutôt conséquent ! 2 tentes Market avec les distros habituelles (l'occasion de croiser les voisins de chez Listenable), des bars tous les 25 mètres et bien sûr, le merch officiel (à prix exorbitant soit dit en passant...)


 


Il est temps maintenant d'aller sur le côté de la Saturn pour ma première attente de la journée (enfin !) avec les suédois de GHOST.


Intro grandiloquente (“Masked Ball”, Jocelyn Pook tirée entre autres de “Eyes Wide Shut” et sa scène de cérémonie Illuminati) et voilà qu'arrivent les Goules sans noms (“Nameless Ghouls”) alors que démarre “Infestissumam” tiré du dernier album en date.. Et quelle classe que Papa Emmeritus II, férule à la main qui arrangue la foule (Un certain pape devrait prendre exemple...) et la tient dans sa main, car c'est devant une foule déjà conquise que joue GHOST cet après-midi et il y a de quoi ! En plus de proposer un Heavy Doom teinté de claviers très 70's d'excellente qualité, le combo assure sur scène, ce qui j'avoue me faisait un peu peur. Mais que nenni, 8 morceaux, 4 de chaque représentant leurs deux sorties à ce jour, mission remplie. Manque peut-être que le running-order qui ne les a pas aidé et qu'ils se retrouvent en plein après-midi. En salle peut-être ?


 


SETLIST : Infestissumam / Per Aspera ad Inferi / Con Clavi Con Dio / Stand By Him / Prime Mover / Year Zero / Ritual / Monstrance Clock


 



 


Et j'enchaîne avec un groupe qui cette fois à sa place dans l'après-midi avec les MASTODON. Gardant un excellent souvenir lors de leur passage au Hellfest en 2009 (!!), il me tarde de revoir les Américains, même si je n'ai pas eu de bons échos de leurs prestations depuis (entre un “The Hunter” en demi-teinte, et des chants moins réussis qu'en studio), d'autant qu'une semaine plus tôt au Luxembourg, “The Hunter” représentait les quasi trois quarts de leur setlist. Bon... On patiente pour la 2e salve de photos et on profite des deux premiers morceaux choisis jusque là “Black Tongue”, mais surtout “Crystal Skull” ! Et voilà ce que je craignais, le petit vent qui se lève n'est pas bienvenu non plus, et on peine parfois à entendre les chants. D'ailleurs, je vois souvent Bret Hinds (guitare) demander à ce qu'on remonte son chant... Et à partir de là, je trouve la setlist peu convaincante et trop axée sur le petit dernier en date... Mais le public présent en masse n'est peut-être pas de mon avis, ou alors tout comme moi reste en attendant des morceaux plus vieux tels que (enfin !) un “Crack the Skye” sympathique mais dont j'aurai entendu de meilleures prestations ou un final sur “March of the Fire Ants” somme toute efficace.


MASTODON ne fait pas toujours le bon choix concernant ses titres en format “live”, peut-être serait-il temps de donner un réel successeur à “Crack the Skye”? Car pour le moment on a déjà vu mieux...


 


SETLIST : Black Tongue / Crystal Skull / Dry Bone Valley / Thickening / Stargasm / Blasteroid / Crack The Skye / Spectrelight / Iron Tusk / March of the Fire Ants


 



 


Après MASTODON, il est temps de faire une petite pause, mais juste avant il me fallait au moins voir un morceau de DRAGONFORCE, et c'est chose faite. Le Speed et moi ça fait deux, mais quand on me parle de ce combo, il me faut toujours au moins en voir un titre. Parce qu'après deux, ça devient juste redondant... Et par la même étant persuadé que c'est EPICA qui joue juste derrière, je fait l'impasse sur STONE SOUR pour retourner sur EPICA. Un growl par-ci, un chant féminin par là. Ouais bon, direction le bar...


 


Les choses sérieuses reprennent avec MEGADETH. D'ailleurs, avec la bande à Dave ça passe ou ça casse. Et Dave n'est pas dans ses meilleurs jours. Très peu souriant, il m'a toujours l'air de donner le strict minimum sur scène, c'est à dire pas vocalement au top. Mais quand on aime, on fait l'impasse sur le show visuel qui tout de même voit un écran en backdrop, et on écoute. Ou on apprécie et on headbangue. Question setlist, on revient sur les standards que sont “Hangar 18”, “Countdown to Extinction” ou “Symphony of Destruction”; l'habituel “Á Tout le Monde” repris par le public en entier (d'ailleurs je ne suis pas le seul à chanter faux).


Pas de surprise pour MEGADETH, si j'en attendais pas plus, un show “pro” made in “Big Four”.


 


SETLIST : Trust / Hangar 18 / She-Wolf / Countdown to Extinction / Sweating Bullets / Kingmaker / Super Collider / A Tout le Monde / Symphony of Destruction / Peace Sells / Holy Wars... The Punishment / Silent Scorn / My Way / Shadow of Deth.


 



 


Voilà maintenant l'heure du “Hate Crew Death Roll” ! J'ai décroché depuis quelques temps des albums de CHILDREN OF BODOM, mais aux vues des premières écoutes du dernier en date “ Halo of Blood”, il était temps de réviser mon jugement, un vrai retour aux sources. Donc j'attends les Finlandais au tournant et espère avoir aussi du vieux morceau ! Et c'est chose faite. Alexi a fait table rase sur ces dernières années, et voilà un moment que je ne l'avait pas vu “net” sur scène ! Le combo a une sacrée présence sur scène, et je me retrouve soufflé dans la vague “Mélo/Speed” des Scandinaves. Aussi bien, ils nous présentent donc le dernier en date, mais et surtout pour mon plaisir reviennent sur toute leur discographie. Le groupe a mûri, les solis d'Alexi parfaitement executés, et on sent que le groupe est taillé pour la scène quand on constate à quel point ils sont démonstratifs. Une setlist qui passe comme une lettre à la poste, et qui me fait oublier les prestation en demi-teinte des dernières années. Et par la même, un avant-goût de plaisir juste avant IRON MAIDEN ! Hélas, les deux derniers morceaux (dont un superbe “Downfall”) seront vu que de “côté”, car il faut se placer pour MAIDEN. Mais somme toute l'un des concerts du week end et un retour en force de CHILDREN qui n'hésite pas à nous réinviter pour la tournée promo cet automne, affaire à suivre !


 


SETLIST : Transference / Needled 24/7 / Living Dead Beat / Angels Don't Kill / Halo of Blood / Bodom After Midnight / Hate Me ! / In Your Face / Blooddrunk / Downfall / Hate Crew Deathroll


 



 


Et c'est que la foule s'amasse devant l'Apollo ! Je peine à arriver jusqu'au niveau de la console alors que CHILDREN OF BODOM joue encore juste derrière moi. L'occasion de se placer avec un groupe de personnes arborant tous fièrement leur tee shirt d'un groupe si ce n'est LE groupe de Heavy Metal qui réunit toutes les génération et ce depuis presque 40 ans : IRON MAIDEN. Et aux vues de toute la place reservée au Stages tournée vers l'Apollo, les installations effectuées en long en large et en travers de la scène, je peux vous dire qu'on va avoir le droit à quelque chose de magique !


Et c'est alors que commence le show MAIDEN ENGLAND. Pour ma part, je m'attendais à un show reprenant les plus grand titres des années 80, que nenni, car aux tubes que tout le monde connaît on été ajoutés quelques morceaux tirés de la période 90's. Et retentissent les premières notes de “Moonchild”, Bruce Dickinson installé sur les installations de fond de scène alors que sonnent les musiciens. Et le show sera spectaculaire ! Entre les différents déguisements de Bruce, le Backdrop qui change à chaque titre, ou encore le combat Eddie vs. Steve Harris. Et on en a pour tous les goûts en allant de “Number of the Beast” à “Running Free” en passant par quelques raretés comme “The Phantom of the Opera” ou “Afraid to Shoot Strangers”, du grand show, auxquels les voix du public viennent se mêler sur “Fear of the Dark” (que je n'attendais pas) et “Seventh Son of a Seventh Son” juste grandiloquent. Et je ne cite pas tous ces morceaux habituels de la setlist qui font de MAIDEN l'un des groupes rassemblant le plus de fidèles de par ce monde... Sûrement l'une des affiches de l'année.


 


SETLIST : Moonchild / Can I play with Madness / The Prisoner / 2 Minutes to Midnight / Afraid to Shoot Strangers / The Trooper / The Number of the Beast / Phantom of the Opera / Run to The Hills / Wasted Years / Seventh Son of a Seventh Son / The Clairvoyant / Fear of the Dark / Iron Maiden. Rappels : Aces High / The Evil that Men Do / Running Free.


 


 


Bon après cette affiche pour le moins magique, il devient dur d'aller voir AIRBOURNE, même si je connais la réputation des Australiens pour leur énergie. D'autant qu'il faut quitter le site avant les mouvements de foule (qu'on aura d'ailleurs pas loupé) pour reprendre la route...


 


Au final, le Sonisphère était bien mieux réussi que l'an dernier, le site parfaitement repensé, si ce n'est quand même toujours des petits soucis de sons sur la Apollo. Des choix de running-order pas toujours à l'avantage des groupes (pensée pour BEHEMOTH et GHOST que j'aurai bien vu en soirée), des déceptions malgré tout et des groupes qui n'avaient pas de réel interêt (tout du moins pour ma part). Mais de très belles prestations, ne serait-ce que pour SLAYER (R.I.P Jeff), KORN, CHILDREN OF BODOM, GHOST et IRON MAIDEN.


 


Et un Festival qui mérite d'être présent sur la scène Française l'année prochaine. En tout cas, merci à Nous Productions pour l'invit', à Gatou pour son hébergement et son “Guitar Hero” en noir et blanc et à Nico d'avoir attendu près d'une heure sur le parking du supermarché , mais c'est pas ma faute, c'est le mouvement de foule ! Á l'année prochaine !


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