NEUROTIC DEATHFEST 2013 DAY 02 Avec : carcass, cock & ball torture, repulsion, vallenfyre, immolation, crepitation, wormed, buried, pig destroyer, tribulation, svart crown, necrophagia, internal suffering, hammercult, haemorrhage, enemy reign, antropomorphia. |
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Date du concert : 04-05-2013 | |
Lieu : Poppodium 013 - Tilburg [ Hors-France ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 14 juin 2013 , réalisée par Doc.Douggy - Photographe : Doc.Douggy | |
Après une petite nuit (et oui faut quitter l'hôtel pour un autre à 11h30...), départ à 20 km de Tilburg pour choper un autre hôtel, le premier étant plein ce samedi, comme quoi vaut mieux toujours réserver bien en avance ! Après un bon café qui m'aura remis d'aplomb (j'espère) il est temps d'attaquer ce 2e jour du Neurotic ! Et aujourd'hui y'a du lourd au programme : Côté grind HAEMORRHAGE, PIG DESTROYER et COCK & BALL TORTURE, et du Death old school avec REPULSION, CARCASS ou VALLENFYRE. Mais c'est sans compter sur le reste de l'affiche qui devrait réserver quelques surprises, en avant la musique ! ANTROPOMORPHIA et ENEMY REIGN après quelques écoutes sur la toile avant le festival ne m'intéressant pas plus que ça, direction un célèbre fast-food avant d'attaquer avec HAEMORRHAGE. Première occasion de les voir, apparemment les Espagnols aiment quand le sang gicle sur la table d'opération en voyant leur vocaliste qui en est couvert, passant la moitié du concert à tenter de se tailler les veines avec son micro (bon courage ! A moins que ce soit son brassard qui le gratte?), et ses musiciens pour le coup déguisés en internes. Y'a pas à dire, je me laisserai pas opérer par ses gars là ! Du Goregrind bien dansant pas tellement brutal, mais plutôt groovy... Une setlist à l'image du style avec pas moins de 17 titres, les 4 premiers dédiés à leur dernier album en date « Hospital Carnage », pour ensuite revenir sur leurs 5 premiers albums. Mention spéciale au morceau de jambe amputé (en plastique bien sûr !) de laquelle le chanteur se délectera un bon moment ! Un show tout en couleur (ou en rouge tout du moins) de 40 minutes qui pour moi ouvre ce samedi ensoleillé d'une très bonne manière ! Sachant que le combo sera aussi présent au Hellfest et à l'Obscene Extrême, ça nous laisse le temps de s'anesthésier avant d'y retourner ! SETLIST : Open Heart Butchery / Traumageddon/ Hospital Thieves/ 911/ Disgorging Innards/ Festerfest/ Amputation Protocol/ Mortuary Riot/ Treasures of Anatomy/ Dissect, Exhume, Devour/ Exquisite Eschatology/ Anatomized/ Deranged for Loathsome/ Putrescent/ Furtive Dissection/ I'm a Pathologist
Direction la Second Stage pour découvrir les Colombiens d'INTERNAL SUFFERING, et leur Death metal brutal, technique et sans concessions. Il faut reconnaître que ses messieurs maîtrisent parfaitement leurs instruments, mais j'ai beaucoup de mal a y rester plus longtemps qu'àprès quelques shoots photos, entre une fumée irritante et un rendu sonore qui fait que si l'on ne connaît pas parfaitement les morceaux on se retrouve aspirés dans une cascades de riffs et de patterns rythmiques qui donnent mal à la tête, et puis après tout, on ne peut pas tout connaître ! Une prochaine fois, mais plutôt en extérieur de préférence...
Pause clope à l'extérieur histoire de prendre l'air, un petit Jack Daniel's offert à l'entrée (Merci Mesdemoiselles !) et je repars aussi sec sur la Mainstage pour (re)voir Killjoy et sa troupe de joyeux lurons prendre d'assaut le festival ! NECROPHAGIA fait partie de ses groupes jouant autant le scénique que leur musique, un “Horror Death metal” influencé part ces films gore du siècle dernier, et ce depuis la fin des 80's ! Mais il est aussi connu pour son line-up plus que prolifique qui aura vu passer un certain Anton Crowley aka Philip Anselmo dans ses rangs à la guitare fin 90's... Ici avec le line-up du dernier bébé en date “Deathtrip 69”, la setlist tourne beaucoup autour des dernières compositions du groupe, plus tourné vers un Death mid-tempo. Déjà passé et apprécié au Neurotic Deathfest en 2011, il ne m'en fallait pas plus pour retourner les voir. Je trouve quand même le son un peu maigrelet face à une salle peu remplie, même dans le pit photographe... Killjoy pourrait jouer dans des films style Rob Zombie avec ses gimmicks “antichrist” sur le front, ce qui donne un côté plutôt théâtral à la prestation des Américains, mais somme toute par moments soporifiques surtout après HAEMORHAGGE et INTERNAL SUFFERING, la prestation manque de punch et je reste quelque peu déçu de leur passage... 40 minutes tout comme leurs prédécesseurs, c'est bien suffisant.
Arrive ce moment où il faut faire des choix, et heureusement cette année, il n'y en aura pas eu beaucoup à faire ! Soit tenter de grimper dans la Third Stage pour supporter les seuls Français à l'affiche SVART CROWN, ou retourner dans la Second Stage pour aller apprécier ma dernière claque du moment TRIBULATION. En fait le choix est vite fait, tant pis pour les Français, je sais que l'occasion se représentera ! (D'ailleurs, ces malchanceux auront une coupure de courant durant leur show...) Découverts avec l'annonce de leur ajout sur l'affiche TRIBULATION n'aura eu de cesse de tourner dans ma chaîne depuis avec un parfait mélange entre ambiances Black Metal et Riffs Death metal, quelque chose qui ne m'avait pas autant pris aux tripes depuis les feu DISSECTION dont on pourrait retenir l'influence principale et la même nationalité. Des morceaux, excusez moi du terme, mais “chiadés” et travaillés parfois à la limite du psychédélisme lors des accalmies accoustiques, voilà quelque chose qui nous fallait dans ce festival. Avec seulement deux albums, le premier purement Black metal, le jeune combo, car je donnerai pas la trentaine à ses membres, a dû marquer l'orga avec le second “The Formulas of Death”, une petite perle sortie en début d'année. D'ailleurs, après quelques recherches je ne peux que rester dubitatif lorsque je découvre que leur nouveau guitariste et nouveau batteur ont fait partie d' ENFORCER (Heavy/Speed, Suède)... La second stage sied donc très bien à ces jeunes hommes qui nous délivrent un set que je trouverai mémorable, l'un des meilleurs du festival, même si tout n'était pas parfait. Il leur reste à prendre de l'expérience et il fait nul doute que l'on entendra parler de TRIBULATION très prochaînement dans nos contrées, ou tout du moins je l'espère, car il me tarde de les recroiser. Une excellente surprise à côté des pointures présentes sur le site.
Après cette bonne claque, il est temps d'en revenir au Grindcore avec le quatuor PIG DESTROYER. Ma dernière fois au HELLFEST je m'en souviendrais il y a quelques années déjà, ou tout du moins mes genoux s'en souviennent, et avec un très bon “Book Burner” sorti fin 2012, ça me démange. Reste à voir le rendu sur scène. Une setlist tournant autour des trois dernières sorties du groupe à savoir “Phantom Limb”, “Terryfier” et le précités, Scott Hull & co se donnent à fond, emplissant la scène de sonorités brutales comme on aime (surtout à la vue d'un public bien excité), le combo joue comme 6 et ce n'est pas le manque de basse qui se fait sentir, tellement Scott remplit son rôle et reste parfait dans ses compositions. Seul Blake Harrison (samples) est dans le fond droit de la scène à sautiller sur place alors que leur vocaliste J.R Hayes arpente la scène de gauche à droite en s'égosillant sur les parties rythmiques de leur machines à exploser les baguettes David Jarvis, pas étonnant lorsque l'on donne le rythme aussi dans MISERY INDEX ! Des titres qui s'enchaînent à une vitesse fulgurante, et à peine le temps de se reposer les tympans que c'est déjà terminé. Très bonne prestation de PIG DESTROYER à réapprécier dès que l'occasion se présente.
Le temps d'aller écouter WORMED dont je garde juste le souvenir que j'ai rarement entendu aussi brutal de mon existence, que je songe à faire une petite pause, d'autant que ça va encore enchaîner sur la soirée. Passage par la Third Stage car je suis vraiment pas fan d'IMMOLATION pour voir CREPITATION, jusqu'à lors inconnu au bataillon. L'occasion aussi de retrouver les potes dans une toute petite salle pleine à craquer pour danser sur les sonorités Groovy Grind à deux chanteurs, une excellente surprise qui verra deux minutes de silence (on aurait pu entendre les mouches voler dans les 013) en l'honneur des soldats Hollandais morts au combat durant la seconde guerre mondiale. Et ça repart aussi sec ! Sachant que WORMED et CREPITATION seront à l'Obscene Extreme cette année, j'en ferai un retour plus complet. IMMOLATION, ce sera une prochaine fois... Même pas le temps de repartir en ville choper quelque chose d'acceptable (la nourriture du site laisse à désirer), qu'il faut retourner dans la Second Stage pour enfin découvrir sur scène le projet Death Old School des Anglais de PARADISE LOST, VALLENFYRE. Lumières bleutées et grosse fumée à l'appui, le combo nous sert pratiquement en intégrale leur seul et unique album à ce jour “The Fragile King”. Vocaux déchirés qui rappellent les premières heures de leur groupe principal, sur son de guitares “made in Sweden” un tantinet plus lourd et doomesque, le quintette remplit parfaitement son rôle, et me fait headbanguer comme jamais. Leurs passages sont pas fréquents donc n'hésitez pas si ils se produisent dans votre coin ! SETLIST: All will suffer/ The Divine have Fled/ Ravenous Whore/ Cathedrals of Dread/ The Grim Irony/ Humanity Wept/ A Thousands Martyrs/ Seeds/ As the World Collapses/ Desecration. Je vais hélas faire l'impasse sur le début du concert de REPULSION, profitant pour enfin manger, et arriver au 2/3 du concert. Quand on connaît le statut du groupe on ne peut que apprécier les premiers méfaits metalliques de leur leader Scott Carlson (ex-DEATH ou CATHEDRAL), avec un unique album “Horrified” sorti en 1989. Le set est comme les fans les attendent, sans fioritures. Il me tarde maintenant de découvrir cet album, près de 25 ans plus tard... Les premières notes de COCK & BALL TORTURE retentissent dans la Second, la salle totalement blindée donne un accès difficile mais en se faufilant, je me retrouve directement dans le pit, pour ne pas le lâcher de tout le concert. Du Grind gras, mid-tempo, gore à souhait et super dansant, qui donne un côté “Groove” dans la salle et font du set des Allemands l'une des meilleures ambiances du festival, et les place au Top 3 des groupes du week end chez moi ! La redescente des morceaux de “Sadochismo” va être des plus difficiles. Et COCK & BALL TORTURE est bien l'un des groupes qui me décidera à aller à L'Obscene Extreme cet été ! Ressortir de la Second Stage n'est pas chose facile et lorsque j'arrive dans une Main bondée pour la tête d'affiche de la soirée, la salle fait carton plein. Et c'est logique car CARCASS est déjà en train de jouer “Symposium of Sickness”, le gars de la sécurité ne veut pas me laisser accéder au pit photo celle-ci étant la dernière pour les shootings... Bon, on va monter quelque marches pour une meilleure vue et apprécier le set des Anglais qui reprend pour une bonne partie les morceaux de “Necroticism” laissant de côté le “Swansong” tant décrié. L'occasion aussi de présenter son nouveau (?) line-up, car M.Amott n'est pas présent et remplacé par Ben Ash ainsi que Dan Wilding derrière les fûts. On a affaire à un Jeff Walker des grands soirs qui vanne, tout sourire sur fond d'images toutes aussi médicales comme j'avais déjà eu l'occasion de voir au Hellfest. Un set bien ficelé, des morceaux tout aussi cultes que “ Corporal Jigsore Quandary”, “Buried Dreams”, “Exhume to Consume” et un final de haute volée sur “Heartwork”. Hélas pas de nouveau morceau à se mettre sous la dent, peut-être le seul regret d'une prestation sans faille, et d'une deuxième journée qui finit en beauté ! no images were found |
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