HIGH ON FIRE Avec : lizzard, jumping jack, high on fire |
|
Date du concert : 15-02-2013 | |
Lieu : Biebob - Vosselaar [ Belgique ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 15 mars 2013 , réalisée par Doc.Douggy - Photographe : Doc.Douggy | |
Une tournée de HIGH ON FIRE, ça ne se loupe pour rien au monde ! D'autant qu'avec la tournée de reformation de SLEEP l'an dernier (pour rappel Matt Pike, chanteur/compositeur, fait à la base partie du groupe culte de Stoner/Doom), et le nouvel album du trio « De Vermis Mysteriis » à promouvoir, il me tardait de pouvoir enfin découvrir sur scène les Californiens. Et pour le coup, chose rare, ce sont deux groupes Français qui ouvrent pour le combo sur toute leur tournée Européenne, une aubaine donc pour les limougeauds de LIZZARD et les Nantais de JUMPING JACK de se faire apprécier du public Européen. Une fois n'est pas coutume, la France est malgré la présence de ces deux groupes boudée par HIGH ON FIRE, mais heureusement ma proximité avec la Belgique me permet d'au moins profiter de leur passage à Vosselaar, dans ce grand club qu'est le Biebob. Ma dernière venue datant de 2008 (ah ce concert de TROUBLE...), les aléas du covoiturage et des horaires de travail me feront pour mal commencer arriver en retard... Espérant tout de même pouvoir apprécier quelques titres de LIZZARD et de leur Metal Progressif proche de TOOL, et le temps de me frayer un chemin dans la salle bondée que le trio remercie le public à mon grand désarroi... Une chose est sûre, aux vues du monde présent et des quelques riffs que j'aurais pu entendre, il me tarde de les revoir dès un prochain passage. Tant pis, retour au bar donc, attendant l'arrivée des JUMPING JACK. Et chose faite en l'espace de 15 minutes, le trio de Stoner rock investit les planches ! Grosses guitare grésillante, basse bourdonnante et batteur aimant marteler ses fûts, on se prend rapidement au jeu groovy des Nantais. Grandement influencés par la scène Californienne des 90's, le trio me rappelle par moment QUEEN OF THE STONE AGE pour son « easy listening », mélangé au Stoner plus « burné » de John Garcia avec HERMANO. Non, non ce ne sont pas des clones de KYUSS, mais bien un hybride de QOTSA et de HERMANO (vous suivez?!). En somme, c'est énergique ! Mais j'ai tout de même l'impression que le groupe prend son public pour acquis, et en fait un peu trop... Mais la recette fonctionne et celui-ci fini par se prendre au jeu, même si, au fond de chacun de nous, c'est surtout HIGH ON FIRE que l'on attend. Un bon set de la part des Français, mais qui pour ma part me laisse un peu sur ma faim, peut-être par un manque d'originalité, allez savoir... N'empêche que leur musique entre facilement en tête, le tout est parfaitement exécuté, et le combo mérite sa place sur cette tournée !
Les passages d'HIGH ON FIRE sur le vieux continent ne sont pas rares, mais il y avait quand même quelques années d'écoulées depuis leur dernier passage en Belgique au festival de Dour... N'empêche que cette fois-ci, la bande à Matt Pike a un sacré dernier brûlot à défendre sur scène et est attendu de tout le public qui se rameute au devant de la scène. Et sans transition le power trio Californien envoie du lourd avec « Serum of Liao » qui entre autres ouvre leur dernier album « De Vermis Mysteriis ». S'enchaîne par la suite « Frost Hammer » (« Snakes for the Divine ») et le ton est donné pour tout le concert. Le trio mené de fer par un Matt Pike en grande forme, le torse nu et moins imbibé que la dernière fois que je l'ai vu fort heureusement (SLEEP au Trix, Anvers l'an dernier), donne tout ce qu'il possède sur scène. Dôté d'un son aussi puissant que les compositions du groupe, la base rythmique de Des Kensel reglée comme une horloge pourrait nous faire passer le concert à rester regarder son jeu, tout autant que celui de Jeff Matz, qui n'a de cesse de marteler sa basse, le tout en arpège. Les compositions s'enchaînent aussi vite que leurs albums et le set est l'occasion de faire un point sur une discographie déjà bien fournie, puisque chaque album y est représenté, de « Blessed Black Wings » (« Devilution ») à « Surrounded by Thieves » (« Speedwolf ») et étonnament c'est le premier album du groupe « The Art of Self Defense » qui est le plus représenté ce soir (au même niveau que leurs deux derniers albums) avec pas moins de 3 titres dont l'énorme « 10,000 years » et pour la surprise « Blood from Zion » en rappel. Le petit coup de cœur de la soirée pour ma part reste l'enchaînement « Madness of an Architect/ Snake for the Divine », qui ne m'aura pas laissé de marbre en fin de set. Le niveau sonore du Biebob correspond bien à l'ambiance délivrée par le combo, et tout le monde sort heureux de cette affiche haute en couleur. SETLIST : Serums of Liao/ Frost Hammer/ 10.000 years/ Devilution/ Last/ Fertile Green/ Rumors of War/ DII/ Speedwolf/ Fury Whip/ Madness of an Architect/ Snakes for the Divine. RAPPEL : Blood From Zion.
Le temps d'en profiter pour aller faire un tour au Metal Market situé à côté et d'y boire un dernier verre qu'il est temps de se mettre en route pour la France, déjà... N'empêche une bonne date, qui plus est ouverte par deux groupes Français, fait assez rare pour le souligner. On ne peut quand même s'empêcher de se demander pourquoi HIGH ON FIRE est boudé par la France, ne faisant qu'une date en 2013, au Hellfest. Ce qui je conseille devrait être l'occasion de leur montrer qu'ils sont aussi les bienvenus chez nous ( et pour ceux qui en veulent encore plus, n'oubliez pas SLEEP!) HIGH ON FIRE fait partie des valeurs sûres. Un grand merci aux LIZZARD (même si je vous ai loupé, je compte bien me rattraper) et aux JUMPING JACK pour l'invit, deux groupes Français à suivre. no images were found |
|
Chroniques de concerts – details