THE 69 EYES Avec : the 69 eyes, undercover slut |
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Date du concert : 11-02-2013 | |
Lieu : Le Nouveau Casino - Paris [ 75 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 26 février 2013 , réalisée par Chleo - Photographe : Chléo | |
Me voici au Nouveau Casino, salle dans laquelle je n’ai pas mis les pieds depuis fort longtemps. Je viens découvrir sur scène un groupe Finlandais qui me fascine depuis quelques années et je profite de leur date unique en France pour les soutenir. The 69 Eyes est un groupe surnaturel et captivant, tant pas leurs qualités sonores, que par le charisme énigmatique du chanteur. Le concert débute par un groupe Français réputé pour leur style Schock Rock, se rapprochant du Metal Indus. Undercover Slut est un mélange de Punk Rock agressif et de Death Rock apathique, sur un fond de Glam (pour le maquillage façon kabuki). Je décris ce combo pseudo-androgyne comme glauque, presque malsain avec un comportement à la limite du dégradant. Avant de jouer, ils installent deux jeunes filles nues de chaque côtés de la scène, les mains liés sur une croix, le visage recouvert d’un bonnet rappelant celui du Ku Klux Klan, vêtues d’une simple culotte et les seins recouverts de morceaux de gaffer noir, qui danseront dans cette position tout le long du set, qui m’a semblé bien long. Le chanteur, et leader du groupe, n’hésite pas à investir la scène sans se préoccuper de ses congénères, quitte à les bousculer de temps à autres, mais ça n’a pas l’air de les gêner pour autant. Sa voix manque de puissance, elle est spéciale, sans réelle variation, et son attitude scénique est parfois similaire à celle de Marylin Manson. Dans l’absolu les musiciens savent jouer mais semblent dans un autre monde, dans leur monde remplit de noirceur et d’agressivité. Les longues lignes de basse semblent effrayer certaines personnes qui n’hésitent pas à quitter le devant de la scène pour s’intéresser aux boissons qui sont derrière le bar de la salle. Le set se termine sur un fond sonore digne d’un vieux vinyle des années trente, chanté par une femme, qui est en parfait décalage avec le show en lui-même. Plusieurs pensées me viennent à l’esprit : « Pourquoi ? Comment ? On m’avait pourtant prévenue que ça ne me plairait pas. » Les gouts et les couleurs varient d’une personne à une autre, j’ai trouvé ce premier set acide et terne, troublant et froid. Je me décide à aller chercher un verre au bar pour me remettre les idées en place et me préparer pour la suite, qui parait prometteuse. Set list – Undercover Slut : Salute the dirt – Darling, darling – Laughing like hyenas – Ecstasia in our enema – F-Bomb – Shadow song – Chloroform nation – F.T.W. – Daddy’s little cunt Je connais The 69 Eyes par leurs morceaux phares tels que Lost Boys, Gothic Girl, Betty Blue ou autre Tonight. Un doux fond sonore fait office de présentation : le célèbre Bad Things de Jace Everett (musique du générique de la célèbre série True Blood). Le set proposé alterne des morceaux récents et plus anciens. Le combo investit la scène, vêtu de cuir noir, lookés entre le Glam et le Rock. Attirée naturellement par le charisme indéniable du chanteur, Jyrki 69, mon regard s’étend vers le doigté assuré de ses camarades de jeu tels que Timo-Timo et Bazie (guitares), Archzie (basse) et Jussi 69 à la batterie. Ce dernier n’épargne pas sa caisse claire, mais les coups portés sont toujours maitrisés. Etonnée de voir qu’il joue pieds nus, ça ne l’empêche absolument pas de partager ses rythmes énergiques avec le public. Les Finlandais sont là pour donner du spectacle pour le plus grand plaisir de leurs fans et de leurs groupies, qui n’hésitent pas à signaler leur présence avec leurs cris stridents et leurs hurlements passionnés comme elles savent très bien le faire. Leur joie évidente est plus importante encore lorsque Jyrki se rapproche de leur côté de la scène. La plupart du temps il danse sur le rythme des différents morceaux qu’il interprète, avec une étonnante facilité et cette voix grave (valeur ajoutée !), presque sensuelle donne un aspect des plus captivants à ses compositions. Les jeux de lumière s’harmonisent idéalement avec les morceaux qui se succèdent soigneusement. Les titres sont bien choisis et se combinent parfaitement. Sur scène, les regards s’échangent, les riffs se battent, une énergie unique envahit la salle pour la plus grande satisfaction des spectateurs et spectatrices, qui sont venues en nombre ce soir. Le set s’achève sur Devils, magnifiquement interprété, s’ensuit un rappel de trois morceaux. En parfaite opposition avec Undercover Slut, The 69 Eyes vient de me donner une bonne claque en live et je pense que je vais commencer à suivre leur activité plus assidument. Set list – The 69 Eyes : Love runs away – Perfect Skin – Tonight – Gothic girl – Darkness in you – Last summer – Betty Blue – Dead girls are easy – Black – Borderline – Dance d’Amour – Never say die – Red – Feel Berlin – Devils / Rappel : The chair – Brandon Lee – Lost boys no images were found |
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