AQME Avec : aqme, weaksaw, dead cowboy’s sluts, locomuerte, back in pain |
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Date du concert : 09-02-2013 | |
Lieu : Espace Icare - Issy-les-Moulineaux [ 75 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 25 février 2013 , réalisée par Chleo - Photographe : Chléo | |
Aujourd’hui, je découvre une salle que je ne connais pas, et si près de chez moi, pour une fois ! Mon arrivée est un peu chaotique : aucun pass n’est prévu pour les chroniqueurs. Je me vois donc régler dix euros, coût très raisonnable par ailleurs, pour accéder au-devant de la scène de l’Espace Icare, à Issy-les-Moulineaux. La soirée commence par un show de Death Mélodique Yvelinois. Back In Pain nous propose une palette musicale aux influences multiples telles que du Heavy, du Thrash, du Doom, du Death, du Metalcore... Le groupe mélange des compositions variées et travaillées formant un set intéressant et cohérent, tant par la qualité sonore que par la présence scénique des musiciens. L’alternance du chant clair et guttural me rappelle parfois un autre groupe du même genre, Beyond The Pain. Lequel présentait une évolution similaire au niveau de la technicité des compositions et des lignes de chant maitrisées et structurées. Sur scène, la précision de l’éclairage donne un certain dynamisme au spectacle et met en valeur le quatuor survolté. Ils ont envie de transmettre leur énergie et ça se voit ! Les headbangers placés en première ligne sont là pour nous le prouver. Exercice complexe que de se retrouver en ouverture d’un concert mais Back In Pain y arrive sans difficultés et c’est ce qui me donne envie d’aller les revoir à l’occasion… Ce premier set, d’une trentaine de minutes, se termine. Je profite du changement de plateau pour aller me désaltérer au bar, discuter avec l’un des guitaristes du groupe et me préparer pour le second set.
Locomuerte s’avère être une vraie tornade, qui sait mettre l’ambiance comme il faut ! Rare de voir un groupe de Hardcore français chanter en espagnol, avec une rythmique frôlant le Metal Old-school. Il faut en profiter et voir ça de plus près. D’ailleurs, j’étais tellement proche du bassiste que j’ai pu voir à quel point il était fou furieux, mais dans le bon sens du terme. Je ne passerais pas outre les grimaces et tirages de langue, le sauvetage au dernier moment du pied de micro qui s’étendait de tout son long sur la scène, après avoir été percuté par la tête de basse. Une belle preuve de dynamisme ! J’ai souvent entendu dire que les bassistes sont là pour compléter un vide dans un line-up mais on ne peut rien reprocher à celui de Locomuerte ! Ses riffs explosifs et ses lignes de basse vigoureuses auraient pu réveiller des morts. Les morceaux proposés tout le long du set forment une sorte de cocktail détonnant qui amène la fosse, hyperactive de ce fait, à offrir une série de circle pits inévitables, introduction parfaite au troisième groupe de la soirée…
Nous voici face à une équipe délirante répondant au doux nom de Dead Cowboy’s Sluts. Ils sont là pour défendre leur premier album «The Hand Of death », sorti chez M&O Music en septembre 2012. Je dois avouer que c’est un peu trop « brutal » à mon goût et de ce fait, je suis moins réceptive au show que l’on me propose. Malgré tout, je reconnais qu’il y de l’ambiance sur scène et de l’énergie à revendre. Du fait, mon exercice de photographe est d’autant plus complexe et je me résous à abandonner rapidement cette idée. Le public semble moins présent dans la salle mais ça n’empêche pas les Dead Cowboy’s Sluts de se démarquer par une imposante présence scénique, tout en proposant des morceaux influencés par des bases Old-school 90’s. Un bon groupe à découvrir pour les amateurs du genre.
C’est au tour du combo Montpelliérain de nous montrer que dans le sud aussi, la scène metal est bien présente. Weaksaw prend le relai, tout droit sorti de Klonosphère - label indépendant qu’on ne présente plus – qui nous offre naturellement un set à influences diversifiées et travaillées dans un style moderne, mélodique et brutal. A l’occasion de la tournée promotionnelle du groupe, pour présenter leur premier album éponyme, ils investissent ce soir la scène de l’Espace Icare avec des compositions rythmées, des riffs efficaces alternés d’une voix puissante ne laissant personne indifférent. Je ne suis pas spécialement fan du genre mais, tout en restant objective, je sais reconnaître un groupe de talent quand j’en découvre un, et Weaksaw en fait partie. Laissons place maintenant au groupe tant attendu de la soirée, j’ai nommé Aqme. La salle est comble et je peine à percevoir les musiciens, même en me frayant un chemin à travers une fosse compacte et impatiente, remplie de fans de tout âge, y compris de nombreux jeunes enfants, à mon grand étonnement, qui seront probablement plus tard de futurs aficionados. J’ai redécouvert Aqme il y a quelques mois sur les planches du Warm Up Festival et je n’arrive toujours pas à me faire au chant en français, quel que soit le groupe ou le style. Cependant, je reconnais que les lignes de basse de Charlotte, puissants et qualitatifs, s’ajustent assez bien avec les rythmes effrénés de la batterie, parfaitement maîtrisés par Étienne. S’ajoutent à cela une complexité certaine et un travail consciencieux au niveau des riffs de Julien, unique guitariste du combo. Nous ne pouvons pas passer à côté du chant puissant et révélateur de Vincent, sans lequel Aqme ne pourrait subsister. Le quatuor nous offre un show convaincant tant par l’énergie donnée par le groupe, que par la présence manifeste du chanteur, qui ne peut s’empêcher de courir ou de sauter sur les planches afin d’attirer son public dans une folie certaine.
Cette soirée était riche en éclectisme musical, produite par des musiciens dotés d’une énergie flagrante et d’une présence scénique évidente. Il n’en fallait pas plus pour passer un bon concert. Il est à présent l’heure pour moi de rentrer et de me reposer, un peu, afin d’être en forme pour le prochain concert qui m’attends… demain ! no images were found |
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