THE GHOST INSIDE Avec : The ghost inside, deez nuts, stray from the path, devil in me |
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Date du concert : 11-02-2013 | |
Lieu : La Marquise - Lyon [ 69 ] | |
Affluence : 240 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 13 février 2013 , réalisée par Black.Roger - Photographe : Black.Roger | |
Mais où sont les « coreux » ce Lundi soir 11 Février ? Et bien, ils sont à la Marquise, la fameuse péniche de Lyon pour participer à la venue exceptionnelle du combo Californien THE GHOST INSIDE. Mais pas seulement car DEEZ NUTS, STRAY FROM THE PATH et DEVIL IN ME font partie de la tournée. A l’ouverture à 19 heures, seulement une poignée de chanceux auront une place à l’entrée des lieux car le concert affiche complet et certains sont venus de loin ! Alors, préparez-vous ça va « mosher » dans la chaleur moite du bateau qui va tanguer ça c’est sûr ! Le timing est respecté et c’est à 19 heures trente que les Portuguais de DEVIL IN ME ouvrent le feu. Il ne faudra pas longtemps à ceux des premiers rangs de nous montrer qu’ils sont venus là pour en découdre et l’ambiance « moshing » est lancée pour la soirée. Les vieux routards de Lisbonne pratiquent depuis une dizaine d’année un hardcore/punk dans une veine classique dite NY Hardcore. Poly et sa bande après trois albums et de nombreuses tournées nous offrent l’occasion de les voir en live ce soir à Lyon. A l’écoute on pense à Sick of It All bien sûr, mais aussi à Madball. La prestation d’aujourd’hui sera courte mais intense, dans une veine classique certes, mais plus agressive avec un penchant « touch-guys » sous-jacent, c’était donc pas mal pour ouvrir les hostilités.
Le style va quelque peu changer maintenant avec ceux de Long-Island, New-York, STRAY FROM THE PATH, qui affichent déjà 7 albums au compteur dont le petit dernier “Rising Sun” paru en Août 2011. Le chanteur hurle, et ses vocaux nous renvoient à Rage Against the Machine. Du côté guitare, c’est plus alambiqué, ce sont des dérapages mathcore qui nous sont servis. Lourdeur métallique et distortions et disonnances à la Meshuggah interpelle pour ce hardcore particulièrement innovant. Alors on aime ou on aime pas, mais passé la surprise des premiers titres le public rentre dans le jeu des New-Yorkais. En ce qui me concerne j’ai aimé cette nouveauté, ce hardcore alternatif qui arrache d’une autre façon, excellent tout simplement.
On passé maintenant à DEEZ NUTS, quatuor Australien qui semble très attendu ce soir par de nombreux “coreux”. Ceux de Melbourne sont un peu les pionniers du métalcore au pays des kangourous et semblent bénéficier d’une certaine « aura » dans le milieu, écoutons et regardons. Hardcore aux influences hip-hop, Deez Nuts bénéficie du charisme à toute épreuve de son frontman JJ Peters qui débarque sur scène en grand manteau dans la chaleur de la Marquise. Alors, « fuck the world », ce très bon combo va mettre le feu dans le bateau-concert, c’est carré précis, les chorus sont reprit par un public déchainé, sueur , mouvements sont au top niveau. Qu’est-ce que ça va être tout à l’heure avec The Ghost Inside ? En attendant, Deez Nuts fait son show, très chaud, sans temps mort, sans faiblesse. Ceux qui m’avaiennt dit que le groupe en live tuait avaient raison, quelle claque !
Comme prévu, les californiens de THE GHOST INSIDE prennent le relais pour achever une assistance qui n’en a cure et qui est prête à la guerre du pit. « Get What You Give », prétexte de la tournée actuelle est le titre de leur troisième opus et a défrayé la chronique. Les médias encensent ces nouveaux venus de la côte ouest des States dans la scène hardcore/métal, mais pas seulement. Le groupe possède une puissance de feu énorme, et ravage tour sur son passage. Mais il introduit dans ses compositions des mélodies imparables pour faire reprendre en chœur un public acquit à sa cause. Le quintette de los Angeles sait donc doser son tir à vue en y incorporant des chorus en border-line du punk-rock mais sans jamais déraper dans la « douceur », tout reste sauvage et brutal dans l’ensemble. Chant aboyé de rigueur, guitares scalpel et basse ronde sont au taquet et évidemment c’est d’une efficacité implacable, bon dosage donc. Le groupe tient ses promesses en « live », à suivre donc dans son ascension indiscutable.
La conclusion ne tien qu’en ces termes : merci Emodays pour cette affiche particulièrement bien ciblée. La preuve, quel engouement pour un concert programmé en semaine, un Lundi qui plus est, et qui se retrouve sold-out. Mais le jeu en valait la chandelle, bravo ! no images were found |
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