EPIC INDUSTRIAL TOUR
Avec : the devin townsend project, fear factory, dunderbeist
  Date du concert : 24-11-2012
  Lieu : Rockstore - Montpellier [ 34 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.base-productions.com/
 
 
 
  Chronique : 18 décembre 2012 , réalisée par MazaK - Photographe : Mazak
   

Le célèbre Rockstore de Montpellier fait beaucoup parler de lui ces derniers temps. La salle a vu plusieurs fois son avenir remis en cause suite à certaines nuisances sonores et un emplacement en centre ville difficile à gérer… Apparemment un arrangement a été trouvé et l’endroit fera peau neuve dès le début de l’année 2013 afin de remédier aux divers problèmes. Même si l’endroit ne bénéficie pas du meilleur de l’acoustique, il reste l’incontournable lieu du rock héraultais, et l’affiche de ce soir s’annonce « classieuse ».


En entrant dans la salle, on apprend que le show de ce soir est légèrement en avance et que ce n’est pas SYLOSIS qui ouvre le bal, comme annoncé sur ces dates françaises, mais les norvégiens de DUNDERBEIST. Il n’est qu’un peu plus de 19h30 et le groupe entame déjà la fin de son set. Difficile en si peu de temps de se faire une idée totalement objective quant à la prestation du groupe. Le public, déjà bien fourni semble apprécier, le combo possède une attitude convaincante et hyper pro. Leur heavy-rock aux relents pop est viril (façon Turbonegro meets Volbeat) et se pose en paradoxe avec leur look « simili black-metal » et corpse-paints du meilleur goût.


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Lorsque FEAR FACTORY monte sur scène, la salle affiche quasi complet. Il semble qu’une bonne partie du public soit venue voir la bande à Burton C Bell et à Dino. Pour une surprise, c’est une surprise… Une mauvaise surprise ! Il est vraiment étonnant de voir un groupe de cette envergure proposer une prestation aussi médiocre. On peut vraiment parler de déception et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord cette batterie (même si cela est un peu la marque de fabrique du groupe, reconnaissons-le) tant « triggée » que l’on ne distingue que le son de deux grosses caisses synthétiques, le tout annihilant les compétences d’un très bon batteur. Vient s’ajouter à cela un chant absolument catastrophique. L’on savait les « performances » de Burton C Bell assez limitées concernant son chant clair, mais là il parvient même à saccager ses parties death. Alors bien sûr, le sieur est à l’aise sur scène et le charisme est de mise mais seuls les fans die-hard ou les néophytes auront adhéré (ou se seront faits berner ?). Même les standards du groupe « Self Bias Resistor », « Martyr », « Demanufacture » et « Replica » (en rappel) nous donnent l’impression d’être face à un tribute-band. Seul Dino Cazares s’en sort haut les paluches avec sa maîtrise parfaite du riff syncopé et sa bonhommie légendaire. Dommage et décevant ! 04/10


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La dernière fois que sieur TOWNSEND est passé par le Rockstore c’était en Novembre 2001 avec ses imposants collègues de STRAPPING YOUND LAD. A l’époque le groupe n’avait attiré qu’une bonne centaine de spectateurs. Ce soir ce sera devant un auditoire tout acquis que Devin Townsend nous présente son projet. L’homme, toujours à l’aise et tout sourire, débute le show par un “supercrush!” sans accroc histoire de montrer d’entrée qui est le patron. La voix est sublime, le son plus que correct, les lights et l’écran vidéo sympas… Tout s’annonce brillant! Va s’ensuivre un set quasi parfait. Piochant dans le meilleur de sa gigantesque discographie, les titres les plus “tubesques” s’enchainent (entrecoupés des interventions humoristiques du bonhomme): le pachydermique “Truth” tiré de “Infinity”, “Kingdome”, “Deep Peace” (l’album “Terria”) et son sublime solo, quelques incursions dans le “Epicloud”, “Vampirella” avec en fond projection du clip déjanté, le « Lucky Animal » où l’artiste invitera enfants et fans à se trémousser sur la scène… que de grands moments de musique! Alors oui DEVIN TOWNSEND transpire la mégalomanie, oui il en fait des tonnes et comme sur sa musique, il en rajoute toujours une couche…mais, le charisme est là et le plaisir qu’il éprouve n’est jamais feint! Les autres musiciens ne sont pas en reste et leur talent indéniable, notamment un Ryan Van Poederooyen monstrueux de technique derrière un superbe kit de batterie. Même si le set aurait mérité quelques morceaux supplémentaires (impasse totale sur le brillant « Ocean Machine »), une fois de plus DEVIN TOWNSEND conserve haut la main sont statut de show-man incontournable. Un concert presque parfait par probablement l’un des plus grands musiciens de ces dix dernières années. Bravo! 09/10


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