RODRIGO Y GABRIELA Avec : rodrigo y gabriela |
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Date du concert : 23-11-2012 | |
Lieu : Le Zénith - paris [ 75 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 02 décembre 2012 , réalisée par Chleo - Photographe : Chléo | |
Je sors tout juste de ma journée de travail et il faut que je survive au trajet en métro, direction le Zénith de Paris. Mes espoirs d’arriver à l’heure au concert de Rodrigo y Gabriela s’amenuisent : problèmes techniques dans le métro alternés de coupures de courant. Il est difficile de faire pire. C’est donc après une bonne heure d’attente et de stress que j’arrive devant la salle avec une seule chose en tête : récupérer mon pass, qui me permettra d’accéder au-devant de la scène et admirer le spectacle… La salle est pleine et le public attend impatiemment l’arrivée du célèbre duo de guitaristes rythmiques, connu pour leur style particulier mélangeant folk, rock et métal à la sauce mexicaine. On les connait aussi pour leurs reprises originales de Metallica, Hendrix ou Led Zep. Ce soir, ne vous attendez pas à entendre du chant ou de coups de baguettes, mais plutôt à des riffs percutants et effrénés accompagnés de rythmiques enjouées. Les deux musiciens investissent avec une certaine aisance la scène et attirent le public dans une balade calculée et rythmée par deux guitares folk, alternant touches rock et flamenco. Les jeux de scène sont valorisés par des effets lumineux assez bien travaillés et rendent le décor de la scène, en constante évolution, d’autant plus intéressant. Chaque riff est travaillé, chaque note est maitrisée, ce qui produit un set moderne et cohérant, qui monte en puissance et en créativité durant plus d’une heure. Leurs compositions sont progressives tout en restant dans un même univers. Le public est assez réceptif et Mademoiselle Quintero, sourire aux lèvres, n’hésite pas une seconde à communiquer son énergie quasi explosive. Gabriela virevolte, saute, tourne sur elle-même, sans lâcher une seule de ses cordes, proposant des rythmes puissants et loin d’être inintéressants. Entre deux morceaux, elle essaye d’expliquer dans un français incertain, mais compréhensible, qu’ils joueront ce soir des anciens et des nouveaux morceaux, qui, pour la plupart, n’ont jamais été joué avant. Ceux-là même qui se suivent mais ne se ressemblent pas… Quand à Monsieur Sànchez, qui suit du regard sa complice de scène, continue de traverser les planches de long en large en ayant toujours un regard amical vers un auditoire plus que conquit. Sur quelques morceaux, un dénommé Alex les accompagne au piano, ce qui rend la prestation encore plus vivante qu’elle ne l’est déjà. Le duo, à présent devenu trio, a l’air tellement heureux d’être là qu’ils se complètent littéralement et communiquent leur enthousiasme comme jamais. Puis Alex quitte la scène, sous des applaudissements, des cris et des sifflements, laissant à nouveau les Mexicains exploiter les belles planches d’un Zénith en folie. Un rappel évident fait son apparition après plus d’une heure et demie de set. Il n’en fallait pas plus pour faire sombrer le public dans une hystérie collective, et me laisser un souvenir mémorable de cette soirée.
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