Oomph !
Avec : Oomph !, Blowsight
  Date du concert : 12-10-2012
  Lieu : Le Trabendo - Paris [ 75 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.speakeasy.pro/
 
 
 
  Chronique : 17 octobre 2012 , réalisée par Chleo - Photographe : Chléo http://birdy-miettesdevie.blogspot.fr/
   

En chemin pour un Trabendo annoncé complet, je m’étonne de voir autant de monde se dirigeant vers le Zénith. Les Cranberries arriveront-ils à faire de l’ombre à Oomph! ? J’ai hâte de voir le combo Allemand en live, car j’ai enfin l’occasion d’admirer l’un des groupes les plus envahissants de ma discothèque. Oomph! est actuellement en tournée pour la promo de leur dernier album, répondant au doux titre imprononçable « Des Wahnsinns Fette Beute »…


En première partie, je découvre Blowsight, groupe de Rock suédois. N’ayant rien contre les groupes nordistes, je décroche malgré moi au bout des deux premiers morceaux. J’essaye pourtant, l’envie est là mais ça ne passe pas. Musicalement parlant, ça manque de punch, ça manque de voix. Je ne m’attendais pas à voir une copie de Tokyo Hotel en ouverture des enfants terribles que constituent Oomph!. Un peu déconcertée, j’en arrive à oublier de sortir mon Reflex pour tenter de prendre au moins quelques clichés et finalement je préfère aller au bar de la salle discuter avec des personnes que je connais, tout en écoutant Blowsight d’une oreille lointaine…


Oomph! est la parfaite opposition musicale de Blowsight, les (un, deux, trois, quatre, cinq, six… !) musiciens teutons entrent en scène vêtus de costumes de marins, - soyons fous ! -, et prennent en quelques instants possession du Trabendo. On retrouve le trio de base, Dero, Flux et Crap, suivis de quelques compagnons de scène qui viennent compléter le line-up. Ce soir le public est assez éclectique. A mon grand étonnement, il y a un réel mixage de générations : je repère des (très !) jeunes et des moins jeunes, des couples ou encore des parents et leurs enfants, si peu nombreux mais tout de même. Oomph! a l’air plutôt bien parti pour offrir un show digne de mes attentes. Du moins, c’est que je pensais. Je déchante assez vite après quelques morceaux. Scéniquement parlant, rien à dire, le groupe est bien présent. Dero, le chanteur, maquillé à la façon du Joker dans Batman, s’impose sur les planches : il court, il saute, il chante. Normal jusque-là, mais je remarque assez rapidement un problème technique majeur, au niveau des retours son notamment. A des moments, je n’entends pas du tout la voix, c’est un peu ennuyant. Je me dis que je suis peut-être mal placée, je tente alors de me faufiler à travers un public assez compact pour trouver un meilleur endroit mais rien n’y fait. Je reviens donc à ma position initiale, à l’avant gauche de la scène. Autant je peux admirer les rythmiques parfaitement audibles du batteur et les gammes dynamiques du synthé, mais je peine à entendre le chant par moment, assez couvert par la basse ou les riffs électriques de la guitare. Ce n’est quand même pas l’idéal pour profiter pleinement du concert. Le style Metal-Electro-Indus est assez vaste et offre malgré tout de nombreuses possibilités musicales. Dero s’efforce de faire participer le public tout le long du set en multipliant claquements de mains, mouvements de bras (à force de conviction, ça marchera) ou des « I love you Paris/Je t’aime Paris », et s’essaye même à slamer de temps à autres dans une fosse quasi hystérique. Il tente même une reprise de « We will rock you » qui a l’air d’en emballer plus d’un. Le set est enrichit de morceaux plus ou moins anciens, composés par le trio d’origine - Labyrinth, Mein Herz, Sandmann … - , reconnaissables malgré une certaine constance dans le chant, qui est parfois agrémenté de modulations de voix plus ou moins flagrantes. Une petite session acoustique voit le jour sur Sex Hat Keine Macht mais là encore, ce n’était peut-être pas l’idée du siècle : les sons hyper saturés gâchent un peu le plaisir. Arrive bientôt la fin du concert, se terminant par un rappel assez prévisible, mais bien sympathique. Et pour rester dans le ton du grand déliré psyché, on retrouve Dero vêtu d’une robe rose et bleue ! Plus rien ne m’étonne passé une certaine heure …


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Hormis les différents problèmes techniques énoncés, j’ai quand même pris un grand plaisir à admirer Oomph! ce soir. Mon impressionnants que je le pensais, le combo a bel et bien assuré le show comme prévu.


Set List Oomph! Intro + Unzerstörbar/Labyrinth/Mein Schatz/Das Weisse Licht/Bis Der Spiegel/Traumst Du Wunschkind/Kleinstadtboy/Mein Herz/Der Neue Gott/Regen/Niemand/Gekreuzigt/ Seemannrose/Mitten Ins Herz/Auf Kurz/Sex Hat Keine Macht/Zwei Schritte Vor/Sandmann/Augen Auf---Aus Meiner Haut/Gott Ist Ein Popstar/Monty Python


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