SYLAK OPEN AIR
Avec : Napalm Death, Hatesphere, Eths, Loudblast, Tagada Jones, Blockheads, Blazing War machine, Destinity, Embryonic Cells, Hangover Subject, Sublime Cadaveric Decomposition, etc…
  Date du concert : 07-09-2012
  Lieu : Stade Regis Perrin - St-Maurice de Gourdans [ 01 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.sylakopenair.com
 
 
 
  Chronique : 16 septembre 2012 , réalisée par Black.Roger - Photographe : Black.Roger & Nathan http://black-roger.tumblr.com/
   

Entre le camp militaire de la Valbonne et la centrale nucléaire du Bugey, nous avons une sympathique commune rurale, St-Maurice-de-Gourdans. Alors, St-Maurice, ses 2500 habitants, son église datant du moyen-âge, accueille pour la seconde année consécutive un festival de métal, et oui ! Cette année, après le succès de la première édition de Septembre 2011 le SYLAK OPEN AIR nous proposait durant trois jours, du rock, du métal, mais pas seulement. Du bal mousse métal au grindcore en passant par le hard-rock, le thrash, le heavy-métal et le black, un nombreux public à fréquenté, outre les concerts, des stands divers, et même un château-gonflable, une pêche aux canards, le tout dans la bonne humeur et la convivialité.


La météo fut généreuse en ce début septembre et le site se prêta remarquablement aux divers activités proposées en marge des prestations scéniques de qualité, le tout avec une organisation impeccable d’une centaine de bénévoles orchestrée par Mike et Nicolas, patrons du festival que nous remercions évidemment. Nous allons donc essayer de vous conter, photos à l’appui, ce week-end métallique situé à deux pas de l’agglomération lyonnaise.


Commençons par le Vendredi 7 Septembre avec l’ouverture des portes à 16 heures et la découverte du site et de ses stands, un rafraichissement au grand bar étant de rigueur pour débuter la soirée. Cette soirée lancée véritablement à 18heures avec sur une scène secondaire quatre groupes pour animer un bal mousse devant, une première en Europe dans un festival métal open-air, pourquoi pas ! Premier groupe sur les planches, DDFA (Detritus of Fetus Aborted), du grind humoristique nous renvoyant (un peu) aux célèbres GROSNIBARD. Le ton de la soirée est donné avec ces musicos déjantés mixant tous les styles de rock et métal dans une sauce second degré avec déguisements colorés à la clé.



La mousse descent en masse maintenant pendant la prestation des punk-rockers Lyonnais de TA GUEULE. Leur gueule, parlons-en, il l’ouvrent grand pour nous ouvrir l’esprit et nous remplir les conduits auditifs avec leurs compositions tirées de leurs deux albums (déjà !), dont le petit dernier se nommant « surpuissant. C’est puissant en effet et intelligemment dénonciateur sur des rythmes endiablées. Pendant ce temps nos rockers et métalleux se vautrent dans la mousse, mais où est passé ma godasse ?.



Et ça continue, avec encore plus de monde pour CALMOS. Entre deux projections extraite du célèbre film du même nom, les musicos haranguent la foule, nous ratissent les neurones avec leur fusion hardcore bulldozer. Outre les musiciens, un serveur en tablier au look franchouillard des années lointaines nous propose fromage, charcuterie et vin rouge. Mais ne vous y trompez pas, l’agressivité est quand même sous-jacente et appuie là où ça fait mal tout en nous faisant du bien avec des riffs destructeurs, vous me suivez ?



La mousse se veut maintenant colorée par les lights car la nuit est tombée, et cette première nuit va être animée par le fameux duo SONO 4000. Deux Djs vont faire danser, et oui, nos métalleux en folie en bricolant les hits métal et rock actuels et passés en y ajoutant leurs commentaires pour le pire ou le meilleur, à vous de choisir, mais l’ambiance fut installée, c’est sans appel.



Vous voulez voir quelques photos du bain mousse, et bien les voila!



Seconde journée, Samedi 8 Septembre. Une fois démontée Durant la nuit, la petite scène et la structure du bain mousse, tous les regards vont se porter vers la grande et belle scène installée à l’ombre pour le confort des musiciens et des festivaliers bien entendu car le soleil est très présent ce week-end, rappelons-le. C’est à 11heures35 que PEPPER NOSTER entre en scène devant un public encore bien disparate. Mais le groupe joue le jeu en l’occurrence sa fusion barrée où se côtoient les influences de RATM, Freak Kitchen et Brassens. Difficile sur une grande scène devant un public absent à l’heure du repas de nous faire profiter pleinement de leurs compositions originales. A revoir comme d’habitude dans de plus petites salles pour savourer leur prestation qui valait le détour.



Viennent ensuite, THE BUFFALOS jouant dans un autre registre, plus rock, plus stoner, enfumé quoi! Riffs écorchés et lourds, ambiance maison close, le groupe joue sur les contrastes en nous emmenant sur le bateau de Jack Sparrow (Pirates des caraïbes).Un peu plus de monde pour ce groupe à découvrir, et leur set fut bien apprécié tout simplement.



La prestation de THE SOCKS à 13heures 35 va surprendre beaucoup de monde. Bien sûr, ceux qui connaissent déjà le groupe qui a joué notamment en ouverture de KARMA TO BURN ce printemps à Lyon dans la péniche de la marquise ne seront pas surpris. Mais les autres, vont découvrir un groupe en devenir dont les compositions variées fleurent bon le heavy des 70’s entre BLACK SABBATH et THE DOORS tout simplement. Chez THE SOCKS tout est là pour le voyage musical psychédélique, l’attitude, le look, la musique qui fait mouche et un chanteur charismatique à la voix étonnante dans le style. Grande scène ou petite scène, le combo se l’approprie et occupe l’espace de façon remarquable dans une niche musicale revisitée qui nous prend aux tripes, bravo !



Les thrashers fous de Lyon, SKOX sont enfin sur les planches du Sylak open Air et l’on sent que le quintette est remonté à bloc pour défendre en live son premier opus contenant notamment les fameux titres « Under god’s Illusion », Internal Burns » et « Destruction », tout un programme. Le son est bon, le groupe se donne à fond et ne fait pas de quartier, alors à quand SKOX au Hellfest ? On le leur souhaite sans arrière pensées, voilà, c’est dit !



Ambiance black-metal sur fond de crânes en décorum pour EMBRYONIC CELLS. Les Champenois qui ont maintenant trois opus à leur actif, se montrent très démonstratifs en live. Le chanteur/guitariste frontman affiche la couleur d’un black/thrash à la VENOM (voir son T-Shirt). Les Troyens mènent la danse macabre notamment avec le fameux titre «Azatoth » durent lequel le frontman puise dans un crâne du sang et des cendres qui vont maculer son visage. Et puis l’esprit ne s’étant pas manifesté, il s’en va jouer au milieu du public, impressionnant. Ambiance dark avec ce black old-school décapant et destructeur de l’esprit et ce groove faisant un malheur en live.



THE FOUR HORSEMEN au Sylak, oui. Enfin, pas ceux de METALLICA, mais l’un des meilleurs groups actuels de reprise des célèbres métalleux Ricains. Bien entendu, tout le monde connait et reprend les titres en chœur, l’effet fédérateur est garanti dans le public, c’est sûr. Evidemment cela ne vaut pas les originaux, mais ne crachons pas dans la soupe, les 45 minutes passées en compagnie du groupe furent appréciées car le groupe ne dénature rien et se fait plaisir. Nous aussi par la même occasion.



Maintenant, vous prendrez bien une louche de grindcore dégoulinant de vélocité avec le fameux groupe SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION. Bien entendu, il y a grind et grind, mais celui de SDC (pour les intimes) se révèle redoutable d’efficacité que ce soit sur la scène du Hellfest , dans les sous-sols d’un bar rock ou bien cet après-midi au Sylak. Alors dégustons ces riffs gras, ces envolées blastées, ce chant unique qui vous arrache la cervelle. Alors, méfiez vous, car ces musiciens qui hantent les rads à deux balles bien souvent pourraient bientôt vous surprendre fortement, leur son est bons les titres sont accrocheurs et leur présence en live complètement démente, qu’on se le dise !



Ai-je un problème avec LOUDBLAST? Adulé pendant les 90’s, je n’ai pas retrouvé le death rugueux des « Louds » lors de leur retour dans les années 2000. Même leur prestation au Sonisphère l’an dernier ne m’avait pas convaincue. Alors ce soir, la bande à Stéphane Buriez m’a réconcilié avec les précurseurs du death frenchie. Je ne sais pourquoi, les nouvelles compositions m’ont accaparé l’esprit comme l’aurait fait le fameux « Cross The Treshold » de 1994, reprit d’ailleurs aujourd’hui en live avec un son magique. Donc oui, LOUDBLAST à convaincu semble-t-il le public du festival, jeunes et moins jeunes. Efficacité, professionnalisme, avec un zeste de passion de la part du groupe, ont fait remonter leur côte au billboard du métal-de-la-mort tout simplement.



CORBIER au Sylak Open Air, dans un festival métal, nombre de purs et durs de notre musique préférée se sont interrogé à ce sujet. Mais le moment venu, le guitariste/chateur/chansonnier ex-club Dorothée était en fait très attendu. Le nom de Corbier fusait de partout et le personnage semblait surprit par cet accueil. Alors, tout s’est bien passé lors de ce set un peu incongru dans ce genre de festival. Corbier, après s’être détaché de son image télévisée, estampillée variété se lâche de façon humoristique ou de façon plus acide. Il se fait plaisir en interprétant ses compositions parfois décalées parodiant Dylan à l’occasion. Alors Corbier ce soir avait-il sa place au Sylak ? A vous de le dire, en tout cas le second degré fut de mise pour ce festival se voulant éclectique tout simplement.



Il est 22heures, et c’est l’heure du punk avec TAGADA JONES. Les Bretons sont revenus à un punk brut de décoffrage mélant GBH à BAD RELIGION avec une pincée de PARABELLUM. Et la mixture ainsi réalisée se révèle être du pur Tagada Jones tout simplement. Niko, le chanteur engagé et enragé mène le bal (des enragés ?) et racole un public qui n’attendait que ça pour sauter par-dessus les barrières de sécurité cela va de soi. Riff écorcheurs, refrains fédérateurs, Tagada Jones rassemble donc avec sa démarche globalement revendicative. Punk un jour, punk toujours, cela coule de source, excellent concert.



La nuit se fait fraîche maintenant, alors rien de tel pour nous réchauffer qu’un peu de thrash/death saupoudré de hardcore. Mais pas n’importe lequel, celui des Danois de HATESPHERE. Jabob Bredahl et Jonathan Albrechtsen ne tiennent plus le micro désormais, mais Esben Hansen n’a rien à leur envier, même fougue, même présence, même charisme (même voix ?). Du coup Hatesphere en live ça fait toujours aussi mal, ça vous laisse sur le carreau avec un groove mortel, ce groove brutal particulier aux Danois, bien saignant, bien brutal, imparable tout simplement. Ce qui confirme la présence du groupe dans le peleton de tête du thrash/death européen. Alors, Hatesphere a tout cassé ce soir, on n’en attendait pas moins de leur part après leur fracassant dernier opus « The Great Bludgeoning ».



Avant d’aborder les concerts du Dimanche, voici un intermède avec quelques photos d’ambiance,



Troisième journée, Dimanche 9 Septembre. Pause déjeuner avec au menu à 11heures 35 MESSALINE, heavy-metal Bressan aux textes recherché en français SVP. Messaline groupe de musiciens sympathiques qui tricotent des phrases et des mots bien de chez nous et nous les renvoient sur fond de métal des 80’s tout simplement. C’est toujours un plaisir de revoir sur scène un chanteur charismatique hors du temps jouant avec les mots, un guitariste aux soli bien placés, une rythmique rock puissante, que demander de plus. Avec « Espèce d’Icône » et la reprise de Claude Nougaro « Nougayork » dérapant sur du Lavilliers, la petite demi-heure allouée fut très appréciée en toute simplicité.



Ceux de THE WIMPS prennent la suite. Mais qui sont The Wimps en fait ? C’est un groupe de rock-métal ayant remporté le tremplin « Heterocklite » et qui s’installe donc sur la scène du Sylak et nous envoie son rock musclé qui fait taper du pied. C’est carré, propre, mais les compositions tombent assez vite dans une veine linéaire, c’est tout le reproche que l’on puisse leur faire. A revoir donc…un peu plus tard à une autre occasion. Groupe à découvrir tout de même, le potentiel est là bien présent.



Vous aimez le rock, vous aimez le blues? Alors vous allez être servis avec HANGOVER SUBJECT. Un chanteur/guitariste prenant de temps en temps la « slide », un bassiste qui nous impose ses lignes énormes, un harmoniciste inspiré, un batteur maitrisant ses fûts, et voici du rock sudiste du delta, des bords du Mississipi, du hard-rock seventies au blues graisseux avec la voix particulièrement burnée du guitariste. Et le tout fut un régal, tout le monde se regarde et s’intérroge, certains vont même jusqu’à dire que c’est le meilleur concert du jour, qui sait ? le temps passe trop vite, c’est simple et redoutablement efficace, la classe quoi ! Ce groupe aurait mérité de figurer plus haut sur l’affiche, à la nuit tombée par exemple avec un auditoire plus conséquent. Excellent !


 


C’est au tour à présent de voir OIL CARTER sur scène. Rien qu’à entendre le nom du groupe, nous sentons que l’on va avoir droit à du stoner bien gras, avec une basse qui vous remonte l’estomac au cerveau. Alors oui, Oil Carter c’est bourrin, c’est rock n’roll, c’est caillouteux. Leur musique est décalée, empoussiérée par le sable du désert et ruisselle d’huile de vidange. Appelez ça stoner, hard-rock, heavy-rock si vous voulez, mais bordel que c’est bon quand ça passe dans vos conduits auditifs. Les toulonnais sont partout depuis quelque temps et ils le méritent amplement, et puis cet après-midi à St-Maurice de Gourdans, ils font un malheur pour notre bonheur.



314 PROJECT, what is this shit? Non, restons polis, ce projet regroupant des musicos officiant dans d’autres groups nous propose du bon thrash épicé de core avec deux chanteurs-grogneurs-aboyeurs. Et derrière, ça tabasse vraiment, ici on ne vient pas faire de la figuration, on s’éclate et on vous éclate les tympans avec des titres bien carrés, bien brutaux, bien arraché, bien épicés dans une veine thrash moderne, mais les étiquettes, ça n’est pas leur truc. C’est avant tout un side-projet entre potes, mais attention, ça décoiffe, alors en live c’est tout bon, très bon même. Ici, le « merch » n’est pas la priorité, alors Renato balance des skeuds au public, les EPs du groupe « Deceive The Crooks », petit effet attendu et immédiat, peu de groupes le font. Que dire de leur prestation ? Enorme tout simplement, on m’a payé pour l’écrire (non je plaisante).



Un peu de death-métal ne nous fera ps de mal qu’en pensez-vous? DEMENTED est venu de bordeaux pour nous présenter ses compositions. Au menu, du death délivré par des musiciens un peu rigides en live avec la même tenue vestimentaire. Mais où le bât blesse c’est le son, un peu trop brouillons qui ressemble parfois à une bouillie sonore. Du coup on n’arrive pas bien à reconnaitre leurs titres issus de deux bons albums, comme le petit dernier à venir « Across The Nature’s Stillness ». Prestation en demi-teinte donc, et c’est un peu dommage vu les capacités de la formation du Sud-ouest. A revoir dans de meilleures conditions.



Autre déception ensuite avec BLAZING WAR MACHINE. Les musiciens assurent bien dans un style black-metal déjanté entre DIMMU BORGIR et CRADLE OF FILTH. Mais il manque le chanteur originel à mon avis, même si le guitariste Izakar (ex-DAGOBA) assure désormais seul les vocaux. Bien sûr Franky (DAGOBA) est toujours très apprécié derrière les fûts et les autres musiciens n’ont rien à se reprocher. Mais bon, ma remarque semble être partagée par ceux qui ont connu BWM auparavant. Disons, que leur show fût bon, bien bon même mais qu’ il aurait pu être excellent tout simplement.



BLOCKHEADS, groupe pionnier du grindcore frenchie n’est pas venu au Sylak pour se relaxer, c’est certain. Demonstration grind de rigueur avec des brûlots nous pétant à la figure non-stop. Blockheads a la rage, leur son est reconnaissable entre mille dans la famille métal extrême, et ce son est un peu leur marque de fabrique. Vingt ans déjà que Xav le frontman hurleur se déchaine sur les planches, dans le pit ou en stage-diving dans le public. Vingt ans que le combo nous détruit les neurones et nous remet les idées en place en nous inondant la cervelle avec des titres courts qui claquent comme des coups de fouet. Et vous savez quoi ? Et bien, ça vous remue les tripes, ça vous ouvre les yeux, ça vous blaste les membres, et l’on en redemande toujours, c’est viscéral en quelque sorte.



DESTINITY est de retour sur Lyon après avoir enregistré son nouvel opus aux Studios hansen au Danemark. Et vous allez profiter d’une excellente prestation en terrain conquis d’avance. Ce soir sur la scène du Sylak open Air, Mick installe l’ambiance, ambiance festive avec un Destinity au point qui a l’habitude de la scène. C’est normal, après tant de concerts et tous leurs albums, Destinity qui est devenu une valeur sûre du métal frenchie, il faut l’avouer. Certains médias avaient, il y a quelques années parlé de mur de cheveux pour critiquer ce groupe, mais derrière ce mur de cheveux, se cachent des musiciens carrés et en place, diablement efficaces. Mick se comporte en frontman charismatique interpellant le public féminin entre autre et allant au contact de ses fans sur les crash-barrières. Le thrash/death mélodique du groupe fait mouche, c’est sûr et le set se terminera par le désormais classique « Evolution Devilution » évidemment. Très bonne prestation donc ce dimanche à St-Maurice de Gourdans.



Changement de style avec la venue de ETHS. Mais de quel style parlons-nous exactement ? Difficile à classer ETHS qui pratique un métal puissant, neo par moments, aux déviances deathcore à d’autres, c’est tout en émotions. Ces émotions procurées par le charisme et la présence de Candice, frontwoman qui semble être torturée par moments, tribale à d’autres et enfin juvénile aussi avec des accès enfantins et candides. Le concert donné ce printemps au Brise Glace à Annecy m’avait assez convaincu des possibilités du groupe avec les titres issus de ses trois albums. Ce concert de ce soir confirme et signe, j’ai apprécié définitivement. Un petit nuage sombre est venu ternir la fin du set lorsqu’ une partie du public non-fan réclamait le groupe suivant. Mais Candice a esquivé le coup , bravo !



Le groupe suivant bien réclamé donc c’était NAPALM DEATH qui n’a rien à voir avec ETHS, ces deux groups ne jouant pas dans la même cour, un peu de tolérance que diable ! Après avoir vu la bande à Barney au Hellfest et au Metalcamp, j’étais curieux de les revoir au Sylak cette année. Que voulez-vous on ne se lasse jamais des pionniers du grind en live, c’est viscéral. Enfin pour moi je vous le concéde. On ne comptait plus dans le public les t-shirts à l’éffigie du groupe. Groupe très attendu donc. Vers 23heures le déluge nous est donc tombé dessus avec Barney en forme (qui a dit comme d’habitude ?), Shane, Mitch et Danny. Monsieur Greenway est un grand Monsieur, convaincu de la portée de ses discours engagés, alors respect. Sur scène, les titres ne peuvent que vous hanter le subconscient, le concert est déjà fini et vous n’avez pas vu le temps passer, c’est cela la classe que ce soit pour « Quarantined », « Errors in the Signals », « Suffer the children » ou la reprise des Dead Kennedys « Nazi Punks Fuck Off », vous êtes pris dans l’élan insufflé par le groupe et vous avez l’impression d’avoir passé un moment hors du temps, quelle baffe !



Conclusion(s), le SYLAK II fut une réussite, rien à reprocher à l’organisation. L’originalité fut de mise encore une fois avec des activités peu courantes en marge des concerts, la démarche écologique (toilettes à compost etc…). les idées sont là et leur mise en place bien sentie. Variété des styles dans la programmation aussi. Nous espérons donc un Sylak troisième édition, c’est certain, un rendez-vous convivial rock/metal dans le Sud-Est qui ne demande qu’à prendre de l’importance, on encourage l’équipe organisatrice pour son a-propos et son dévouement.


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