DEVILDRIVER
Avec : devildriver, cancer bats, black knives
  Date du concert : 18-06-2012
  Lieu : le bikini - toulouse [ 31 ]
  Affluence : 400
  Contact organisateur : http://www.spm-prod.fr/site/
 
 
 
  Chronique : 26 juin 2012 , réalisée par Bloody - Photographe : Bloody
   

En ce 18 juin la communauté mettaleuse est en état de choc. Non, ce n'est pas un artiste metal qui est décédé mais bel et bien la fin du Hellfest. Evénement incontournable pour tout metalleux qui se respecte il va sans dire qu'à la fin de ce festival, le retour a la réalité est souvent dur. Mais c'était sans compter sur Toulouse Hardcore Show et SPM Prod qui répondent présent pour donner les derniers coups de décibels aux metalleux les plus téméraires. Quoi de meiux pour prolonger le Hellfest que de reprendre un petit coup de Devildriver à Toulouse ?


Pour l'heure point de Devildriver car ce sont les locaux de Black Knives qui doivent ouvrir le bal. Black Knives ? Oui, la nouvelle formation hardcore made in Toulouse. Cependant les locaux n'en sont pas à leur premier coup d'essai car Black Knives est né des cendres de l'ancien combo d'HxC, les furieux d'8Control ! Ayant rapidement fait le buzz depuis leur création, le moindre passage média mettait tout le monde d'accord, Black Knives est la nouvelle tuerie hardcore Toulousaine. Il ne restait plus qu'à le prouver ce soir.


Même si le public est un peu timide, la plupart n'étant pas encore arrivés ou bien étant réticent au hardcore, Black Knives va rapidement mettre l'ambiance. On constatera au passage combien la famille hardcore est soudée car la plupart des acteurs coreux de la scène Toulousaine ont suivi Black Knives sur les planches du Bikini (ce qui ne manquera pas d'être souligné par le chanteur). Pour les spectateurs qui s'accrochent à la scène c'est donc en terrain acquis que jouent les Black Knives, mais pour le reste du public, Black Knives est un nouveau visage auquel le public va devoir s'habituer. Pour cela, il ne vas pas trop avoir de mal, puisque le combo va rapidement attirer la curiosité en défendant "The Rise". Doté d'un son énorme (embelli par la qualité sonore d'un Bikini au top) Black Knives va dérouler un rouleau compresseur qui écrasera tout sur son passage. Alternant entre nouveau morceaux et quelques vielleries tirées de l'époque 8 Control, le combo fera un sans faute sur sa set list et alignera quelques passages monumentaux qui ne manqueront pas d'en mettre plus d'un à genoux. Si dans le public l'heure est déjà aux mosh part, inutile de préciser que la prestation scénique est également au rendez vous. Le combo ayant déjà roulé sa bosse dans le domaine, ils continuent de nous gratifier d'une prestation visuelle énergique et nerveuse. En même temps, avec le mur sonore déployé à l'arrière, on ne voit pas comment ça ne pourrait pas l'être. Black Knives a le don de placer à travers sa musique des "explosions de basses".


De quoi faire trembler le public de la tête au pieds en quelque sorte. Cela ajoute un petit plus à l'expérience live et la pluparts des spectateurs en sont ravis. Du moins c'est ce que les applaudisements fournis ont l'air de réveler ! On regrettera juste qu'ils n'aient pas eu plus de temps de jeu car une demi heure, c'est vraiment court mais l'essentiel est là : Black Knives nous a prouvé combien il sera un groupe majeur de la scène nationale (oui je n'ai pas peur des mots)



Second sur la liste à venir nous mettre des décibels plein les oreilles : les Canadiens de Cancer Bats! Ayant rapidement fait ses preuves en huit ans de carrière avec des albums de plus en plus percutants et un mélange détonnant, il était temps que Toulouse voit le phénomène de plus près. Certain chanceux qui revenait du Hellfest en reprendront une fournée car le combo de Toronto avait joué au festival il y a quelques heures auparavant. Ayant la réputation d'assurer des prestations plutôt enflammées, Cancer Bats ne vas pas déroger à la règle ce soir là. Venu défendre son Dead Set on Living, ils n'hésiteront pas à nous faire part d'un petit best-of de leur carrière. N'étant pas en tête d'affiche, ils ont préféré un set efficace sur une courte durée.


La bande à Liam Cormier va donc tenir le public dans le creux de sa main avec un enchaînement de titres qui en fera bouger plus d'un. "Sabotage", "Lucifer Rocking Chair" et "Hail Destroyer" sont loin d'être des berceuses et le tout, associé à un groupe qui n'arrive pas à tenir en place ça fait forcément son effet. Le public devient completement fou, les pogos s'enchaînent et le chaos est total. Mis à part le guitariste qui, bien qu'un peu immobile, s'emploi à sortir un jeu impeccable, le groupe est un vrai régal pour les yeux (et les oreilles). Mais malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et les Cancer Bats sont obligés de quitter la scène sous des applaudisements fournis, signe que le public a apprécié le show. De toute façon, comment en aurait t'il pu être autrement ? Cancer Bats en live, c'est quelque chose a vivre. Au moins une fois dans sa vie.



Le public commence à se serrer devant la scène; nous y sommes. Les Californiens de Devildriver vont investir les planches dans les minutes qui suivent. Visiblement attendu par une bonne horde de fans, les Californiens se doivent d'être à la hauteur. Car après un passage au Hellfest ou généralement Devildriver met le feu, nous sommes en droit d'attendre une prestation efficace et aussi puissante qu'en festival. Débarquant sur "End Of The Line", Devildriver va déployer un véritable arsenal de guerre qui sera mené de main de maître pas un Dez Fafara en grande forme. L'homme va se montrer impeccable dans ses lignes vocales et animera sans problème la cérémonie. D'ailleurs il ne faudra pas longtemps pour que le public retourne completement le Bikini sous les assauts multiple du combo Américain. Car si sur album, Devildriver envoie méchamment, sur scène c'est toute une autre histoire.


La bande a Dez Fafara fait preuve d'un soin énorme dans l'interprétation de ses morceaux (mention spéciale à John Boecklin le batteur) tout en sachant donner la hargne supplémentaire pour que la musique ai plus d'impact. A partir de là, le public va subir un déluge de note expédié à une vitesse hallucinante, le tout encadré par les growls surpuissant de Fafara. Coté set list, Devildriver n'ira pas priviligier son dernier album mais plutôt puisser dans les anciens. Surtout dans la période post 2009 ("Pray For Villains") avec en trio principal les albums "Devildriver", "Fury of our Maker's Hand" et "The Last Kind Words" dans lequels ils en puisseront les morceaux les plus destructeur. "Pure Sincerity" associé à "Pray For Villains" fait parti de ces enchaînements qui mettront k.o le public Toulousain. Il n'y a pas à dire, Devildriver connait son sujet et le maitrise sur le bout des doigts. Les sceptiques ne le seront plus après la baffe "Meet The Wretched". Morceau qui a soulevé plus de poussière que n'importe quel autre morceau de metal, cette pièce est un foutoir sans nom qui le sera tout autant ce soir là. Même le bassiste descendra dans la fosse pour aller jouer au centre du pit ! Incroyable ! Tout comme le reste de la soirée ! On regrettera juste que le show soit déjà fini car 1h15 de show c'est vraiment très court pour une tête d'affiche. En tout les cas, les spectateurs garderont en tête un show energique ou le chaos fût le maître mot !



Merci à SPM Prod, Toulouse Hardcore Show et l'ensemble des groupes pour avoir donner une prestion de cette intensité là. Prochain rendez vous SPM Prod/THS/Noiser : Red Fang à la Dynamo le 18/07/12 !


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