THE FINAL STING TOUR 2012 Avec : SCORPIONS, THE ELECTRIC DUCKS |
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Date du concert : 01-04-2012 | |
Lieu : Zénith - Saint-Etienne [ 42 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 04 avril 2012 , réalisée par Chart - Photographe : | |
Un concert de metal à Saint-Etienne et au Zénith en particulier, c’est forcément un évènement auquel on se doit de participer en tant que membre du petit club des headbangers de la région. Après, pour ce qui est du concert en lui même, ce n’est pas forcément un évènement puisque SCORPIONS n’a de cesse d’ajouter des dates à cette tournée qui se doit d’être la dernière du groupe en tant que tel. Ceux qui habitent dans la région et se tiennent informés auront remarqué leur présence en novembre dernier à Lyon mais aussi ce printemps du côté de Clermont-Ferrand et Chambéry. Autant dire que la formation ultra populaire allemande aura de quoi remplir ses caisses afin de s’assurer une retraite paisible au soleil et ils l’auront bien mérité après 47 ans de carrière ! Ce sont les français de THE ELECTRIC DUCKS qui ont été choisis pour ouvrir sur cette partie française de la tournée. Leur montée a été assez fulgurante car le groupe existe depuis 2008 seulement. Il faut dire que le style du groupe s’accommode très bien à ce type de concert. On est dans le rock façon AC/DC. Il serait difficile de ne pas être tenté de comparer cette formation au combo le plus célèbre d’Australie. Comment faire autrement lorsque le lead guitariste porte la même guitare que l’inénarrable Angus YOUNG et qu’il emprunte les gimmicks de celui-ci ? Même le reste du groupe semble se calquer sur les prestations des australiens telles qu’ils étaient avant la mort de Bon SCOTT. Niveau musical, c’est encore une fois assez proche de l’original. Heureusement, l’énergie est au rendez-vous et l’ensemble est fort agréable. On retiendra particulièrement le dernier morceau où le guitariste arrive entièrement nu avec seulement des ailes d’ange dans le dos. L’effet est comique car oui, à force d’entendre des gens crier « A poil ! » lors des concerts, il y en a qui ont fini par le faire ! SCORPIONS est à la fois en train de nous dire au revoir mais toujours en promotion pour son dernier album. C’est comme ça que l’on peut l’interpréter lorsque le groupe arrive sur « Sting The Tail ». Un bon morceau de hard rock est toujours efficace, surtout lorsque le groupe n’a plus rien à prouver à ce niveau. Matthias JABS n’aura d’ailleurs de cesse de nous signifier à quel point la pentatonique n’a plus aucun secret pour lui. Après tant d’années le groupe a acquis un savoir faire impeccable. Les morceaux sonnent particulièrement bien et le son en lui-même est tout à fait à la hauteur de la prestation. Le groupe joue dans des conditions parfaites. Certes, ce n’est pas illogique en soi mais malheureusement il arrive que parfois certaines tournées d’adieu auraient du avoir lieu plus tôt dans la carrière de certains groupes tandis que d’autres auraient vraiment du se tenir à leurs adieux. Ce n’est aucunement le cas de SCORPIONS. On en revient encore une fois à se demander pourquoi ils ont choisi d’en finir. Le groupe prend visiblement du plaisir sur scène et des morceaux tels que « The Zoo » n’auront de cesse de nous prouver à quel point le rock est immortel. Les plus jeunes comme les plus anciens ne peuvent qu’apprécier un tel morceau. SCORPIONS, c’est aussi les incontournables ballades. On aura droit à une version exclusivement acoustique de « Send Me An Angel ». James KOTTAK descend de sa batterie pour rejoindre le reste du groupe sur la petite avancée de scène sur laquelle une « chaise » l’attend et dont il se sert comme d’une percussion. James KOTTAK, ce batteur est à lui seul une grosse partie du show de SCORPIONS. Sa présence est impressionnante pour un musicien sensé être en retrait mais on sait que c’est aussi un showman de première lorsqu’il est en compagnie de son propre groupe personnel, KOTTAK. Et puis, son solo de batterie, le fameux « Kottak Attack » est toujours aussi sympathique. Pour ceux qui ne le savent pas, il s’agit d’un mélange de solo et de patterns de batterie tirés de différents morceaux du groupe. Le musicien est mis en scène dans les différentes pochettes d’album du groupe sur une vidéo projetée à l’arrière. L’effet est réussi lorsqu’à la fin le solo se termine avec la mise en scène de « Blackout » et que le groupe revient sur scène pour interpréter justement le titre « Blackout » avec un Rudolf SCHENKER masqué comme sur la pochette du disque. On compte beaucoup de bons moments sur ce concert comme « Holiday », « Tease Me Please Me » ou encore « Big City Nights ». Bien entendu le rappel devient anthologique avec SCORPIONS. Ce sont quand même trois tubes et pas des moindres que le groupe a signé dans sa carrière avec « Still Loving You », « Wind Of Change » et « Rock You Like a Hurricane». Bien entendu, on n’a rien contre un dernier petit complément en acoustique avec « When The Smoke Is Going Down ». SCORPIONS a encore des concerts à donner sur cette tournée alors, n’hésitez pas. Il serait réellement dommage de les rater parce qu’après, ce sera définitivement terminé. Personnellement, les ayant vus en novembre à Lyon, c’était avec un réel plaisir non dissimulé que j’ai pu à nouveau les voir dans ma ville. Et si j’avais pu le faire, je crois que je serais à l’heure où j’écris ma chronique en route pour Chambéry afin d’assister à la prestation de ce soir.
Setlist SCORPIONS :
Encore:
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