DANISHMENDT Avec : Danishmendt, Edremerion, Love Sex Machine |
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Date du concert : 04-02-2012 | |
Lieu : La Rumeur - LILLE [ 59 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 12 février 2012 , réalisée par Doc.Douggy - Photographe : Doc.Douggy | |
Eh bien voilà un moment que je n'étais pas revenu à La Rumeur ! L'un des premiers « café-concert » Lillois nous ouvrent leurs portes en ce samedi glacial de février. Le bar a pour habitude d'accueillir les groupes au sous sol, où tout est aménagé pour le bonheur des auditeurs, avec une petite scène réaménagée qui permet un meilleur placement pour le public ainsi que plus de place pour les groupes. Mais bon passons l'architecture, c'est pas mon travail. Ce soir, Chaos cérébral à l'honneur de nous présenter 3 groupes Français et non des moindres, car c'est DANISHMENDT qui fermeront le bal pour un dernier concert du feu de Dieu ! Trèves de bavardages, le temps de discuter un peu pour amasser le public, qui n'est pas venu en masse mais pourtant bien présent (env. 30 personnes) compte tenu de la taille du bar et de sa salle. Et c'est donc LOVE SEX MACHINE qui ouvre le bal ce soir. Le trio est un petit nouveau sur la scène Lilloise, et fait parler d'eux grâce à une première démo sur « bandcamp » qui ravit les amateurs de « sludge ». Et ce soir, ils en ont pour leur argent. Les lillois nous délivrent un set de 30 minutes où se mélangent ambiances insalubres et son « noïsy ». Oui, car malgré la présence d'un ingé-son, les guitares sont fortes, très fortes et on peine à entendre le chant hurlé. Ce qui d'un côté peut être plaisant d'une certaine approche, mais l'on a quelque difficultés à reconnaître la musique « post hardcore/sludge » entendue sur la démo. N'empêche que les gars envoient des décibels dans mes conduits auditifs et font mouche. A suivre de près !
Petite pause et 15 minutes plus tard, c'est au tour d'EDREMERION de faire son retour sur la scène lilloise, après une pause composition de 6 mois. L'air de rien, ce groupe qui vient de sortir sa première démo à déjà eu l'occasion de se faire connaître auprès de la scène nordiste en ouvrant pour des groupes comme ANGANTYR voire ANAAL NATHRAKH, grâce à un “black metal” alambiqué aux influences “doom”. Et par la même, ils nous présentent leur nouveau chanteur G2 . Point de fioritures, et après une intro, le quintette nous présente un nouveau titre “Trou Noir” aux accents “black metal” plus prononcé, G2 possédant un chant plus typé dans le style que son prédecesseur. Les problèmes sonores de LOVE SEX MACHINE sont moins présents, et permettent de pouvoir se délecter de toutes les parties instrumentales. S'ensuivent des titres tiré de leur démo et encore 2 nouvelles compositions. EDREMERION abandonne quelque peu ses influences plus mélodiques, pour enfoncer le clou dans un “black metal” plus malsain. Les guitaristes s'affairent à gratter tout en headbanguant, ce qui a pour effet d'arranguer le public, un peu endormi malgré tout. Les lillois concluent leur set par un très beau “Englouti par l'infini” avant d'inviter leur ancien chanteur pour un dernier morceau avec eux qui donne l'impression d'une “passade de pouvoir” entre chanteurs. Bon retour pour le groupe, qui suscite l'interêt. SETLIST: Intro/Trou Noir/Retaliation/Mort de Froid/Aral/The Hollow Men/ Englouti par l'infini/ Rappel: L'étreinte
Il est enfin venu le moment d'accueillir les parisiens de DANISHMENDT pour ce qui va être, au grand dam de beaucoup d'entre nous, leur dernier concert... Fleuron de la scène “post-hardcore” avec 2 albums, DANISHMENDT ont crée une musique personnelle, froide qui leur a permis d'ouvrir en tournée avec VALBORG en 2011. Hélas toute bonne chose à une fin, et ici votre serviteur peut vous annoncer que ce concert restera des plus mémorables. Comme pour EDREMERION, le son est au beau fixe et permet au groupe de développer l'ambiance si chère à leur musique. Après une intro nous mettant en condition, le groupe enchaîne sur 5 titres, tous tirés de leur album éponyme. Les messieurs s'en donnent à coeur joie et nous délivre un set malsain, appuyé par un Karl en puissance dont la voix n'est pas sans rappeller celle de Scott Kelly (NEUROSIS), quittant quelques fois sa machine pour gesticuler, micro à la main devant le public et fait preuve d'une aisance scénique rajoutant un certain charme à la musique. C'est au bout d'une heure intense que le combo conclue leur dernier concert, sous les applaudissements, certains d'entre nous espérant y voir une suite après ce groupe talentueux. SETLIST: Intro/La source/Chutes/Lumpen Héros/Révélations/Credo.
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