CHRONIQUES CONCERTS

Dans le paysage du metal symphonique Français, il y a quelques temps que l'on peu compter sur Whyzdom. Groupe sur lequel pas grand monde aurait misé un futur prometteur, mais il se trouve que malgré des hauts et des bas, le groupe a réussi à s'installer confortablement dans la scène Française. Ce soir ils étaient de passage à Toulouse pour continuer à promouvoir "Brink Of Infinity" mais surtout préparer le terrain pour leur second album qui devrait arriver début 2012 : Blind.

Pour cette première date en headliner dans la région c'est la jeune association Auroria qui a remué ciel et terre pour organiser cette date qui c'est avérée très sympathique. L'association Auroria qui est d'ailleur composé d'un membre de Theopsya qui ouvrira ce soir pour Whyzdom. Mais pour l'heure ce sont les locaux de Lust qui ouvriront le bal. Faute d'être arrivé en retard, je n'ai pas pu assister à leur prestation. Pour les avoir déjà vu par le passé, Lust est un groupe de reprise Hard Rock. C'est peu original mais ça rempli à coup sur ses fonctions. Quoi de mieux que des classiques de notres musique préférée interprété à la perfection ? Vous l'aurez donc compris, Lust est une valeur sure qui met l'ambiance à chaque concert. Faire venir Lust dans un concert c'est être sur de ne pas se planter dans les choix de premières parties. C'est souvent que les premières parties sont peu acclamées par le public car ce dernier ne connait pas forcément son répertoire mais avec Lust difficile de ne pas taper du pied ou accompagner les musiciens dans les refrains !

Second sur la liste et organisateur de cette soirée, les locaux de Theopsya. La scène Toulousaine n'est pas vraiment reconnue pour être le fer de lance du metal symphonique mais cela risque de changer dans un futur proche. En effet, Theopsya va nous donner une leçon sur ce qu'est de jouer du metal symphonique de qualité. Débarquant sans crier gare avec un premier EP récemment sorti "Tales Of An Angel", Theopsya va se définir comme la surprise de cette soirée tant les avis seront unanimes par la suite. Alors oui le public ne c'est pas déplacé en masse la faute à un manque de communication et il ne sera pas rare de voir beaucoup de famille de la part des membres des groupes. C'est le seul reproche que l'on pourra faire à ce concert.

Débarquant sur une intro du plus bel effet, Theopsya débarque l'un après l'autre et commence avec un "Blood and Sand" du plus effet qui nous déploie tout le potentiel du combo. Car oui, ce soir Theopsya va nous épater de titre en titre. Loin d'être un enième groupe de symphonique en manque d'inspiration total, Theopsya va s'imposer de par ses compositions très léchées qui au premier abord, regroupe tout ce qui se fait de mieux sur la scène symphonique européene. Cela peut flirter vers le plagiat c'est la première chose à laquelle on pense mais c'est loin d'être cela. Le combo va alors nous interpréter à tour de bras de puissant morceaux qui engloberont differente technique ce qui bien sur rendra les morceaux intérressant et accrocheur. Au fil du set va donc se succèder des brûlots tels que "Welcome To Hell", "Star Seeker" ou bien le fameux "Gaia" interpretés par des musiciens bien inspirés. C'est alors que la pluparts des compostitions verront défilé : blast beat, riff nerveux, growl et autres nappes mélodiques de clavier. Un bon mélange qui fera l'unanimité parmi le public. C'est tout simplement mérité car quand on voit le proffesionnalisme de ces jeunes musiciens, il n'y a pas l'ombre d'un doute. Theopsya possède dans ses rangs de sacrés performers. Il y a déjà Manon, frontwoman d'exception qui tient les rennes de son groupe avec une facilité déconcertante et Pascal, guitariste soliste - impérial durant le set - qui rappellera vaguement le système Children Of Bodom. A savoir, la coordination entre clavier et guitare. A leurs cotés se trouvent Nico, aussi doué à la batterie qu'au chant car ce dernier venu partager le micro sur "Star Seeker" a littéralement laissé bouche bée l'assistance Toulousaine. Doté d'une voix magnifique, ce dernier a failli presque eclipser Manon lors de ce couplet ! On n'oubliera pas non plus Remy, bassiste de son état et le plus fougueux de tous. Le style metal est bien représenté grace a lui. C'est peut-être le membre qui a le plus bougé lors de la prestation ! Mais Theopsya ne serait rien si Adrien redoutable guitariste/grunter et Nacht; clavièriste hors pair ne seraient pas dans leurs rangs. C'est sur eux qu'il faut compter pour apporter la dose de violence et de mélodie néccesaire à Theopsya. Ce soir, Theopsya vient de nous prouver que le metal symphonique n'est pas mort et qu'il a bel et bien de beaux jours devant lui. Le sextete Toulousain nous a livrer un set impressionant mais surtout très marquant. Groupe à suivre de très près.

Après un petit temps néccesaire à l'installation de la scène pour le headliner, Les Parisiens de Whyzdom montent sur scène, prêt à en découdre avec l'audience Toulousaine. Dès les premières minutes du set, le combo montre une belle image. Car il faut savoir que le passé de Whyzdom n'est pas de tout repos. Après multiples changements au sein du line-up, le groupe est désormais stable. Et ce n'est pas la proximité et les échanges entre Clémentine et ses acolytes qui va nous prouver le contraire. Bien mise en confiance, cette dernière est moins expressive que Telya qui par moment en faisait trop . Cepandant si elle bouge moins, elle livrera une prestation sans faille. Son chant ne casse pas la dynamique instaurée par les musiciens et montera facilement dans les aigus. On regrettera juste le fait que le son n'est pas été excellent mais ceci dit, le chant a été maitrisé de bout en bout. C'est donc une bonne partie des classiques de Brink Of Infinity qui seront joués ce soir et c'est étonnant de constater à quel point certaines compositions se sont placées comme les hymnes du groupe. On pense notamment à "Atlantis" ou encore "The Witness" qui font toujours autant d'effet en live. Ceci dit étant donné que le répertoire du combo grandi la set list se trouve changée et les tueries qui étaient jouées en fin de set cotoient certaines nouvelles compos. Cependant L'excellent "Daughter Of The Night" en deux partie reste tout de meme leur piece maitresse qui finit leur set. En procédant de cette manière, Whyzdom fait en sorte de ne pas casser la dynamique du show même si quelques problèmes techniques ont eu quelquefois raison d'eux. La guitare de Vynce n'avait apparement pas envie d'être de la fête ce soir. Mais le groupe, proffesionel jusqu'au bout a résolu cette solution comme il se doit grâce à une Clémentine venue porter secours avec une chanson improvisée à cappella. Le set reprend de plus belle en montant d'intensité car le combo a décidé de nous jouer un nouveau titre issu du prochain album (sorti 2012). Le sus nommé "Spider" passe à merveille l'épreuve du live si ce n'est qu'il est un peu plus lourd et sombre que le reste de la discographie des Parisiens. Plus de noirceur pour le prochain album ? Pourquoi pas ?! Le reste du set continue de battre son plein jusqu'au final qui verra l'ambiance décoller un tantinet pour applaudir les héros de la soirée qui eux aussi on l'air ravis d'avoir partagé cette soirée avec nous.

Quoiqu'il en est Whyzdom nous a prouvé encore un coup qu'il est loin d'être en mal d'inspiration et que peu importe les secousses qu'ils ont subi par le passé, ils en ressortiront toujours plus fort. Whyzdom : Un groupe vraiment soudé et honnète qui fait plaisir à voir sur scène.