A PLACE TO BURY STRANGERS
Avec : a place to bury strangers, toybloïd
  Date du concert : 10-07-2011
  Lieu : La maroquinerie - Paris [ 75 ]
  Affluence : nc
  Contact organisateur : http://www.gdp.fr/
 
 
 
  Chronique : 21 juillet 2011 , réalisée par Ssly69 - Photographe : Ssly69
   


Alors que l'été est bien là, (même si les jours de beau temps tels que celu-ci se font rares), et qu'à l'inverse des festivals, les concerts se font plus rares, c'est à la maroquinerie que se produiront ce soir les new yorkais de A PLACE TO BURY STRANGERS. A cette occasion, ils seront soutenus par le groupe local qu'est TOYBLOID.



 



C'est donc la jeune formation française qui va tacher de nous mettre en bouche ce soir. Tache difficile, tant la musique attendue par le public de A PLACE TO BURY STRANGERS est particulière. TOYBLOID aura donc beaucoup à faire, et le fait de ne pas vraiment être connu par le public ne va pas lui être d'un grand secours. Bien que le départ semble entraînant, la suite ne sera pas du goût de tout le monde. La scène ne semble être occupée que par la chanteuse qui a même tendance à surjouer son rôle de surexcitée, tandis que les autres membres du groupe semblent plutôt faire de la figuration. Le chant, bien qu'étant finalement assuré par les quatre protagonistes, semblera souvent plus criard qu'il n'aurait fallu. Seule la chanteuse occupera réellement l'espace, et le batteur semblera bien seul au fond de la scène. Sa solitude sera d'ailleurs rompue en fin de set, avec un combo de batterie auquel s'adonneront tous les membres du groupe. Cette formation qui pourtant semble avoir été porté par la presse écrite lors de précédents passages, et notamment lors de leur ouverture pour INDOCHINE, laissera finalement un avis mitigé dans la salle.



 







 



C'est donc au tours des américains de monter sur scène, né des cendres de SKYWAVE, A PLACE TO BURY STRANGERS n'aura aucun mal à satisfaire un public qui sait parfaitement ce qu'il est venu chercher. Oliver Ackermann se montrera de suite en grande forme, et ne sera pas le seul dans ce cas, ce trio d'agités saura tout de suite faire de ce concert un moment lancinant et particulièrement prenant. Comme le laisse penser l'usure avancée du materiel, on se doute que celui ci ne sera pas ménagé ce soir, chose que l'on constatera rapidement lors des divers jets de guitare, accompagnés de moments loufoques, comme ce moment où Oliver débranchera sa guitare pour martyriser sa pauvre prise jack à grands coups de dents, à quatre pattes, la tête collée aux planches, ou encore la montée sur les enceintes de Jono Mofo, qui pour sa part finira courbé la tête collée au plafond. Que ce soit du point de vue scénique comme du point de vue musical, ce set aura un seul mot d'odre : le désordre! Les stroboscopes finiront d'achever les épileptiques, tandis que le fort usage de fumées nous interdira par moments de distinguer la scène, et ce set se finira sur un solo de monocorde, qui empêchera tout espoir de rappel pour ce soir.



 









 



Un très bon moment en somme, auquel beaucoup auront pris plaisir, ce genre de concerts ne sont finalement pas des plus courants dans la capitale. On regrettera cependant un certain décalage entre les deux groupes présents ce soir, qui n'aura toutefois pas empêché la foule de trouver son bonheur.



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