Me voilà de retour sur le site de Kerboulard pour attaquer la deuxième journée du Motocultor édition 2015.
J’arrive pour le set d’ARCANIA. J’avais eu l’occasion de les voir l’an passé ici même alors qu’ils s’étaient déplacés un peu au pied levé pour remplacer SIX FEET UNDER. Je n’avais pas vraiment accroché à l’époque.
C’est un groupe qui a murit que j’ai le plaisir de redécouvrir et ça passe vraiment mieux. Leur trash moderne est plaisant et bien exécuté.
Le public adhère et les applaudit comme il se doit, un bon début de journée que voilà !
Direction la suppositor stage pour assister au show des barcelonais de CRISIX. Le groupe va être une découverte me concernant car je ne les connais pas du tout.
Et d’entrée ça donne le ton avec des morceaux travaillés, une musicalité certaine et une voix variée.
Le groupe est en forme, heureux d’être là et sa bonne humeur est communicative. Le public ne se fait pas prier pour headbanguer. C’est rapide, technique mais pas bourrin et c’est vraiment appréciable (même si j’aime le metal bourrin aussi hein !).
Une découverte vraiment sympa, à suivre de près !
Je me rends vit à la troisième scène pour assister au set d’ABYSSE. J’arrive de justesse pour prendre quelques clichés.
J’étais un peu septique, car je suis très sensible aux voix et le groupe propose un metal instrumental… Mais bon, pas d’a priori allons donc voir et écouter ça de plus près.
Je dois avouer que je me suis laissée embarquer dans leur univers subtile, atmosphérique… Les morceaux sont bien élaborés et on se laisse envahir facilement par l’effet ABYSSE.
Le public semble aussi captivé que moi et c’est sous les applaudissements de la foule que le set se terminera. Groupe à connaître et à voir en live.
Retour à la Dave Mustage pour BLISS OF FLESH. Après la douceur d’ABYSSE un peu de noirceur et de violence vont nous remettre dans le droit chemin.
Le black death de BLISS OF FLESH va nous secouer les tripes comme il se doit et montrer au Motocultor que nul besoin d’être suédois, norvégien ou finlandais pour envoyer du black de qualité.
C’est malsain, c’est malfaisant, c’est violent mais c’est de la violence de caractère. Et pourtant tu sais que je ne suis pas une grande fan de black à quelques exceptions près. Et bien BLISS OF FLESH vient de rejoindre ces exceptions.
Nescurat, charismatique frontman, semble habité durant le set, ce qui ne fait qu’en rajouter quant à la qualité de la prestation du groupe. Les autres membres n’étant bien évidemment pas en reste et maitrisant techniquement leur part comme il se doit.
Un bon bottage de cul en règle, à voir et à revoir !
Petite pause puis mainstage pour aller supporter les vosgiens de KRONOS (Lorraine powaaa ma gueule !).
KRONOS je les ai vu l’année dernière au LEZARD’OS et je peux te dire une chose c’est pas du pipi de chat.
Ils vont nous donner une belle leçon de brutal death, du genre méga poutre dans tes dents. Loïc au chant maitrise parfaitement les anciens titres, et les nouveaux morceaux (le dernier opus « Arisen New Era » est sorti en juillet ndlr) sont des pépites.
De plus le son est quasi parfait ce qui rajoute une dimension qualitative supplémentaire au set, chacun est débordant de technicité dans son domaine. Pluie de wall of death, de slams et de côtes cassées pour tout le monde !
Quoi ? Tu crois que je dis du bien parce que c’est des lorrains ? Mec, va donc te faire poutrer le nez par KRONOS et on en reparlera après ok ? #sourire
Ils n’ont rien à envier à d’autres grandes pointures du genre !
C’est maintenant ANGELUS APATRIDA qui s’avance sur la suppositor stage pour envoyer son trash désormais bien connu.
Dès le début du set le public se déchaîne et comme dirait l’autre « que s’élève la poussière » !
Le groupe est bien connu du public notamment car il s’agit de sa troisième participation au Motoc’. La hargne et l’énergie du groupe sont contagieuses et on se laisse emmener volontiers dans l’univers ANGELUS APATRIDA.
Les camarades de CRISIX les rejoindront sur scène le temps d’un morceau. La setlist était variée, allant chercher des titres dans la discographie du groupe avec entre autres les titres : « Immortal », « Blast Off », « Give'Em War », « You Are Next » et « Domination ».
TANKARD prend le relais sur la suppositor stage. On avait craint une annulation suite à l’AVC du batteur quelques jours plus tôt mais il n’en est rien et TANKARD est bien là.
Gerre, au chant, prendra la parole pour remercier les fans de leurs témoignages à l’égard de leur batteur et rassurer sur son état de santé.
Olaf (le batteur) est donc remplacé par un Gerd Lücking (Holy Moses) en forme et qui cela étant a vraiment assuré !
TANKARD va nous offrir un set dynamique, véritable hymne à la bière et à la fête. Tu te doutes bien que le public a été plus que réceptif au show et à la setlist proposée par les allemands :
1. Zombie Attack
2. The Morning After
3. Rapid Fire (A Tyrant's Elegy)
4. MetaltoMetal
5. R.I.B. (Rest In Beer)
6. Chemical Invasion
7. Rules for Fools
8. A Girl Called Cerveza
9. (Empty) Tankard
Je me précipite vers la Massey Ferguscene pour voir maintenant KLONE. Le changement d’ambiance est radical.
Un seul mot me vient quant à ce set… : Merci. Moment d’absence totale, je suis submergée par la musique de KLONE. J’en oublierais presque de prendre des photos…
Talent, technique, mélodie, compos parfaitement travaillées… Le genre de moment que tu aimerais voir durer une éternité… La voix de Yann se marie parfaitement avec les mélodies…
La setlist est composée de titres des trois derniers opus du groupe :
1. Immersion
2. The Dreamer's Hideaway
3. Give Up the Rest
4. Gone Up In Flames
5. Immaculate Desire
6. Rocket Smoke
7. Nebulous
8. Army of Me (Cover de Björk)
Le set se terminera comme tu l’as vu sur une reprise de Björk, et bordel c’était bien trop court… Tu connais pas KLONE ? Rattrape-toi et vite ! On frôle l’excellence…
Retour sur la Dave Mustage pour les allemands de SODOM. Le son n’est malheureusement pas au top et c’est bien dommage car ça entache quelque peu leur prestation.
Malgré tout, les allemands vont se donner pour le public du motocultor qui va bien évidemment lui rendre au centuple.
Au programme :
1. Agent Orange
2. The Vice of Killing
3. Outbreak of Evil
4. Surfin' Bird / The Saw is the Law
5. Sacred Warpath
6. Sodomy and Lust
7. Christ Passion
8. Stigmatized
9. Blasphemer
10. City of God
11. Remember the Fallen
12. Ausgebombt
En dépit d’un son moyen, on a tout de même senti que SODOM mettait du cœur à l’ouvrage et même si un petit « je ne sais quoi » manquait, le public était heureux du show et c’est bien là le principal !
Au final le capital sympathie et la sincérité du groupe auront presque suffit à nous faire oublier les lacunes niveau son.
Retour sur la seconde scène pour d’autres allemands, les DER WEG EINER FREIHEIT. Ils vont nous cracher un black metal bien hargneux.
Super découverte me concernant, les morceaux du groupe sont minutieusement réalisés et quasi parfaitement exécutés.
Les allemands vont déchaîner la foule et les embarquer dans leur univers. Déjà fort de nombreuses participations à des fests et de prestigieuses premières parties, ils étaient attendus de pied fermes par certains.
C’est carré, précis et on alterne entre parties aériennes et accélérations acerbes. « Deutsche Qualität » ? Genau !
Petit break et je file à la Dave Mustage pour assister au show de CARCASS ! Suite à l’excellent show vu un mois plus tôt en Slovénie, je ne te cache pas que je suis plutôt contente de les revoir !
Et je ne vais pas être déçue. Une fois de plus CARCASS va nous gratifier d’un set excellent. Jeff Walker est en forme, souriant et harangue la foule.
Le reste du groupe est tout aussi souriant.
Musicalement rien a redire, CARCASS reste CARCASS. Le son est parfait, le set précis, la setlist composée de titres piochés dans toute la discographie du groupe :
1. Unfit for Human Consumption
2. Buried Dreams
3. Incarnated Solvent Abuse
4. The Granulating Dark Satanic Mills
5. Cadaver Pouch Conveyor System
6. Captive Bolt Pistol
7. This Mortal Coil
8. Exhume to Consume
9. Keep On Rotting in the Free World
10. Corporal Jigsore Quandary
11. Heartwork
Du grand CARCASS… Et ce n’est pas le public qui dira le contraire !
A gauche toute pour retrouver ULTRA VOMIT qui continue sa « Tournée de malades ». J’ai pu les voir il y a quelques mois, et c’est ce qui est dommage parce que du coup pas de surprises pour moi ce soir que ce soit au niveau du show ou de la setlist :
1. Darry Cowl Chamber
2. Mechanical Chiwawa
3. Les bonnes manières
4. Une souris verte
5. Gremlins at the Gates
6. Je ne t'es jamait autans aimer
7. Boulangerie pâtisserie
8. Mountains of Maths
9. Au feu
10. Pauv' connard
11. Croûte de pus
12. Welcome to the Jingle
13. Je possède un cousin
14. Mr Patate Medley
15. Quand j'étais petit
16. Je collectionne des canards (vivants)
Malgré cela, ULTRA VOMIT fait partie de ces groupes qu’il est toujours appréciable de voir. Les morceaux sont entêtants et le capital sympathie du groupe est indéniable.
Même si je connaissais le show j’ai quand même bien ris (hommage à toi Guillaume le « pauv’connard » du jour). Et tout le monde pu chanter « Je collectionne des canards (vivants) » avec les groupes. Titre phare du groupe.
J’aime quand même bien ULTRA VOMIT, je m’en fiche de pas avoir été surprise c’était quand même bien cool !
Invasion d’encens sur la Dave Mustage. DEATH DTA s’apprête à prendre place. Même si on gratifie DEATH DTA de « tribute band », je t’avoue que l’étiquette se fait vite oublier.
DiGiorgio nous fait une démonstration de ses qualités de musicien et nous laisse bouche bée. Les autres, dont Gene Hoglan, ne sont pas en reste et nous offre un incroyable concert, précis et carré:
1. The Philosopher
2. Leprosy / Left to Die
3. Suicide Machine
4. Living Monstrosity
5. Overactive Imagination
6. Symbolic
7. Bite the Pain
8. Zombie Ritual
9. Baptized in Blood
10. Crystal Mountain
11. Pull the Plug
Le set se termine sur un énorme hommage au bassiste Steve DiGiorgio.
La deuxième journée se terminera pour moi après le set de BRUJERIA. Les mexicains ont la pêche et déboulent avec sombreros et foulards.
Première fois que je les vois en live et j’ai été quelque peu dessus. Je n’ai pas du tout adhéré à leur imagerie et à l’aspect scénique de leur prestation.
Musicalement je n’ai rien à redire c’est du BUJERIA et j’aime bien. Mais la gestuelle, la « danseuse pom-pom girl » j’ai eu du mal…trop de mal… ils m’ont perdu rapidement.
Une deuxième journée riche qui s’achève. Repos pour moi maintenant jusqu’à demain pour l troisième jour !
Stay Tuned…
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