METALDAYS-D-3
Avec : Shotdown, vexvoid, morywa, dordeduh, triosphere, sleepers guilt, the foreshadowing, gutalax, abbath, cancer, bloodbath, grave digger
  Date du concert : 26-07-2017
  Lieu : Open air - Tolmin [ Hors-France ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : https://www.facebook.com/MetalDaysFestival/
 
 
 
  Chronique : 04 août 2017 , réalisée par blaze-nathan - Photographe : Black.Roger & blaze.nathan https://www.facebook.com/blazenathanphotography
   
La troisième journée du METALDAYS, le mercredi 26 juillet s’annonce bien, pas de pluie à l’horizon et des groupes variés dans la sphère metal allant du folk au death en passant par le heavy et le black pour aboutir au grind, pourquoi pas ! Les grosses bouées « licorne » et « flamand rose » font les vas et viens entre la plage et les trois scènes, ambiance metaldays quoi, dans la joie et la bonne humeur, alors profitons-en.

SHOTDOWN – seconde scène
Nous débutons la journée devant la seconde scène à 15heures 30 avec du « Slovenian heavy-metal » représenté par SHOTDOWN. L’énergie est au rendez-vous et le chanteur très charismatique tient bien l’espace scénique. Bien entendu nous avons droit à des soli à profusion dans le style. Le groupe joue en pays conquit et le fan club est bien présent afin de les soutenir, ils le méritent de toutes façons.

VEXVOID – scène 3
Au même moment sur la troisième scène, nous retrouvons le trio Italien VEXVOID venant de Toscane. Leur thrash progressif est largement influencé par le groupe canadien VOIVOD (faites le rapprochement dans le nom du groupe). Ce combo formé en 2013 est prêt maintenant à nous emmener dans l’espace, mais aujourd’hui au metaldays nous savourons les compositions de ces jeunes musiciens prometteurs.

MORYWA – mainstage
Sur la grande scène, la lemmy stage, les concerts débutent cet après-midi avec du death/djent offert par les Slovènes de MORYWA. Voici encore des fils spirituels de MESHUGGAH qui ont tout comprit au film du metal alambiqué et polyrythmique, et leurs compositions se laissent bien écouter en live ma foi.

DORDEDUH – seconde scène
Les Roumains de DORDEDUH continuent dans la voie ouverte par NEGURA BUNGET dans une veine folk-metal flirtant par instants avec le black-metal. Base rock, instruments traditionnels, chants Roumains étranges, on retrouve bien sûr le propos de Sol Faur et Hyppogramus (ex-membres de Negura). Propos différents certes mais le rapprochement entre les deux formations est inévitable. Quoi qu’il en soit DORDEDUH se veut peut-être plus innovant, mais le résultat est excellent, c’est sans appel. Ce folk-black issu des légendes de la forêt Roumaine se déguste petit à petit car assez complexe mais le voyage est rempli de surprises et nous aimons cela, vraiment.

TRIOSPHERE – mainstage
Retour à la grande scène pour TRIOSPHERE et sa charmante chanteuse/bassiste Ida. Ces Nornégiens donnent un certain coup de fouet au heavy-metal traditionnel, lorgnant vers le power et le hard-rock avec doigté. Avec trois albums sous le bras, cette formation a su moduler son heavy-power en lui injectant une petite dose de progressif, ce qui fait tout le charme de ces métalleux venus du nord. Et sur scène tout se passe très bien avec une fidélité avérée dans le rendu des compositions et une chorégraphie bien remuante pour ne rien gâcher, on aime tout simplement.

SLEEPERS GUILT scène 3
Un combo Luxembourgeois sur la newforces stage, pourquoi pas. Ils se nomment SLEEPERS GUILT. Forts d’un double album « kilesa » paru en 2016, la formation va de l’avant et compte bien, selon ses dires, jouer sur la Lemmy stage carrément lors de la prochaine édition du Metaldays. Pour l’instant sur la scène trois ils se font découvrir à l’aide d’un death mélodique. Un death mélodique aux influences de « Göteborg », mais avec des dérapages créatifs innovants dans une veine prog. Le résultat, mention bien sur scène ce jour au metaldays. Encore un groupe prometteur cela va de soi, que nous reverrons avec plaisir ici ou là.

THE FORESHADOWING – seconde scène
Ce sont les Romains de THE FORESHADOWING qui se présentent à 18 heures sur la seconde scène. Ces Italiens espèrent bien séduire le public du metaldays à l’aide de leur gothic doom metal enfumé. Ces hommes en noir possèdent déjà quatre albums dont le petit dernier « seven heads ten horns » est paru en 2016. Leur musique agrémentée du chant particulier à la Sister Of Mercy nous propulse dans une certaine noirceur tragique, celle du monde actuel et ses dérives. Leur set se veut prenant et leurs titres défilent dans la partie sombre de notre cerveau pour notre plus grand plaisir (ou malheur).

GUTALAX – mainstage
Et pendant ce temps- là GUTALAX provoque l’émeute grind débridée sur la grande scène. Gutalax avait enflammé l’an dernier la seconde scène alors quoi de plus normal que ces rois du gore n’roll de la République Tchèque montent d’un cran niveau public, ils le méritent
Alors, bien- pensants- et grenouilles de bénitier passez votre chemin car Gutalax = shit, et comme vous vous en êtes sûrement aperçus nous vivons dans un monde de merde. S’en suit donc entre scène et public des échanges de rouleaux de PQ et autres joyeusetés de sex gonflable, je ne vous fait pas un dessin. Malgré tout Gutalax possède une solide base metal qui remet les pendules à l’heure, vous croyez quoi ? Résultat presque, une heure de gore/grind/porno et ce que vous voulez, et ça fait du bien croyez-moi de se défouler.

ABBATH – mainstage

A 19 heure 15, le vent froid et glacial venu de Bergen en Norvège s’abbat (sic) sur la grande scène du metaldays avec la venue de ABBATH.
L’ex-Immortal, Abbath, se présente cette fois-ci accompagné d’un bassiste, d’un autre guitariste et d’un batteur, la fameuse créature, quatuor donc. Abbath plus en forme que jamais va nous subjuguer encore une fois à l’aide de nouvelles compositions et de reprises d’Immortal bien entendu. Les mauvaises langues dirons que c’est du black caricatural, moi je dis tout simplement que c’est du metal extrême magique et incontournable avec des compositions glaciales issues de la scène Nordique. Le sieur Abbath est « immortel » en live, ses mélodies acides et sa voix particulière aussi. Abbath nous a donc inondé de sang noir durant une heure, une heure fatalement incroyable et hors du temps. Set énorme et coup de cœur obligatoire. Un Abbath content et enjoué ira « taquiner » le public en fin de set et dans son élan s’applatira par terre avec sa guitare dans une glissade incontrôlée. La vidéo de ce moment a déjà fait immédiatement le tour des réseaux sociaux, pensez donc !

CANCER – seconde scène
Les vétérans du death-metal british CANCER viennent nous rendre visite à 20 heures 15 sur la seconde scène. Comme de nombreuses formations death des 90’s, Cancer est resté en « stand by » durant une dizaine d’année avant de renouer avec la scène et les enregistrements. Alors aujourd’hui que vaut le groupe en live, après avoir connu une certaine reconnaissance avec ses deux premiers albums « to the gory end » et « death shall rise » ? Et bien cest pas mal, mais la magie Cancereuse des débuts s’est en quelque sorte évaporée. Ne reste que les nostalgiques et fans de la première heure à apprécier leur set, et oui c’est la vie, la mort plutôt !

BLOODBATH – mainstage

Quand Nick Holmes de Paradise Lost satisfait ses envies de death-metal old-school, il remplace Mikael Akerfeldt et Peter Tägtgren au chant dans le super groupe Suédois BLOODBATH.
Mais que nous offre Bloodbath aujourd’hui en fait ? Toujours du bon vieux death prilmitif, un revival en quelque sorte le tout modifié par la prestation de « old nick » qui ne peut renier ses antécédents gothiques. Du coup l’ambiance est maintenant lourde, glauque, noire et rouge (encore), mais au final bien envoyée et finalement on aime.

GRAVE DIGGER – seconde scène
Après plus de 30 ans d’existence et avec un frontman charismatiqye dont les années ne semblent pas avoir de prise sur lui, je veux parler de Chris Boltendhal, les teutons de GRAVE DIGGER continuent d’attirer un public conséquent lors de leurs shows.
Avec un nouvel album à défendre « healed by metal » (2017), les heavy-metalleux d’outre-Rhin n’ont jamais été aussi en forme, quelle énergie, c’est incroyable. Bien sûr Grave Digger fait du grave Digger sans innover, ce que certains leur reprochent, mais après tout on aime ce qu’ils font depuis le début de l’aventure, cette aventure qui est synonyme de metal germain et on aime tout simplement.

Fin de cette aventure musicale du mercredi à Tolmin, riche en émotions, mais aussi en découvertes et surprises. Rendez-vous, demain jeudi 27 Juillet pour de nouvelles péripéties métalliques.