Après une (trop) courte nuit. J’arrive sur le site du festival pour ce deuxième jour.
Pas vraiment le temps de se poser, les hostilités commencent avec les belges de RESISTANCE. Groupe que je ne connais pas (eh oui je ne peux pas tout connaître !). La couleur est annoncée c’est du modern death metal pour commencer cette journée, à nouveau sous une chaleur étouffante.
On attaque par « The descent », extrait de l’album « TO JUDGE AND ENSLAVE ». D’entrée les belges nous mettent en condition, ils sont précis et ça envoie sévère.
Chacun sait ce qu’il a à faire et le fait bien. Y’a pas à tortiller c’est du death pur et dur, ça flirte avec du Aborted ou du Dying Fetus. Le public est déjà conquis ça headbangue dans tous les sens. Olivier et Shaun, les guitaristes nous assomment à coup de riffs acérés.
Xérus maîtrise son chant parfaitement, il n’y a rien à redire.
Que dire de Jonas le batteur ? Ce mec est peut-être une machine, ça tabasse, ça transpire mais ça ne lâche rien et ça se donne au maximum.
Une belle énergie communicative qui fait de RESISTANCE une belle découverte et une très belle manière de commencer ce deuxième jour de fest. Tiens c’est cadeau, c’est la setlist :
1. The Descent
2. The Supreme Being
3. Traitor
4. Hordes Of The Damned
5. Nihil
6. Pointless Desire
7. Brutalized
8. Scars Never Die
9. F.Y.A.
Dégoulinante de sueur (je te vends du rêve…), en raison des quasis 40 degrés dehors (imagine sous chapiteau avec la foule…), j’attends DIABLO BLVD.
Le set commence. C’est loin d’être mauvais, techniquement c’est même bon. Mais il me manque quelque chose pour réussir à entrer dans leur univers…serait-ce…une pointe d’originalité ?
DIABLO BLVD. ressemble à plein de choses que l’on connait déjà… Plus on écoute plus on se dit « Ah tiens on dirait ça ! ou ça ! ». Et c’est vraiment dommage…au final tout au long de leur set j’ai pensé à d’autres groupes… Il leur manque cette petite singularité qui pourrait leur donné une identité qui leur serait propre.
Cependant, je ne passe pas un mauvais moment pour autant, et les titres s’enchaînent aisément :
1. Beyond The Veil
2. Builders Of Empires
3. The Virus
4. Fear Is For The Enemy
5. Saint of Killers
6. Rise Like Lions
7. Son Of Cain
8. Between The Hammer
9. Follow The Deadlights
10. Endless Reign
11. Legion
12. Black Heart Bleed
C’est aux allemands de RYKERS de prendre le relais. Le moins qu’on puisse dire c’est que le groupe comme certains morceaux n’ont pas pris une ride.
Dès le premier morceau ça jump et ça pogotte dans la foule. C’est toujours aussi efficace. On passe un bon moment, on sent l’envie du groupe de bien faire.
Normal me diras-tu, quand on ressurgit de nulle part après 14 ans d’absence. D’autant qu’ils ne sont pas de retour les mains vides puisqu’ils ont sorti un nouvel opus il y a peu.
Ils se démènent pour le défendre et ça fait plaisir à voir et à entendre, même si, je dois le reconnaitre rien de bien nouveau dans tout ça.
Je me dirige vers la LAST ARENA (si tu suis mon périple, tu sais que c’est la grande scène). Au programme SKIP THE USE. Pas plus fan que ça, j’y vais pour la renommée et la réputation du groupe en live.
Du coup je n’attendais qu’une chose : qu’ils se montrent à la hauteur de leur réputation.
Et bien on en deviendrait presque fan dis donc ! Une prestation live béton. Un groupe qui a le smile et qui donne. Un chanteur MatBastard en grande forme et monté sur piles. Honnêtement ils ont mis le feu, de vraies bêtes de scène. Au moins 80% des festivaliers étaient groupés devant cette scène délaissant les 7 autres.
Matbastard c’est du sport pour le suivre, il part dans tout le sens, pas le temps de s’ennuyer. Il réussira même à faire bouger le public en bloc du devant de la scène jusque derrière le poste de régie. Juste énorme à voir.
L’homme mène son public, joue et plaisante avec lui. Les autres membres du groupe ont la patate aussi et suivent MatBastard dans ses délires.
Pour résumer tu l’auras compris, un show qui fait que tu repars avec le sourire aux lèvres.
1. 30 Years
2. Nameless World
3. Give Me Your Life
4. The Story of Gods and Men
5. PIL
6. Gone Away
7. The Wrong Man
8. People In The Shadow
9. Birds Are Born To Fly
10. Ghost
11. You Are
12. Être Heureux
On se dépêche de retourner à la Cannibale Stage, pour assister à la prestation des toulousains de SIDILARSEN.
Et ils vont nous livrer un show des plus réussis. Leur « Dancefloor Metal » est un rouleau compresseur qui se fait un malin plaisir à t’écraser sur son passage et à enclencher la marche arrière pour t’achever !
Didou emporte le public dans sa transe de folie furieuse. Il descend de scène pour être au contact de la foule. Le groupe est survolté.
Riffs puissants, rythmes entrainants, chants maitrisés, et aussi et surtout une énergie de malade…la majorité des ingrédients nécessaires à un beau show…
Il n’y a rien à ajouter c’était tout bonnement excellent musicalement et scéniquement parlant.
SIDILARSEN nous a offert ce soir du grand, du très grand SIDI.
1. Comme On Vibre
2. Retourner la France
3. Surhomme
4. Le meilleur est à venir
5. La Morale de la Fable
6. Un écho
7. Matière première
8. A ton égo
9. Back to Basics
10. Paradis Perdu
11. Drum Solo
Direction de nouveau vers la Last Arena pour la tête d’affiche du jour : WITHIN TEMPTATION. Là si tu veux ça m’a fait un peu le même effet que Soulfly. L’ado endormie en moi s’est réveillée. J’ai beaucoup écouté WITHIN TEMPTATION à une époque et ça me fait plaisir de pourvoir les voir en live.
Leur déco de scène est déjà imposante, de gros ventilateurs dorés et leurs backdrops géants de dragons.
Comme pour SKIP THE USE un peu plus tôt, les festivaliers se sont réunis en masse pour assister à la prestation des néerlandais.
Lorsque Sharon fait son apparition, la foule hurle. Belle, souriante, elle est heureuse d’être là et ça se voit. Il y a une véritable osmose entre elle et le public.
Le public se manifeste d’autant plus lorsque résonnent les premières notes de « Stand my ground ».
Ce que je constate d’abord c’est que les morceaux sonnent beaucoup plus « métal » que sur les albums studios. La voix de Sharon n’a rien perdu de sa superbe et est totalement maîtrisée. Les titres plus anciens me donnent des frissons (Ice Queen, Stand my ground…).
Les plus récents un peu moins car, à mon goût, trop mainstream. Il faut tout de même reconnaître qu’ils passent quand même largement mieux en live.
Le groupe est une entité, il existe une réelle complicité entre chacun des membres et ça se ressent. Leur plaisir d’être là et leur énergie positive se transmet par la musique et leurs interactions avec la foule. Un bon moment vraiment, et une belle performance scénique.
1. Dragon
2. Let Us Burn
3. Paradise (What About Us?)
4. Faster
5. In the Middle of the Night
6. Fire and Ice
7. And We Run
8. Dangerous
9. Our Solemn Hour
10. Stand My Ground
11. Covered By Roses
12. Ice Queen
Retour (difficile) vers la cannibale stage pour le dernier groupe de la journée : CHANNEL ZERO.
Les belges sont très attendus par le public. Et à peine le groupe arrivé sur scène, ça envoie la purée. Du bon, du lourd… c’est net, sans demi-mesure et sans « chichis ».
Les belges assurent un excellent show. Techniquement c’est précis et calé, la machine est rodée. Ce n’est pas ce que je préfère mais ils réussissent tout de même à m’intéresser à leur discographie.
Sans aucun doute un bon moyen de terminer la journée !
Je te dis à demain pour le jour 3 !
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