APRES LE LEYMFEST-PART-2 Avec : ROSENKREUZ, BLOODY FLOW, BLOODSHED |
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Date du concert : 25-05-2024 | |
Lieu : La Nivolière - Leyment [ 01 ] | |
Affluence : | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 2024-05-27 , réalisée par Black.Roger - Photographe : Black Roger | |
Nous l’attendions avec impatience cette soirée metal appelée APRES LE LEYMFEST-Part-2 et nous ne fument pas déçus du voyage survolté qui nous a été offert dans la salle de la Nivolière à Leyment dans l'Ain ce samedi 25 mai 2024. Comme toujours les organisateurs nous proposaient une affiche de qualité et variée avec le goth/indus de ROSENKREUZ, le stoner plombé de BLOODY FLOW et le metal thrashisant de BLOODSHED.
Le public de tous âges venus en nombre a je crois bien apprécié cette nuit de « metal à la campagne » et l'accueil toujours à la hauteur des bénévoles et techniciens qui ont permis le bon déroulement de cet excellent moment passé dans l'Ain si proche de Lyon. Les hostilités débutent dès 20heures 30 avec ceux de BLOODSHED qui nous viennent d'à côté, de Lagnieu précisément. Ils nous disent effectuer leur second concert, alors comme l'on dit communément « wait & see ». Et au fil des titres, plutôt courts mais bien variés, nous nous apercevons que cette formation récente tient la route avec des textes bien inspirés, des guitaristes bien pro dans leurs riffs et soli, un duo basse/batterie efficace et un chanteur qui en veut. Bons envois métalliques donc avec un penchant pour le thrash, alors naturellement on termine avec la reprise musclée de Sepultura « Roots Bloody Roots », thrash tribal s'il en est qui met tout le monde d'accord ! Et le sang (sic) coule à nouveau avec BLOODY FLOW ça ne s'invente pas mais dans un registre enfumé, désertique et plombé dans des déviances blues à l'occasion, du stoner-rock enfin quoi ! Les Bressans se présentent à nous sous la forme d'un trio avec un chanteur/guitariste faisant « miauler » ses envois, un bassiste icône du bon stoner avec son instrument qui « racle les planches » et un batteur dominant le tout dans la sueur dégoulinant sur son kit de batterie. Bloody Flow peaufine ses compositions qui apparaîtrons sur son prochain album après nous avoir offert l'an dernier leur single éponyme en vidéo et leur demo 4 titres parue en octobre 2022. Bloody Flow tire son épingle du jeu dans une scène stoner c'est un fait, malgré leurs titres nous faisant penser à Clutch notamment. Leur set fut bien apprécié ce soir par tous les « graisseux » présents, mais aussi par tout le public aussi je pense, alors bonne route (66) les gars on vous revois prochainement à l'Over Eighteen Motors et au Rock n'Eat en première partie de Nashville Pussy, enjoy ! Après le rouge sang des deux formations précédentes, voici le noir goth/indus de ROSENKREUZ, alors ce sera donc une projection dans un monde de créatures de la nuit, un monde qualifié par l'adage « sex, drogues et Rosenkreuz(sic) ». L'abbé SM en maître de cérémonie nous fait plonger en apnée dans ce monde nocturne avec sa voix grave et ses débordements hurlés. Avec lui, nous avons des musiciens œuvrant dans une veine martiale épaulée par des samples bien ambiancés C'est sombre, souvent rageur, flirtant avec le thrash à l'occasion. Les rythmes électro sont souvent rapides sur la base de riffs saccadés pour des envois bien sentis, ces envois écorchés et trippants à fleur de peau qui interpellent nos neurones, du moins ce qu'il en reste ! Dans une ambiance lourde et contrastée, le frontamn mène le jeu à sa guise avec une présence toute théâtrale sous ses « corpse paints ». Bref, nous avons dégusté cet ambiance furieuse et souvent mortelle de « Metal Machine » à « Crystal City » en passant par « MDMA », « Libertine » et « The Antisocial Manifesto ». Conclusion, Rosenkreuz on vous attend à nouveau en live ici ou ailleurs pour un plaisir noir et sauvage non dissimulé, comme ce soir, on vous aime ! Finalement, ce fut une soirée réussie et il convient de remercier encore une fois les organisateurs, les bénévoles et les techniciens qui nous ont permis de rentrer encore une fois dans le monde du rock/metal que nous aimons tant, amen ! |
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