IMPERICON NEVER SAY DIE TOUR
Avec : Terror, stick to your guns, comeback kid, obey the brave, more than a thousand, no bragging rights, capsize
  Date du concert : 21-11-2014
  Lieu : CCO-Villeurbanne - LYON [ 69 ]
  Affluence : 400
  Contact organisateur : https://www.facebook.com/hibookingfrance
 
 
 
  Chronique : 23 novembre 2014 , réalisée par Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com
   
En ce vendredi 21 Novembre, tous les « coreux » de la région et même de plus loin ont envahit le CCO de Villeurbanne-Lyon pour un concert sold-out de hardcore. En effet comment résister à une pareille affiche, celle de l’IMPERICON NEVER SAY DIE Tour 2014 nous proposant la crème actuelle du hardcore avec pas moins de 7 groupes qui ne sont pas venu ici à Lyon pour rigoler.
Ouverture des portes à 17heures, premier groupe sur scène à 18heures, nous allons déguster dans tous les sens du terme avec TERROR, STICK TO YOUR GUNS, COMEBACK KID, OBEY THE BRAVE, MORE THAN A THOUSAND, NO BRAGGING RIGHTS et CAPSIZE.
La soirée fut effectivement très agitée, témoin le menton saignant de votre serviteur de Pavillon666 pendant le shooting photo, mais ce sont les risques du métier me direz-vous…

Il n’est même pas 18heures lorsque CAPSIZE investit la scène, avec déjà beaucoup de monde arrivé dans la salle pour apprécier ce premier combo venu de San-Diego, Californie Avec sous leurs bras un premier album intitulé « The Angst In My Veins » ils débarquent sur les planches avec une énergie folle. Guitariste et bassiste s’envoient en l’air avec « jumps » sans répit, le frontman est intenable aussi. Belle chorégraphie hardcore me direz-vous, mais musicalement parlant ça vaut quoi ? Cela vaut le détour tout simplement entre mélodie et agressivité ils semblent avoir trouvé un certain équilibre et la petite demi-heure qui leur est allouée va mettre tout le monde d’accord en ouverture de cet Impericon Never say Die Tour 2014 tout simplement. J’ai bien aimé et les jeunes « coreux » dans la salle aussi je crois.

Pas le temps d’étancher sa soif que le second combo arrive sur scène, branche et joue, aargh !
NO BRAGGING RIGHTS nous, vient de Californie aussi, de Riverside plus précisément. Mais avec eux le soufflé va retomber un peu car le quintette a des accents plus émocore dirons-nous avec des vocaux pleurnichards (ce n’est pas un gros mot mais il fallait le dire). Eux aussi défendent actuellement leur dernier enregistrement « The Concrete Flower » paru cette année. Au menu des refrains d’espoir (ou de désespoir) s’éssaient devant un public pas trop concerné ce soir qui attend une suite plus « musclée » dirons-nous, combo par trop mélodique et voix limite !

Cette suite plus musclée sera introduite par les Portuguais de MORE THAN A THOUSAND qui se présentent à nous, avec non pas un look de « coreux », mais plutôt un look de heavy-métalleux cheveux au vent. Mais comme dirait mon ami le métalleux fou, il ne faut pas se fier aux apparences Et cela se vérifie dès le premier titre avec une recette métal alliée au hardcore qui fait mouche et réveille tout le monde dans la fosse.
Cinq albums déjà au compteur et le petit dernier, à défendre comme ses copains ce soir s’intitule « Vol.5 – Lost At Home » qui se révèle redoutable d’efficacité en live. Vasco Ramos le chanteur, impressionne par ses vocaux dans plusieurs tons accrocheurs. Cela me rappelle un peu Hatebreed ou encore Chimaira. Les compositions sont variées, les changements de rythme bien vus, le groupe possède le punch qui va bien tout simplement et la prestation de ce groupe sera pour moi l’une des meilleures de la soirée tout simplement !

OBEY THE BRAVE installe quant à lui son décorum fait de tentures monstrueuses, mais que va donner leur set avec tout cela ?
J’avais déjà eu l’occasion de voir ces Canadiens en live il y a quelque temps déjà et avait gardé une bonne impression de leur show, qu’en sera-t-il ce soir ?
Leur album nouveau s’intitule « Salvation » et va donc nous être présenté pour quelques titres bien entendu. Obey the Brave conserve la bonne formule classique qui ne déçoit pas, la formule old-school de Sick Of It All et autre Madball, le groupe envoie du lourd avec des riffs « muscles hardcore et karaté » (sic) et des chœurs à reprendre pour les refrains. Rajoutez-y un peu de mélodie et vous aurez de quoi satisfaire tout « coreux » qui, se respecte en animant des mosh-pits mouvementés et chaleureux. Du bon hardcore donc, sans prétention, simple et efficace comme on l’aime finalement pour s’éclater. Alors ce soir ceux de Montreal, Quebec ont retourné le CCO sans problème dans une ambiance de « ouf », mais où est donc passé mon « plug » ?

Nous attendions maintenant Stick To Your Guns, mais c’est COMEBACK KID qui se présente à nous sans crier gare. Encore des Canadiens qui nous présentent un hardcore costaud mais avec une démarche plus punk dans l’urgence. Déjà vu en salle et au Hellfest, je savais à quoi m’attendre et ne fut pas déçu du voyage punk/hardcore.
Pour eux aussi un nouvel album sous le bras bien critiqué dans le bon sens du terme et qui se nomme « Die Knowing », le 5ème déjà en une dizaine d’année. Malgré des changements de line-up et notamment de chanteur il y a trois ans de cela, la formation tient bien la route.
Toujours cette énergie punk au menu mais avec une technicité accrue pour des compositions bien construites, leurs hymnes sont imparables. Et ce soir, cela se vérifie encore une fois, entre métal lourd et punkitude speed, les canadiens font un malheur en live, respect !

Set-list : G.M. Vincent & I, Losing Sleep, Do Yourself A Favor, All In A Year, Talk Is Cheap, Wasted Arrows, Should Know Better, The Concept Stays, Broadcasting, Wake The Dead.

C’est maintenant au tour des californiens (encore!) de STICK YOUR GUNS de venir dévaster eux aussi le CCO avec leur hardcore mélodique. Un frontman qui vocifère avec hargne, nous fait profiter de ses dérives mélancoliques face à une humanité complètement « à la rue » et sur la mauvaise pente. Beaucoup d’influences musicales se retrouvent dans leurs compositions allant du hardcore au punk en passant par du post-rock et du rock tout simplement. Mais le mélange est réussi et certains titres sont des tubes en puissance tout carrément.
En tous cas le public de ce soir adhère pleinement à leur démarche, l’ambiance est désormais bien installée pour accueillir la tête d’affiche de cette soirée hardcore oh combien vivante et de toutes façon bien agitée. Merci Stick To Your Guns pour ce set remarqué et remarquable.


La tête d’affiche n’est autre que le combo de Los Angeles TERROR que l’on ne présente plus. Déjà en 2006 j’avais été accroché par ,leur album « Always The Hard Way » et ensuite lors du Hellfest 2012 j’avais été « secoué » par leur prestation live dans la Warzone. Alors dire que ce soir le groupe était très attendu serait un doux euphémisme. Il ne faudra pas longtemps à la bande à Scott Vogel pour mettre tout le monde d’accord dans la fosse, et les stage-diving seront sans fin durant les 45 minutes de leur prestation..
Ici chez TERROR on nous envoie une sauce hardcore imparable, certes pas très recherchée techniquement parlant mais qui possède tout pour vous en foutre plein la « gueule » avec des riffs scalpel, des passages hypnotiques, une rapidité relative mais écrasante d’efficacité.
Bref, c’est la fête du hardcore qui contient tous les éléments que l’on adore dans le style, le groupe vous accroche et ne vous lâche plus, incroyable !
Métalleux et « coreux » purs et durs Terror est fait pour vous, preuve en est encore ce soir avec un final sur scène, un joyeux final bordelique, avec des membres d’autres groupes et du public, no coments !

Set-list : Your Enemies Are Mine, Stick Tight, Spit My Rage, The Most High, Overcome, Live By The Code, One With The Underdogs, Always the Hard Way, You’re Caught, Return To Strength, Hard Lessons, Keep Your Mouth Shut, Keepers of The Faith.

Onze heures du soir et « switch off », fin des breakdowns et des mosh-parts, nous avons été comblés par les prestations des 7 formations en lice affichées par cet Impericon Never Say Die Tour 2014, un must vous-dis-je. Pour ma part merci à Hibooking et à Valérie de Century Media pour le pass-photo.