RHAPSODY Avec : Scarlet Aura, Beast In Black, Rhapsody |
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Date du concert : 16-03-2018 | |
Lieu : Le Trabendo - Paris [ 75 ] | |
Affluence : | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 21 mars 2018 , réalisée par KnFR - Photographe : | |
L’Italie s’est invitée au Trabendo ce Vendredi 16 Mars, pour le « 20th Anniversary Farewell Tour » (la tournée d’adieu) du groupe « Rhapsody », avec presque le line-up d’origine.
Mais avant de plonger dans l’univers des « Symphony of Enchanted Lands », nous avons tout d’abord droit à un jeune groupe originaire de Bucarest « Scarlet Aura » formé en 2014, avec la charismatique Aura au chant (ressemblance à Gwen Stefani), Mihai à la guitare, Catalin à la basse, et enfin Sorin à la batterie. Ce groupe propose un univers qui oscille entre le rock mélodique et hard mélodique, ils puisent leur influences dans des groupes comme Maiden, Helloween, et Nightwish. Aura soigne particulièrement son entrée sur scène, en portant des immenses ailes d’anges, et c’est avec grâce & légèreté qu’elle évolue sur scène, toujours avec le sourire, une voix bien puissante, mais qui peux aussi devenir très charmeuse/très douce, ou carrément chanter dans un mégaphone pour produire d’autres effets, à sa gauche Mihai un redoutable tueur armé de guitares Jackson, dont une « Jenna Jameson » signature upgradé avec des EMG81-85 délivre un son puissant et très incisif… sa gestuelle/attitude ressemblait souvent à du Kerry King. Tout comme Aura, Mihai peux parfois se transformer en frontman, et prendre possession de la scène, pour des redoutables solos. Du fait qu’Aura bougeait beaucoup sur scène, le bassiste restait un peu à sa place, c’est dommage, car je n’ai pu profiter de Catalin qui était complètement à droite sur la scène, et du fait que le Trabendo était complet, je ne pouvais bouger de ma place à l’extrême gauche de la scène. Bizarrement nous avons pas eu accès au pit-presse, étant donné qu’il y avait des pédaliers tout au bord de la scène (condamné à toujours avoir le même angle de vue). Le batteur était lui par contre complètement noyé dans les fumées, c’est un peu regrettable pour le visuel. La prestation de « Scarlet Aura », était magnifique, la magie opérant presque instantanément, avec une bonne section rythmique basse/batterie, les lights et le son assez bon. Ils ont proposé un set assez court d’une 30taines de minutes avec 6 chansons : Immortal In Your Eyes, The Beast Within Me, My Own Nightmare, une très belle reprise des Cranberries « Zombie » pour rendre hommage à « Dolores O’ Riordan » et Color Blind pour finir. A noter que « Zombie » est issue du dernier album du groupe « Memories », album exclusivement de reprises. Ils ont chaleureusement été ovationné par le public à la fin du concert, ce qui est un très bon point pour eux. « Scarlet Aura » restera une très belle découverte, et c’est avec plaisir que je retournerai les voir. Un bref changement de plateau, et c’est l’heure de « Beast In Black » de prendre possession des lieux. C’est un groupe Finlandais formé en 2015 par « Anton Kabanen » l’ancien guitariste de « Battle Beast » qui viens nous présenter son nouvel album « Berseker », pochette qui je pense fait un petit clin d’œil aux couvertures de Manowar… On retrouve « Yannis Papadopoulos » au chant (ou plutôt au Screaming), « Mate Molnar » à la basse, « Kasperi Heikkinen » & Anton aux guitares, et enfin un nouveau batteur « Atte Palokangas » aux fûts. Musicalement « Beast In Black » est une sorte de Métal Symphonique style Nightwish, avec un Yannis dans un look tres gothique, qui possède une voix très aigue (limite screaming), mais ce qui m’a dérangé le plus, c’est l’utilisation abusive de samples, de boucles de synthé, il se dégageait quelque chose de pas très naturel… C’est dommage cette surenchère, car Mate & Kasperi prenaient beaucoup de plaisir à prendre la pose, et à jouer avec les objectifs, d’autant plus que les lumières étaient très belle, Anton quant à lui était lui beaucoup plus statique à l’extrême droite de la scène, et Atte qui n’hésitait pas à faire le show : se frapper la tête, et baguette-pirouette en tout genre. Petite innovation, sur la chanson « Crazy, Mad, Insane » ils avaient un look très « Daft Punk » puisqu’ils portaient des lunettes noires (électronique à base de LEDs) sur lesquelles défilait les mots « Crazy », « Mad » & « Insane », j’avoue que le public à été surpris par cet effet visuel, mais également par la sonorité très « Dance/techno » de cette chanson, quel contraste avec le reste, ce titre tombe un peu, comme un cheveux sur la soupe. Carton rouge quand même sur « Eternal Fire » qui sent carrément le plagiat, du « Final Countdown » d’Europe, un peu dommage de pomper autant sur les autres :-( Ils auront joué 8 titres de leur dernier album : Beast In Black, Eternal Fire, Blood of a Lion, The Fifth Angel, Born Again, Crazy- Mad- Insane, Blind and Frozen, End of the World, le public n’a visiblement pas été très convaincu par leur prestation, puisque certains on déserté le pit, pour aller au ravitaillement, bar, merch… après avoir discuté avec quelque personnes de l’auditoire, les avis sont unanimes, visiblement on avaient parfois l’impression de toujours entendre le même morceau… et cerise sur le gâteau, cela ressemble comme 2 goutes d’eau à du « Battle Beast » le groupe qu’Anton à quitté. C’est enfin au tour des Italiens de monter sur scène, prestation qui réservera bien des surprises, ou pas… malgré une scène extrêmement très dépouillée, aucun backdrop, seulement 2 panneaux latéraux avec des illustrations. Première déception, quand on annonce le line-up d’origine, j’aurai aimé voir le groupe au complet, mais ou est donc « Alex Staropoli » le claviériste qui est pourtant le seul membre présent depuis le début du groupe en 1993 ??? réponse ca sera des bandes toute la soirée… chez Rhapsody le clavier est quand même une pièce maitresse, pour l’ambiance, les nappes de synthé. Sinon effectivement nous retrouvons toute le groupe qui était présent en 1997 quand le groupe a percé avec les 2 premiers albums « Legendary Tales » & « Symphony of Enchanted Lands ». Les italiens ‘Fabio Lione’ au chant, et ‘Luca Turilli’ à la guitare, les français ‘Dominique Leurquin’ à la guitare & ‘Patrice Guers’ à la basse, et l’allemand ‘Alex Holzwarth’ derrière ses fûts. Certaines personnes ont été très déçues, car lors de la promotion de l’événement (notamment sur le site du Trabendo), il avait été annoncé que l’album « Symphony of the Enchanted Lands » allait être joué dans son intégralité, et moralité seulement 6 titres de cet album ont été joués dans le désordre, et après ils ont pioché dans leur discographie … « Dawn of victory », « Power of the Dragonflame » ainsi que des titres du temps ou ils s’appelaient « Rhapsody Of Fire » C’est sur ‘Dawn Of Victory’ que le groupe déboule sur scène, tout comme le groupe précédent il y a de très belle lumières, visiblement très content de retrouver son public Français, ils communiqueront énormément avec les fans du 1er rang, Luca Turilli en forme olympique, courait en long et en large de la scène & sautait en permanence sur l’estrade de la batterie, pire qu’un cabri, armé de sa magnifique guitare ‘Luca Turilli’ du luthier Français ‘Capelli’, dont les incrustations sur le manche ressemblaient étrangement à l’ Ibanez JEM de Steve Vai. Dominique Leurquin possède lui aussi aussi une guitare de luthier Capelli avec un dessin de requin sur la tête, et des incrustations « Ailerons » sur son manche. Jusqu'au titre « Symphony Of Enchanted Lands » (à peu près à mi-concert) ils parviendront à garder une excellente intensité dans le déroulement de leur setlist… des magnifiques envolés de guitares, des superbes symphonies, c’est musicalement très théâtral, épique… C’est après que Fabio va commencer à casser l’ambiance, en parlant, parlant, parlant systématiquement entre chaque chanson, de l’évolution des conditions d’enregistrement en studio, de sa frustration d’avoir appris à chanter juste, alors que maintenant avec Cubase, il suffit d’un clic, pour monter ou descendre de ½ ton ou + … mais le Fabio sera un peu pris dans la main dans le sac, un peu plus tard, puisque sur l’interprétation de ‘Con Te Partiro’ (une reprise de Andrea Bocelli) même si son interprétation était très émouvante, profonde, lyrique on sentait à pleins nez le processeur Antares AVP-1 derrière… ce n’est pas la seule chanson, ou certaines personnes se posaient la question s’il y avait du playback vocal ou pas… en tout cas, il y avait des bandes en services. Il va également demander au public Français, d’essayer de le suivre dans des lignes vocales, de plus en plus complexe, de plus en plus haute, et brutalement basse… et la liste des interventions de Fabio est encore longue… donner le micro à une nana de la salle, pour qu’elle lui apprenne à parler français, c’est vraiment dommage. Arrive le moment des solos, autant Patrice Guers s’est formidablement bien débrouillé à la basse, en faisant vrombir sa 4 cordes autour de belle lignes, de belles gammes, autant le solo de ‘Alex Holzwarth’ n’avait visiblement ni queue, ni tête, surtout qu’il y avait encore ces bandes en fond sonore, nous n’avons pas trop compris sa logique. Juste avant l’avant dernière chanson ‘Lamento Eroico’, gros moment d’émotion dans la salle, en accord avec la prod’ un fan est monté sur scène pour prétexter raconter sa découverte du groupe en 2002… Fabio lui demande s’il est venu seul, il réponds que non, que son amie est aussi dans la salle, la nana monte sur scène, et le gars se met à genoux pour lui faire une demande en mariage… et c’est Fabio qui va les bénir en italien, sous les acclamations du public et du groupe. Avant la dernière chanson ‘Emerald Sword’ Fabio va très longuement présenter le groupe, reparler que c’est pas toujours évident de communiquer quand il y plusieurs nationalités différentes au sein d’un groupe, et donner le micro à Luca, qui remerciera à son tour très longuement sa femme française Nadia. Et c’est enfin sur un final en apothéose avec 'Emerald Sword' que le groupe tirera sa révérence dans tous les sens du terme. Merci à Sabrina de chez VeryShow pour l’accréditation accordée à Pavillon666 |
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