CHRONIQUES CONCERTS

Sold-out pour ce concert heavy-metaaal du Lundi 23 Janvier dernier au Ninkasi kao de Lyon. Sound Like hell productions a encore une fois choisi de nous proposer une affiche qui fait mouche pour tous les afficionados du heavy cette fois-ci et c’est tant mieux. En effet ce plateau unique nous a offert du metal à la Suédoise avec la venue d’HAMMERFALL & de LANCER, et du metal british avec GLORYHAMMER.

Ce sont d’ailleurs ceux de LANCER venus de Karlstad qui ouvrent le petit bal du Lundi soir dans un kao rempli jusqu’à la gueule on s’en serait douté. Huit ans d’existence et 3 albums au compteur dont « mastery » pour 2017, ce groupe de metal n’a pas froid aux yeux pour rester dans ce heavy classique et parvient à « ébouriffer » tous ceux qui aiment le style. Tout s’emboite parfaitement dans leurs compositions qui prennent une tournure de calvalcade des plus véloces en live avec un frontman aux vocaux aigus rameutant sans cesse le public. Sa présence est soutenue par des riffs et soli rappelant parfois leurs ainés que sont Helloween ou encore Gamma Ray. Trente petites minutes pour convaincre, trente petites minutes qui ont indubitablement donné le ton à la soirée, nous n’en demandions pas tant…

Ceux de pavillon666 avaient été en quelque sorte « frustrés » lors du concert donné en Slovénie au Metaldays l’an dernier par GLORYHAMMER concert interrompu par un violent orage. Alors ce soir c’est donc le rattrapage et l’on ne sera pas déçus du voyage tout simplement.
En effet nous avons passé un excellent moment avec ces chevaliers de l’espace qui nous ont invité à partager leurs délires « heroïc fantasy » intergalactiques. La surprise est au coin de chaque titre, les costumes sont innatendus, la tenue de scène est tout simplement hilarante même si le frontman casse à un moment son micro et pire, l’énorme marteau brandi en trophée. Alors, on aime ou pas ce groupe de power-metal engendré par Chris Bower d’Alestorm. Mais force est de constater que le côté « kitch », fort décrié par certains, passe très bien en live. Résultat un certain concept à découvrir sur scène si vous n’avez encore jamais vu Gloryhammer en action, vous ne le regretterez pas !
Set-list : rise of the chaos wizards, legend of the astral hammer, hail to crail, questlords of inverness, the hollywood hootsman, angus mcfife, universe on fire, the unicorn invasion of dundee.

Et maintenant place aux vétérans du heavy-metal Suédois HAMMERFALL qui après plus de 20 années de carrière sont restés fidèles à eux-mêmes, fidèles au heavy-metal mélodique. En ce moment, ceux de Göteborg tournent afin de promouvoir leur 10ème album intitulé « built to last », album faisant ressortir une certaine « fraicheur » dans leurs compositions sortant un peu la formation de sa tour d’ivoire où il s’était enfermé depuis quelques-temps il me semble.
C’est « hector’s hymn » de 2014 qui ouvre le feu avec des lights de dingue (c’est Versailles ou quoi !), et puis tout suit, les fameux « riders of the storm », « renegade », « let the hammer fall », « glory to the brave », sans oublier les petits nouveaux que sont « bring it ! » et « built to last » bien entendu. Une set-list qui au final ira piocher beaucoup dans les titres les plus connus, ce que le public est venu chercher en fait afin de reprendre en chœur les paroles.
Un public aux anges donc qui se donnera physiquement sans compter devant une scène qui n’a plus de secret pour les Suédois. Ces Suédois fers de lance du heavy nordique et indéboulonnables de leur trône malgré le temps qui passe se permettant de remplir les salles de concert sans effort comme ce soir au Ninkasi kao de Lyon.

Set-list : hector’s hymn, riders of the storm, bring it !, blood bound, any means necessary, renegade, dethrone and defy, crimson thunder, last man standing, let the hammer fall, built to last, medley to the brave, the dragon lies bleeding, glory to the brave, origins, punish and enslave, hammer high, bushido, hearts on fire.

Au final, une soirée metal qui valait le déplacement, une soirée réussie à tous point de vue. Alors merci à Sounds Like hell production, merci aux trois groupes et merci au public qui a instauré l’ambiance du début à la fin.