HEAVEN SHALL BURN Avec : HEAVEN SHALL BURN, HYPOCRISY, DYING FETUS, BLEED FROM WITHIN |
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Date du concert : 25-11-2013 | |
Lieu : Ninkasi Kao - Lyon [ 69 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 28 novembre 2013 , réalisée par Chart - Photographe : Chart | |
Voici le style de soirées que l’on aime, les soirées où les groupes se mélangent sur des affiches hétéroclites. Ce soir, c’est le death qui rencontre le metalcore et sur des fronts bien différents. Effectivement, entre DYING FETUS et HYPOCRISY, il y a déjà des différences mais entre DYING FETUS et HEAVEN SHALL BURN, il y a vraiment deux mondes. C’est tant mieux ! Si ce sont les festivals qui ont permis ce genre d’initiatives, on ne peut que se réjouir de cette répercussion sur les petites soirées.
Ce sont donc les coreux de BLEED FROM WITHIN qui s’emparent les premiers de cette scène du Kao. La salle n’est pas encore remplie mais on peut déjà constater une ambiance survoltée. Les mosh-pits partent très vite. D’ordinaire, le public attend les deuxièmes ou troisièmes groupes pour se lancer. Non ce soir, c’est à peine arrivé que l’on est pris dans l’ambiance. La « faute » à un BLEED FROM WITHIN en pleine forme qui nous en met plein les oreilles. Malgré un hardcore assez peu original, l’énergie est au rendez-vous et le groupe sait déjà bien s’y prendre pour tenir une foule de personnes venues écouter aussi bien du death que du hardcore. On sent d’ores et déjà que le défi de faire cohabiter ce soir les deux styles est gagné. La suite se fait avec DYING FETUS. Le trio est à la hauteur des espérances. Il est vrai que le style du groupe appartient plus à un style de death metal technique old school mais ses riffs font leur effet. Même si le groupe est moins présent sur scène, sa musique est impressionnante de technique et de vélocité. C’est moins un groupe où l’on se défoule mais que l’on scrute attentivement en se délectant. La prestation est réussie mais on regrette tout de même un manque de communication avec le public venu en masse pour le trio américain. On aurait presque comme une sensation de froideur en fin de set mais peu importe, la musique est au rendez-vous. Il est maintenant temps d’accueillir Peter TÄGTGREN et sa bande pour un deuxième concert d’HYPOCRISY dans la région cette année. Les suédois sont toujours là pour défendre leur petit dernier « End of Disclosure » mais avec cette fois une place différente sur l’affiche. C’est du condensé auquel on a droit ce soir avec seulement 8 titres. Absent sur cette tournée, Mike HEDLUND est remplacé à la basse par André SKAUG de CLAWFINGER mais que l’on a aussi pu voir aux côtés de TAGTGREN dans PAIN. Le groupe est réellement en pleine forme ce soir et le public le lui rend bien. La fosse est en plein délire dès les premières notes du morceau « End of Disclosure » mais pas seulement. Avec ces 8 titres joués ce soir, le groupe nous a sélectionné le meilleur du meilleur pour un show absolument énorme. Pour une quatrième fois que je les vois, je dois admettre que celle-ci était de loin la meilleure ! End of Disclosure / Tales of Thy Spineless / Fractured Millennium / Fire in the Sky / 44 Double Zero / Killing Art / Eraser / Adjusting the Sun / Roswell 47 Étrangement, certaines personnes commencent à quitter doucement la salle durant le set de HEAVEN SHALL BURN. Il faut admettre que le metalcore a autant de fans que de réticents. Dans tous les styles, il y aura toujours des réticences et on ne peut considérer cela que comme légitime sur la base du « on ne peut pas plaire à tout le monde ». Il faut pourtant reconnaître à ce groupe une énergie redoutable sur scène et une grande maîtrise de son propos. Mais, on peut aussi, encore une fois, regretter le manque de diversité dans les morceaux du groupe ainsi qu’un manque d’originalité. Cela dit, le set de ce soir est lui aussi très court car avec une telle affiche, il est évident que le temps pour chaque groupe se voit diminué. Cela permet tout de même à HEAVEN SHALL BURN un condensé explosif de ce qu’il fait de mieux mais comme pour HYPOCRISY de laisser une certaine frustration à ceux qui ont fait le déplacement uniquement dans le but de les voir. |
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