CHRONIQUES CONCERTS

Notre Rock n'Eat de Lyon fêtait ce week-end son 7ème anniversaire et pour l'occasion, deux soirées se son déroulées dans ce temple du rock-metal. Ce Samedi 24 Octobre c'était la, seconde soirée avec un match St-Etienne/Lyon, BENIGHTED vs WARSIDE. Mais au final, pas de match mais les prestations de deux formations ancrées dans un death/grind brutal de chez brutal. Du coup à la fin des hostilités il y eu de la cervelle contre les murs parait-il comme le dit notre ami Julien de qui vous savez !

Dans les sous-sols du quai Arloing la foule des amis grandit au fur et à mesure dans ces lieux dès l'ouverture des portes vers 19heure, la soirée va être chaude il me semble, torride serait le mot le plus approprié.

WARSIDE ouvre le feu dès 20heures 30 et d'emblée c'est la guerre dans le public. Évidemment le gang des Lyonnais ne fait pas dans la dentelle vous le savez et d'entrée de jeu nous en prenons plein la « g...le », c'est sans appel !
Les membres de ce groupe sont d'anciens briscards du death ayant œuvré dans d'autres formations auparavant et le metal extrême ils connaissent bien donc, ça se sent, ça se ressent dans leurs envois du metal-de-la-mort-qui-tue, envois qui font mouche ce soir excitant un public de connaisseurs qui ne tarde pas à se mettre en mouvement. Leur set se veut donc implacable de maîtrise dans le style c'est un fait indéniable !
D'ailleurs leur premier EP de 2018 intitulé « The Enemy Inside » nous avait prouvé qu'ils comptaient bien nous fracasser les conduits auditifs, mais avec doigté svp !
Bref, Warside a ravagé la scène durant 45 minutes dans notre club préféré rempli jusqu'à la gueule pour l'occasion avec en bonus l'intervention de deux « brutos » en guest, Julien de Benighted et Mat de Festering Process, nous avons aimé !

Après quelques mousses et le nettoyage de la scène (cqfd), la tension monte encore d'un cran avec l'arrivée sur scène de Julien Truchan, Pierre Arnoux, Emmanuel Dalle et Kevin Paradis, membres de BENIGHTED qui ne sont pas venus là ce soir dans ce Rock n'Eat qui est cher à leur cœur pour enfiler des perles, mais pour nous détruire ce qu'il nous reste de neurones (qui a dit comme d'habitude?).

Et la salle de concert éclate sous les coups de boutoir des Stéphanois qui s’éclatent sur les planches, et nous aussi dans le pit. Quelle « kecla dans la chetron » comme dirait mon ami punk dérangé. Le son est au top, les murs vont-ils résister ? Le public n'en revient pas, ça « swingue » de partout, mais où, est donc passé ma godasse, mon portable, mon gobelet à moitié plein. Le reste des boissons houblonnées est sur le sol pour des dérapages incontrôlés, le public s’envoie donc en l'air !
La set-list de ce soir nous propose un savant mix de titres figurants dans l'importante discographie du groupe. Leur death/grind flirtant parfois avec du black se révèle donc violent, goûteux, imagé jusqu'au bassiste qui se frappe régulièrement le front, quelle ambiance torride depuis « Reptilian » jusqu'à 'Foetus » et « Let the Blood Spill Between my Broken Teeth » en passant par « Carnivore Sublime », « Morgue » et autre « Metastasis ».
Que du bon au menu donc, du millésimé pour une formation qui continue à faire du « bruit » notamment avec leur nouvel album de 2024 « Ekbom » rempli de « pig squeals » mais avec une technicité hors norme dans ce style bien à eux.
Alors ce soir leur set fut écrasant de dextérité, groovy à souhait et tout simplement incroyable remplit d'un monstrueux talent, stay brutal !

Comment faire pour ne pas remercier le Rock n'Eat qui fête, 7 années de bons et loyaux services à la cause du rock/metal ? Comment ne pas remercier les deux « gangs » brutaux qui ont explosé les sous-sols de Vaise-city ? Comment ne pas remercier ce public fan de metal, celui qui « tue » et qui ont instauré une ambiance de « ouf » ? Alors conclusion, on recommence quand ce genre de sauterie car on aime pardessus tout, c'est sans appel !