OUR THEORY Renaissance [ 2015 ] |
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MCD-EP Durée : 17.39 Style : Cyber métal |
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Chronique : 19 janvier 2016 , réalisée par guiyomm | ||||
Non, Our theory n'est pas un groupe de post-hardcore, n'en déplaise aux confrères chroniqueurs qui collent cette étiquette à la formation parisienne, il ne s'agit pas seulement de placer une gueulante et un riff dissonant un peu plombé pour évoluer dans cette catégorie. Faudrait réviser vos bases théoriques les gars ! Our theory, c'est pas évident à catégoriser si on veut enfermer la musique dans une case. Un peu borderline, on peut dire que le groupe pratique un métal aux frontières d'un néo-djent et d'un cyber métal teinté d'électro. « Renaissance » est un EP composé de 5 titres bien produits (voir surproduits ?), au son massif, bien interprétés. Les compositions tiennent la route techniquement et se rapprochent sans rougir des standards US du même genre (référence à « Issues »). Voilà pour la description clinique. Quant au ressenti, il est, il faut l'avouer, un peu difficile à qualifier. Pour être politiquement correct, on dira que l'ensemble est très homogène, si on est dans la real politique, on dira que le quinquet manque cruellement d' imagination et qu'on ne fait pas grande différence entre les titres. Mais tout n'est qu'une question de goût : si vous êtes plus proche de la vingtaine et que vous appréciez le groupe ricain précité entre parenthèses, aucun problème vous trouverez votre bonheur avec Our Theory. Une musicalité où la forme prend le dessus sur un fond (un ensemble hyperproduit interprété par des musiciens hyperlookés) constitué par une base de composition unique construite sur une alternance entre passages imprégnés d'une violence métallique futuriste, froide, volontairement déshumanisée et de refrains empreints d'une pop mielleuse. Mais si vous êtes comme moi aux alentours de la quarantaine avec de fortes accointances avec des groupes comme The dilliger Escape Plan, Meshuggah ou Tool, ça risque d'être plus compliqué et les passages en voix claire risquent de vous donner très rapidement la nausée. Il convient cependant de souligner qu'à défaut d'être vraiment inspirés, les cinq petits gars assurent niveau maîtrise instrumentale. C'est au moins ça. Pour conclure et pour être objectif, le vrai écueil de cet EP est, comme je l'ai énoncé plus haut, le manque affligeant de créativité. Que les cinq titres n'en soient qu'un où que la durée soit de 18 minutes (c'est la durée de « Renaissance ») ou de deux heures, le résultat serait le même. Dommage car l'unique ossature mélodique et rythmique qui structure les morceaux s'avère au demeurant intéressante. Pour le reste, tout n'est qu'une question de goût et ça, ça ne se discute pas... |
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