MEGAHERZ Erdwärts [ 2015 ] |
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MCD-EP Durée : 24.08 Style : Indus metal |
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Chronique : 08 janvier 2016 , réalisée par Fred.Photography | ||||
Nouvel Ep en ce début d’année 2016 de la part des Allemands de Megaherz qui porte le doux nom de « Erdwarts ». Megaherz fait partie des plus anciens groupes issus de la mouvance neu deutche harte, rendue célèbre par en particulier Oomph! et Rammstein, mélange de groove metal et de musique industrielle typiquement germanique apparue au milieu des années 90 avec Sperm de Oomph! et Herzeleid de Rammstein. On retrouve d’ailleurs dans le même genre, Eisbrecher, composé de certains anciens membres de Megaherz. Ce genre particulier est par nature fermé et où il est devenu vite difficile de réellement innover, si quelques groupes arrivent à se différencier des autres, la plupart sont des suiveurs et des copieurs, et megaherz n’échappe pas à la règle en copiant toujours les mêmes schémas. Si le groupe a pu écrire des morceaux entraînants comme « freiflug » ou « Ja genau », on a plutôt tendance à chercher à quel autre morceau ils nous font penser. Ce Erdwarts fait suite au dernier album Zombieland sortie en 2014, on retrouve d’ailleurs le même univers graphique post-apocalyptique que sur ce précédent opus. On notera d’ailleurs cette facilité qu’a pris le groupe de surfer sur la mode zombie, alors que cela ne se retrouve pas plus que ça sur les thématiques abordées dans les titres. Un de leur gimmick est aussi l’utilisation de l’image du clown que l’on retrouve au fil des albums, ici, dans une version rappelant vaguement un mélange de maquillage black metal et de la maison des 1000 morts. Il faut dire que, sans être original, c’est plutôt réussi. Il y a donc 2 manières d’aborder ce genre de produit. Soit on ne supporte pas cette copie déjà entendue, pas toujours très fine et l’on passe son chemin ; soit on prend le parti de prendre les productions de Megaherz comme en apéritif en attendant la sortie du prochain Rammstein, certains morceaux se laissant apprécier avec plaisir, avec leur ambiance glauque et leur refrain entêtant. Pour ma part, étant friand de ce type de sonorité, je choisis la deuxième option. Et puis cela permet de jouer au jeu des 7 erreurs avec les titres, comme « Wer Hat Angst Vor'm Schwarzen Mann ? » qui rappelle beaucoup « Fish On » de Lindemann, comme quoi megaherz s’inspire des derniers groupes à la mode ou le dernier titre « Jordan » rappelle « gekreuzigt » de Oomph!. C’est aussi le cas pour « Teufel » même si je n’arrive pas à dire à quel autre morceau il me fait penser. À vous de trouver ! L’autre bon point de cet Ep est de ne proposer que des nouveautés, pas de reprise ou remix comme c’est souvent le cas sur la plupart des maxis, histoire de remplir le plus possible la galette. Un ep qui remplit parfaitement son rôle d’amuse-gueule en attendant un futur album ou de continuité pour ceux qui ont apprécié Zombieland. Si Megaherz fait partie des seconds couteaux du metal industriel à l’Allemande, on peut dire que ce sont des ouvriers qui travaillent bien. Leur musique apporte son lot de titre efficace qui, s'il n’apporte rien de neuf, n’a rien à envier aux meilleurs groupes du genre. Tracklist EP/Mini CD: 1. Wer hat Angst vorm Schwarzen Mann? 2. Ist das verrückt? 3. Glorreiche Zeiten 4. Einsam 5. Teufel 6. Jordan |
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