FRNKIERO AND THE CELLABRATION
Stomachaches [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 37.3
Style : Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.staplerecords.com
  Contact groupe : http://www.facebook.com/egonautwecom/frankieromusic/ http://
  pavillon 666
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 décembre 2015 , réalisée par guiyomm
   
Étrange ce nom de groupe « Frnkiero and the cellabration » : où est passé le « a » ? Car un « a » il y en a bien un normalement. Il s'agit en effet de Frank Iero, guitariste de « My chemical romance ». Bon je sais, « My chemical romance » n'évoque sûrement pas grand chose pour bon nombre d'entre vous. Un groupe rock ricain mainstream qui sonne comme un groupe anglais, qui a cartonné avant de splitter en 2013, me laissant personnellement assez indifférent. Mais bon, force est de constater que Franky a fait du bon boulot proposant un « Stomachaches » de bonne facture.

Rock alternatif, noisy et bruitiste, punk, ce premier effort solo du guitariste de MCR ( il a quasiment tout fait tout seul, composition et enregistrement) est bien balisé au niveau des styles pratiqués et, malgré des plans mélodiques et rythmiques basiques largement usités et réusités, les dix titres proposés parviennent à distiller avec efficacité, fraîcheur et dynamisme. Une production volontairement crade, brute, abusant sans vergogne du chorus et de la reverb, qui ne fait pas de chichis mais dont la qualité permet un rendu parfaitement conforme à l'esprit des compositions.

Après un premier titre pur rock brut de décoffrage assez court en guise d'intro « All i want is nothing », les choses sérieuses commencent avec « Weighted ». Single en puissance (avec d'ailleurs un clip), le titre résume à lui tout seul les influences citées un peu plus haut. S'ensuit « Blood infections », titre noisy compact au refrain percutant qui aurait mérité un développement de plus longue haleine au vu de son potentiel. Après un « She's the prettiest girl at the party » assez tendre à la limite de l'easy listening, les choses sérieuses reprennent avec un « Stitches » rock punchy/punky au beat et à la mélodie monolithique hypnotisant laissant la place à « Joyriding », titre concis nous rappelant les meilleures heures de Weezer. «Stage for fear of trying », un peu mou, laisse la place à « Tragician » et à « Neverenders » composés dans une veine néo-punk de fort bon aloi qui revitaminent le propos. « Smoke rings » composé dans une orientation éléctro déglinglée, qui n'est pas sans rappeler, toutes proportions gardées Atari teenage Riot, ouvre le dernier quart de l'album. Enfin « Guilttripping » aux faux airs de ballade pas vraiment inspirée (et à mon sens dispensable) et« Where do whe belong ? Anywhere but here. », un peu long au démarrage mais qui s'avère un titre alternatif punchy bien écrit, simple et direct, diablement efficace, viennent clôturer la galette.

A défaut d'être vraiment original Frnkiero and the cellabration réussit quand même à convaincre grâce à un volontarisme et un sens de la composition qui lui permet à « Stomachaches » de se positionner comme un album bien construit, qui donne la pêche, agréable à écouter avec quelques titres qui sortent du lot. Reste à savoir si la formule proposée sera capable de tenir la distance, c'est une vraie gageure...







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