KAMPFAR Profan [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 40.09 Style : Pagan black metal |
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Chronique : 17 décembre 2015 , réalisée par blacklakenidstang | ||||
Formé en 1994, KAMPFAR est un groupe pionner du pagan black metal norvégien. Ce quatuor, désormais signé par Indie Recordings (Wardruna, Vreid, Cult of Luna…), a récemment allongé sa discographie en dévoilant à son public Profan, son septième album. Après m’être quelque peu ennuyée lors de la prestation de Kampfar au SummerBreeze 2014, j’ai décidé de redonner une chance à ce groupe, dont je lis régulièrement le plus grand bien. Il faut dire que Kampfar ne crée pas une musique des plus originales, quoique son black metal sait, quand il le veut, être efficace et les ambiances sont souvent très agréables. Profan est donc globalement une bonne surprise me concernant, car si cet album ne me transporte pas de bout en bout (et ce malgré de nombreuses écoutes), il y parvient tout de même, notamment grâce à l’excellent "Gloria Ablaze" et tout aussi efficace "Icons", à l’hypnotisant "Daimon" rendu magique par sa litanie lugubre ainsi qu’au désespérant final de "Pole in the Ground". Pourtant, malgré bien des qualités, quelque chose dans cet album ne me plaît pas. Pourquoi cette sensation de « presque » réussite ? Par exemple, le lent "Tornekratt" est froid, rythmé par des voix gémissantes. L’atmosphère est sombre comme je l’aime et il serait – presque – possible de comparer ce morceau à du Behemoth ou Primordial. En moins bien… Or, après m’être creusée la tête en écoutant ces morceaux en boucle, j’ai fini par comprendre : Profan manque d’émotions, Profan manque de relief. La technique est là, les mélodies sont plutôt efficaces, les vocaux sont variés, la batterie est énergique, le son met en valeur l’album… mais c’est tout. Peut-être Kampfar aurait dû prendre plus de temps pour finaliser cet album et ainsi y ajouter cette fameuse touche qui fait la différence entre un album mémorable et celui que l’on apprécie sur le moment mais qui finit par être oublié. Cet album est donc tout à fait appréciable et la qualité est assurément au rendez-vous. Toutefois, il ne m’aura intimement guère conquise pleinement. Je recommande pourtant tout de même ce belliqueux Profan à tout amateur de pagan black, en espérant que ce défaut ne rebute que les plus sensibles. |
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