INEPSYS The chaos engine [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 76.00 Style : Metal progressif |
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Chronique : 11 décembre 2015 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Il aurait pu être du feu de Dieu ce deuxième opus des français d’Inepsys, il aurait pu être merveilleux à tout point de vue, s’il avait eu la maturité nécessaire à ce genre d’ambition. Ne vous inquiétez pas , je vais m’expliquer… Le début de ma découverte avait très bien commencé, à me régaler de cette magique intro symphonique et épique à souhait « Prelude to chaos », digne des plus grands du style, suivie de deux excellents brûlots de metal prog vintage, « King of the hill » et « Wake up and shine », auxquels il manque tout de même un peu de profondeur et surtout des chœurs sur les refrains pour amplifier la grandeur voulue pour cette musique. Car nous sommes bien de retour à l’aube du metal prog, lorsque Dream Theater sortait le chef d’oeuvre « Images and Words » et où plus tard l’on voyait naître toute une série de groupes tous meilleurs les uns que les autres (Vanden Plas, Symphony X, Pain of Salvation…). Inepsys est inspiré par tout cela, surtout par le feeling des trois premiers albums de DT (si, si, même le premier sans LaBrie...) Alors que The Chaos engine aurait pu devenir leur Images and words à eux, la suite se gâte un peu avec « Virtuous Feelings » et ce duo étrange entre le chanteur Jérôme Rollat et la chanteuse Dimma Sans, qui possède un timbre assez neutre sans vie, dans les médium grave, et excusez-moi de le dire, qui chante faux parfois… Incompréhensible écart (peut-être un vieux morceau remis au goût du jour ?) car la suite repart en grandes pompes avec l’instru « The Eyes of Horus », sorte de fresque mélodique très inspirée et novatrice, écoutez-moi ces claviers extraordinaires, pour engendrer un sympathique « A void between us » et l’intimiste et sombre « Mother Earth », courte ballade acoustique chantée toujours par le très bon Jérôme, mélodieuse à souhait rehaussée d’un violoncelle et d’une belle guitare solo un peu trop présente … Alors messieurs : pourquoi nous infliger cet indigeste « The Die is Cast », morceau de 30 minutes, oui 30 minutes sans une coupure, sans césure, progressif il est vrai, mais si décousu et sans thème principal que l’on se perd complètement au milieu de tous ces rythmes, ces variations hésitantes, ces notes et ses mélodies vocales si ordinaires… Lorsqu’on pense le morceau fini, ça reprend, encore et encore.. Sans fin, sans réelle nuance ni thème auquel se raccrocher… Une faute de goût monumentale à mon avis… Le morceau de fin est la reprise du monument de Dream Theater « Pull me under », reprise très conforme à l’originale avec un chant sans aucun point commun avec James LaBrie mais qui s’en sort très bien néanmoins (accordé un ton en dessous par rapport à l’original)… Album très inégal en qualité malgré les promesses du début, j’en suis bien déçu car l’espoir était là, et malgré une production d’enfer, surtout sur les guitares et la batterie, il faudra encore attendre pour s’émerveiller du talent des français qui est bien présent, oui, il existe ce talent, mais n’est pas encore prêt à se montrer en plein jour et à faire exploser sa verve musicale et artistique, trop de choses dont encore à travailler et fignoler… mais on n’est pas si loin…. Le prochain album sera peut-être LE chef d’œuvre ??? |
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