BLACKMORE'S NIGHT All our yesterdays [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 58.48 Style : Rock and folk |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 10 décembre 2015 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Un décor de château du XIVème siècle, une grande cour donnant sur plusieurs tours, arcades et jardins, une grande réception est donnée par les maîtres du lieu et les convives sont tous présents. Foule bigarrée ma foi, il y a du duc, du prince, de la marquise, de la comtesse, du manant, de la sorcière, du serf, du troubadour à foison. Tout ce petit monde issu de toutes les classes sociales est réuni autour d’un groupe de musiciens typiques, à la tête duquel une chanteuse blonde enveloppe les esprits avec douceur et mélodies… Voilà ce que me provoque ce nouvel album de Blackmore’s night, avec ce mélange de styles anciens et modernes (enfin vintage…), leur marque de fabrique depuis 18 ans, ce 11ème album n’en est que le meilleur reflet, plus que jamais. Ritchie Blackmore a encore une fois sorti de grandes compositions, avec un sens des harmonies et de l’arrangement qui force le respect. (“Darker shade of black” et ce feeling à la Ennio Morricone, “Where are we going from here »…) La fluidité avec laquelle les chansons tantôt folk, tantôt médiévale et parfois rock 70’s s’entremêlent et fusionnent est impressionnante, on passe d’un feeling folk d’Europe de l’Est (« All our Yesterdays ») pour frôler le celtique sur le trad. « Allan Yn n Fan », tout en nous enchantant avec l’instrumental épique « Darker shade of black » (clin d’œil au Whiter shade of pale des Procolharum je suppose…), poursuivant l’élan d’inspiration avec cette sublime ballade « Long Long Time » transcendée par une Candice Night magique de pureté. Les reprises « Moonlight Shadow » de Mike Oldfield et « I got you babe » de Sonny and Cher sont vraiment prenantes, même si elles conservent un peu trop l’âme des versions originales, et nous voilà repartis sur un instrumentale guitare med’ (ou luth ?) seule, enchaîné d’un « Where are we going from here » rock médiéval épuré et intense, pour repartir avec un feeling à la Loreena McKennitt d’enfer sur « Will of the wisp »... « Earth wind and sky » vient nous adoucir à nouveau l’esprit et le final country/folk batave « Coming home » nous surprend encore jusqu’à la fin. Loin d’être une copie de ce qu’ils ont fait jusqu’à aujourd’hui, cet album est très réussi, le groupe, quoiqu’il puisse paraître, n’est pas un groupe de ménestrels attardés qui dansent autour de lutins et de trolls d’un autre temps, ce sont vraiment de très bons musiciens, où guitare électrique, claviers et batterie se mélangent étonnamment bien avec vielle à roue, violon, tambours et autres flûtes et bombardes. Candice Night n’a jamais aussi bien chanté, très en douceur et son timbre de gorge moins prononcé. Vous voulez rêver, voyager dans un autre temps, fuir la réalité ? Ce disque est pour vous mes amis ! |
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