LA DIVISION MENTALE
Mirek [ 2015 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 46.00
Style : Doom metal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : https://www.facebook.com/ladivisionmentale/ http://ladivisionmentale.bandcamp.com/
  pavillon 666
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 22 novembre 2015 , réalisée par sarvgot
   
LA DIVISION MENTALE (LDM) est un nom qui, à lui seul, nous fait réfléchir sur le concept du groupe et le message qu'il souhaite faire passer. Mais s'il y a bien une chose qui ne trompe pas, c'est le genre de métal auquel il va se rattacher ; un black/doom à tendance indus. Un album qui se veut complexe, né au bout de 3 ans de gestation. Le duo nous livre donc le fruit d'un dur labeur, sorte de concept album sur la vie et l'œuvre de Miroslav Tichy. Pour les curieux, il s'agit d'un photographe tchèque, à la particularité de fabriquer lui même son matériel photographique. Et comme le diminutif de Miroslav, c'est Mirek, le nom de l'album était tout trouvé.

Alors pour être franc, nous ne connaissons pas bien l'œuvre passée de LDM. Nous avions chroniqué un précédent album de 2007 (L'EXTASE DES FOUS) et, 8 ans après, le chemin a quelque peu changé car l'indus se fait de plus en plus rare. Des titres comme A PROPHET OF DECAY ou DOWNTROODER PIONEER en sont marqués mais, globalement sur l'album, ça reste discret. On qualifiera davantage la musique du duo de doom métal. En revanche c'est toujours extrême grâce aux voix criardes digne des albums black 90's, parfois passées au travers d'effet (SMOTHER), et grâce aux guitares, lourdes (SHAPES AND SHADOWS) et oppressantes créant parfois un mur de son (DOWNTROODEN PIONEER) générant une ambiance apocalyptique.

Le son compense parfois par des passages un peu moins bruts, au bruit de guitares plus clean, en arpèges. Il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup de répit pour l'auditeur, alors les moments de calme sont appréciés. 46 minutes de fureur c'est assez éreintant. Et malheureusement, ça nuit à la qualité de l'album. Une mauvaise impression de remplissage doublée de répétition se fait trop sentir sur le dernier quart de MIREK.

Difficile de vraiment écouter d'une traite ce MIREK. Les morceaux s'enchainent, avec une certaine cohérence disons-le, mais l'album manque de profondeur. Il n'y a pas un déclic qui nous permettra d'apprécier pleinement la musique du groupe. Sans rester sur sa faim, on est rarement surpris et une deuxième écoute ne nous permet pas de découvrir davantage de détails, d'où ce manque de profondeur. Il en reste un album travaillé, mais dépassé par les productions actuelles. Dommage.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE