CHRONIQUES ALBUMS

Trois ans après "Should We Get Violent ?" et une tournée européenne d’une trentaine de dates, les franciliens se préparent avec "Drunk'N High" à dynamiter les bacs à CD. Pour ceux qui comme moi découvrent le groupe, il faut savoir que la formation composée de : Mugen (chant), Akonit (chant), Crusty (batterie), Merry (basse), Yero (guitare), a vue le jour en 2007 et officie dans un registre située entre le metal, le punk, le hardcore et le rap. Un univers musical développer par les musiciens appelé : Art-core, ayant des influences issues de formations telles que Bad Brains, Pantera, Madball, Public Enemy, ...

Autant vous dire que ce second essai va droit au but, pas de compromis, pas de fioritures mais il transpire l'énergie et le dynamisme.
Évoluant dans un registre propre aux tendances hardcore, les riffs sont imposants, les rythmiques assurent de profondes fondations. Les compositions, en majorité, proches de trois minutes permettent de maintenir attentif l'auditeur et restent fidèles à l'esprit direct du punk rock. Chaque titre vient vous heurter les méninges pour vous inviter à entrer dans un pogo. Ce n'est pas l'instrumental "Evolution" qui déroge à la règle, certes son introduction tutoie le mélodique mais les riffs rugueux resurgissent pour le meilleur.

Menés par deux voix, les titres voient des échanges entrent Mugen et Akonit de périodes ravageuses, hurlées et parfois hip-hop. Les lignes vocales associent des parties chantées dans la langue de Shakespeare et de Molière sans difficultés, sans mauvais goûts.

Ancré dans une démarche punk "Do It Yourself", l'album, qui possède une bonne qualité sonore, est entièrement conçu par les membres que ce soit au niveau des compositions que de la production.

Par "Drunk'N High", Artweg vient réveiller les esprits et confirme tout le bien que l'on dit du groupe sur scène. Si des formations françaises comme Black Bomb A ou Smash Hit Combo savent ravir vos esgourdes, laissez aller votre curiosité vers cet opus aux nombreuses qualités.