STONEBRINGER Those winds [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 56.56 Style : Metal stoner progressif |
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ORIGINALITE |
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PRODUCTION |
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Chronique : 02 septembre 2015 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Stonebringer nous vient de Grèce et nous distille un savant mélange de stoner, de metal et de progressif très personnel et très inspiré, les jeunes disent que c’est du « sludge » je crois bien. Le groupe se compose d’Argyris Kyriakos à la batterie, de Nick McAdasis et Ilias Katsampalos à la guitare et au chant et de Fanis Tsougrianis à la basse. Une belle baffe de sincérité et de nouveauté ! D’entrée, le son est chaud, organique, et la voix du chanteur nous prend aux tripes sur « Rubin »… Des chœurs féminins et masculins viennent transcender ce superbe moment, on se croirait presque revenus chez Bathory période Viking metal et même dans le chef d’œuvre d’Aphrodite’s Child « 666 » (groupe grec je le rappelle également avec notamment Demis Roussos et Vangelis)… L’album comporte neuf titres qui nous permettent de nous ouvrir l’esprit et font gambader notre imagination. Un voyage artistique dans des ambiances peu fréquentées, tantôt douloureuses, tantôt sereines. Quelques moments de sursaut et de génie viennent ponctuer le voyage, comme « Pan » et son bouzouki pittoresque sur un gros riff de guitare, ou encore « Vrahnas » et le côté tribal de la rythmique à cinq temps, scandant des chœurs en transe et flamboyants. La recherche mélodique est aussi de mise, comme sur le très classieux « Emerald » en conclusion de l’album, et parfois quelques growls se font une petite place, comme pour nous faire réagir un peu plus encore. Les porteurs de pierres sont bons, ils sentent la sueur et la testostérone, c’est peut-être pour cela qu’ils sont tous torses nus dans le livret, ils ont chaud ! D’ailleurs, je parlais de Demis Roussos plus haut (paix à son âme...), mais tous les chanteurs grecs ressemblent-ils à des Australopithèques en rut ou c’est juste une coïncidence ??? Blague à part, musicalement irréprochable, Stonebringer a son univers personnel et on ne peut pas dire que leurs influences soient discernables, à part quelques ambiances à la Devin Townsend qui se font ressentir par moments. Les rythmiques sont syncopées à souhait, des mesures asymétriques dignes des monstrueux Symphony X ou encore de Fair to Midland viennent colorer les mélodies des guitares très virtuoses, pas dans le sens technique mais dans le sens recherche de riffs, impressionnant… Le tout rehaussé par une production vintage et feutrée bienvenue dans ce style de musique.. Un très bon disque plein de rebondissements, chargé à souhait comme tout album de progressif mais qui se laisse déguster, tant la richesse et l’émotion du propos sont palpables !! Un groupe à surveiller de très près car il pourrait devenir grand… très grand…. Par contre, moins de poils à montrer, s’il vous plaît, la prochaine fois… |
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