CHAOS MAGIC
Chaos magic [ 2015 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 51.01
Style : Metal symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/caterinanix?fref=ts http://
  pavillon 666
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 août 2015 , réalisée par daills
   
CHAOS MAGIC est le nouveau projet de Timo Tolkki ancien guitariste de STRATOVARIUS qui collabore ici avec la belle et talentueuse chanteuse chilienne Caterina Nix. Ces deux la n’en sont d’ailleurs pas à leur première collaboration puisqu’ils s’étaient déjà trouvé sur le projet AVALON aux côtés de Floor Jansen et de Simone Simons.
S’il est inutile de présenter l’ex six cordiste de STRATOVARIUS, quelques mots sur Caterina Nix peuvent s’imposer à ceux qui ne la connaissent pas encore. Chanteuse ayant reçu une formation à la fois classique et pop, elle s’est illustrée dans différents groupes notamment au sein de AGHONYA depuis 2008 avec lequel elle a pu faire les premières parties d’AFTER FOREVER, EDGUY et WITHIN TEMPTATION.
En composant et en produisant cet album pour elle, il semble donc que Timo Tolkki tout comme le label Frontiers Records nourrissent en elle de grands espoirs.

CHAOS MAGIC, comme vous vous en êtes certainement douté, est un album de metal symphonique à voix féminine qui vient se placer dans la lignée de WITHIN TEMPTATION, EPICA et consorts.
Le chant de Cristina est très expressif, mélodique, plus souvent pop que lyrique ; les chœurs sont souvent fort mis en avant à la façon de WITHIN TEMPTATION.
Beaucoup de titres sont plutôt directs et basiques au niveau composition (couplets/refrain), ce qui ne les empêchent pas d’être très efficaces ; les refrains vous rentrent dans le cortex auditif pour ne plus en sortir de la journée (‘I’m Alive’, ‘Dangerous Game’, ‘One Drop Of Blood’).
CHAOS MAGIC œuvre dans un metal symphonique plutôt grand public, tout est fait pour ménager les oreilles des plus sensibles.
Cependant et fort heureusement, certains morceaux se montrent un peu plus ‘complexes’ apportant parfois une atmosphère plus sombre comme sur ‘Seraphim’ et ses riffs lourds et saccadés qui viennent un peu plomber l’ambiance ; on se rapproche un peu plus ici d’un groupe comme EPICA. ‘Passionflow’ et ses influences orientales qui en font un morceau grandiloquent pourrait très bien être la bande son d’un film, tandis que ‘Please Don’t Tell Me’ se la joue ‘romance’.
Techniquement, tout est parfait et on ne peut que s’incliner devant tant de dextérité qu’il s’agisse des parties de guitares ou de la voix de Caterina.

Rien de bien nouveau sous les tropiques avec cet album donc qui s’avère un album de metal symphonique de qualité tant au point de vue technique que des compos auquel on peut seulement reprocher un manque d’originalité et le fait d’être un peu trop ‘propret’ ce qui lui enlève toute sensation de puissance.







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