FORTUNATO Restless fire [ 2015 ] |
||||
CD Album Durée : 63.00 Style : Métal néo-classique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 25 juillet 2015 , réalisée par sarvgot | ||||
Trois ans après leur premier album, FORTUNATO revient avec RESTLESS FIRE, un album qui porte haut le métal hexagonal. Un album qui oscille entre le Hard Rock et le néo-classique, sur lequel plane l'ombre d'Yngwie Malmstee. Il faut dire que ce ne sont pas des amateurs qui pondent ce RESTLESS FIRE puisque Markus Fortunato officie depuis déjà de longues années sur la scène, au sein notamment de ce qui fut MZ. Bassiste de talent et chanteur à la voix rocailleuse, Markus sait emmener ses troupes là où il veut, et nous, forcément, on adore. L'album débute sur un RESURRECTION assez rapide, titre que n'aurait pas renié POWERWOLF, mis à part cet interlude instrumental très typé néo-classique en milieu de morceau. Ce titre ouvre l'album de manière classique mais met en évidence LA faiblesse de l'album : sa production. Elle reste assez loin des standards actuels et le son reste trop brut. Cela passe assez mal sur les parties les moins électriques, dont ASLEEP IN SILENCE : les guitares clean ne sont pas agréables à l'écoute. Néanmoins le mixage est meilleur et chaque instrument se distingue. Dommage en revanche que la batterie soit trop en retrait.. Mais ces points noirs ne nuisent nullement au bonheur que procure le chant et les riffs ô combien réussis à venir. Si le morceau d'ouverture permet tout juste de rentrer dans l'album, FASTER THAN LIGHT nous permet de nous y plonger avec plus de facilité. Le titre, mid-tempo, est plus direct grâce à un très bon riff et une mélodie qui se retient facilement. Au chapitre des morceaux plus directs et faciles d'accès, on retiendra également LITTLE TROUBLES, surtout grâce à sa structure et son refrain facile, en chœur à l'instar de FOUNTAIN OF YOUTH. Ce dernier fait d'ailleurs partie des morceaux qui ressortent davantage de l'album : FOUNTAIN OF YOUTH, FASTER THAN LIGHT et LITTLE TROUBLES donc, mais également DRIVE ME MAD, bien que moins réussi. Et puis, au-delà de ces morceaux, il y a ceux dont il faut attendre qu'ils se dévoilent, au gré des écoutes. FAIL UNDER MY BLOWS ou CROWN OF THORNS, plus technique dans la composition de sa mélodie polyphonique, à plusieurs guitares. On ne peut passer outre le pavé de l'album : le final STAR IN THE ABYSS, long de 10 minutes. L'exercice est toujours un peu risqué, mais réussi par FORTUNATO. Certainement le meilleur morceau de l'album d'ailleurs, car il regroupe tout le savoir-faire du groupe et tout ce que l'on a pu entendre de bon sur cet album. Un long intermède instrumental néo-classique, des lignes de chant entêtantes. Il semble d'ailleurs que la production de morceau soit un cran au-dessus du reste. Le seul bémol est que ce morceau ne clôt pas l'album par un final plus enlevé et épique. Cette fin, en fade-out paraît un peu fainéante sur un morceau de cette trempe. L'aspect néo-classique de l'album se distingue tout du long, grâce à certains passages des 6 cordes, ou par la présence d'instruments classiques. On entendra ainsi du violon, violoncelle ou clavecin. Des influences classiques qui se ressentent énormément et se marient plutôt bien au style métal du groupe. Malgré que l'on ai pointé la production faiblarde, l'ensemble est très positif : compositions réussies, alternance de mid-tempo et d'accélération, quelques titres majeurs ; mais on note aussi des baisses de rythme dommageables, tel ce SHINE ON, ballade dispensable, ou ASLEEP IN SILENCE, un poil mou. FORTUNATO signe un album imparfait, mais dont il en ressort un talent indéniable et ce fameux truc-en-plus inexplicable qui font de RESTLESS FIRE un album que l'on apprécie. Ses mélodies réussies ou son côté plus artisanal que les grosses productions du genre peut-être ... |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|