CHRONIQUES ALBUMS

En matière de musique, certainement comme dans d’autres domaines, on s’enferme vite dans nos petites habitudes, notre carcan !
Depuis ma tendre enfance, le son qui me berce est celui du metal : du hard-rock au thrash en passant par le black et il faut dire que le style laisse de quoi s’occuper !
Alors chroniquer un album d’un style totalement éloigné relève du défi pour moi, ce qui je l’avoue n’est pas pour me déplaire puisque lorsque l’on choisit ce type d’activité c’est en partie par curiosité et plaisir de découvrir, d’être surpris….
C’est donc sans aucune référence, aucune connaissance technique que je me lance dans l’écoute et l’analyse de cet album de PETE ROSS AND THE SAPPHIRE.

‘The Alarm has sounded’ avec ses alternances de passages calmes et plus énervés, la voix de Pete Ross rock et chaude, celle très sensuelle de Susy Sapphire me plonge dans un véritable film américain. Il y a en effet ici tant de références au rock US que c’est à un grand voyage des 50’s à nos jours où nous convient les sons de ‘The Boundless expanse’.
La basse est bien ronde, la batterie tout en finesse et la guitare de PETE ROSS délicieuse comme une friandise.
‘Nobody Knows’ résume parfaitement l’ambiance de l’album : ça sent l’histoire d’amour sans aucune mièvrerie : celle d’un road movie dans la chaleur du Nevada.
On rêve tendrement avec ‘Existing In A Bubble’ sorte de bulle de fraîcheur puis on imagine le groupe sous la Valley du Hellfest avec les plus énergiques ‘Sleep Child’ ou ‘Are We Leaving’.
On frissonne, on rêve, au rythme d’un état hypnotique ; l’album nous ballade d’émotions en émotions.

Voilà donc un CD qui prouve qu’en matière de musique, comme de façon plus générale en matière de culture, il est bon d’ouvrir son esprit et ses oreilles à la découverte de nouveauté.
On s’enrichit ainsi en apprenant des autres. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que font les grands artistes de tous styles ? Innover en intégrant différentes influences ?
Dommage que les médias ‘grand public’ ne nous proposent pas ce type de musique plutôt que les éternelles mièvreries dont ils nous abreuvent sur les ondes.